Si les Cubains sont restés ce qu’ils étaient et je n’ai pas l’impression qu’ils aient totalement changé, je les soupçonne de contempler avec ironie ce changement d’attitude de l’empire qui n’accorde même plus à la « dissidence » cubaine (ni vénézuélienne) la protection de jadis, l’accueil privilégié pour ceux qui choisissent l’exil. Il est vrai que là aussi il y a eu une évolution, entre le temps des collaborateurs avérés de l’empire qui faisaient de l’île la colonie de la mafia et celui de l’exode « économique »… Mais mes amis cubains à la fois étaient soucieux de conserver un pont d’amour et d’amitié avec ces exilés et ils ne pouvaient s’empêcher de se moquer de ceux qui se croyaient obligés d’étaler les signes extérieurs de leur richesse supposées face aux « crève-la-faim » restés au pays… Ce retour dans lequel Trump et Rubio disent leur haine réelle de la Caraïbe, et leurs mœurs de voyous est à la fois un signe de tension supplémentaire mais l’impossibilité d’imaginer une « troisième voie ».
Au total, 128 migrants cubains en situation irrégulière ont été expulsés ce 18 décembre des États-Unis vers Cuba, à bord d’un vol arrivé à l’aéroport international José Martí de La Havane, selon le ministère de l’Intérieur (MININT) sur sa page Facebook officielle.
Selon le communiqué officiel, le groupe était composé de 106 hommes, 21 femmes et un mineur, et le retour a été effectué « conformément aux accords bilatéraux sur les migrations » en vigueur entre les deux pays.

Lee la Noticia completa ingresando a nuestra página web

Views: 18



