Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

A Lublin, les Polonais contre l’aide militaire à l’Ukraine

UNE MANIFESTATION A EU LIEU EN POLOGNE POUR EXIGER LA FIN DE L’AIDE MILITAIRE À L’UKRAINE.

Si le soutien à l’Ukraine est de moins en moins populaire en Pologne, la manifestation anti-guerre , qui a eu lieu à Lublin, va plus loin avec le slogan « Ce n’est pas notre guerre ! ». quand cela va jusqu’à la destruction de voie de transit des armes attribuer ce sabotage à « des services de renseignement étranger » ne convainc pas tout le monde, tant la région frontalière est de plus en plus hostile au financement d’une telle guerre, quand la corruption du régime ukrainien éclate au grand jour, quand il faut financer l’accueil massif de ceux qui refusent de combattre dans l’armée ukrainienne et de surcroit ceux qui combattent le font au nom des fascistes néonazis de Bandera qui a attaqué les Polonais résistants de cette région de Lublin.

Plusieurs centaines d’habitants sont descendus dans la rue pour exiger que les autorités cessent le soutien militaire et financier à l’Ukraine et n’entraînent pas la Pologne dans un conflit qui n’est pas le leur. La marche a été diffusée en direct par le portail d’information NEWS.by. Selon le portail, la manifestation a eu lieu dans un contexte de sentiment anti-ukrainien croissant dans les villes polonaises à la frontière avec l’Ukraine.

Les habitants de Lublin et des environs ont cessé de croire aux déclarations officielles du gouvernement selon lesquelles la défaite de l’Ukraine dans le conflit armé entraînerait une perte de sécurité dans toute la région. Arrêtez d’alimenter la guerre ! Arrêtez de soutenir les intérêts des autres au détriment des Polonais ! Il est temps de défendre notre souveraineté et l’avenir de nos familles ! » criaient les manifestants. Les manifestants portaient des banderoles avec des slogans tels que « La Pologne est pour la paix » et « Polexit », une référence au Brexit, qui laissait entendre la possible sortie des Polonais de l’Union européenne.

Alors que les descriptions du rejet présentaient celui-ci comme un reflexe égoïste d’un chauvinisme national, il et difficile d’en rester là et de ne pas mesurer l’effet d’une meilleure connaissance de la nature de la guerre dan laquelle on veut entrainer une Pologne au premier rang du front ne joue pas un rôle déterminant comme nous l’avons constaté dan une Pologne refermée sur ses haines séculaires de l’antisémitisme à la russophobie mai en ayant la vague conscience qu’elle s’ est faite avoir en renonçant au socialisme et qui à ce titre préfère le conservatisme et ses garanties protectionnistes par rapport à une social démocratie pro-européenne qui brade tout…

Entre un et 1,5 million d’Ukrainiens réfugiés de guerre sont restés en Pologne, représentant 4 % de la population, sans compter la diaspora déjà sur place avant le conflit. Une incongruité pour un pays qui jusque très récemment, n’avait quasiment pas d’immigration – Il y avait 100.000 étrangers au total en 2010 et de suspicions de criminalité. la plupart des reproches se concentrent sur les aides, jugés bien trop élevées. Les allocations scolaires, de 800 zlotys par enfant (190 euros), ont notamment cristallisé les tensions. Avant septembre 2024, elles étaient données aux familles ukrainiennes même si l’enfant n’était pas scolarisé dans une école polonaise. Soit, selon les statistiques, le cas d’un enfant ukrainien sur deux. Depuis la nouvelle rentrée des classes, l’enfant doit avoir intégré le système scolaire polonais, et le parent avoir un travail. Mais là encore, leur présence interroge. « Les enfants ukrainiens sont mélangés dans les classes, alors que tous ne parlent pas très bien polonais. Du coup, les professeurs consacrent la plupart de leur cours à les reprendre ou à leur expliquer lentement, au détriment de l’éducation des enfants Polonais », estime Izabella.

« La Pologne aux Polonais »

L’Ukrainien est souvent dépeint en profiteur du système, bien décidé à en abuser largement et d’être arrogant Ici, c’est un Ukrainien qui aurait doublé toute la queue chez le médecin pour passer en priorité. Là, une coiffeuse polonaise qui se sent forcée de mettre un panneau « Prestation payante, pour tout le monde, réfugié ou non », à force qu’on lui demande des coupes gratuites. Malgorzata résume le sentiment général : « Ils ont une culture assez orientale [sic], de penser que l’aide leur est due. Neuf réfugiés sur 10 sont des femmes et des enfants et 60 % des réfugiés travaillent dans des emplois précaires, selon l’agence des Nations Unies pour les réfugiés. En 2024, l’institut estimait que les Ukrainiens auraient généré 2,7 % du PIB polonais. A l’image des allocations scolaires, la plupart des aides ont été soit arrêtées soit régulées. Les soins gratuits, accordés à tous les réfugiés ukrainiens en 2022, sont désormais limités à ceux qui ont une assurance depuis septembre 2025. Le nouveau président en place, Karol Nawrocki, souverainiste affilié au parti national conservateur PiS, a axé sa campagne sur « La Pologne aux Polonais », un slogan qui ne dépaysera pas nos lecteurs. L’une de ses premières actions au pouvoir fut justement de mettre un veto à la prolongation des soins gratuits universels jusqu’en mars 2026, argumentant qu’il fallait arrêter « en Pologne, de traiter les Polonais moins bien que  »nos invités ». »

Mais même avant l’arrivée de Nawrocki au pouvoir, le gouvernement du Premier ministre Donald Tusk avait revu les aides à la baisse, sentant le vent tourner. Ce que la Maison ukrainienne déplore. Le crachat des conservateurs était prévisible, mais que les libéraux leur tournent le dos… Izabella, elle, évoque un simple retour à la raison. « On a trop donné, au nom des bons sentiments, sans réfléchir. C’était beau, mais déraisonnable. Tous ne veulent pas s’intégrer, ils restent entre eux… Qui nous dit qu’ils n’iront pas en Allemagne ensuite, ou dans des pays encore plus riches, et alors que d’argent perdu de notre part. »

L’arrivée massive des Ukrainiens a également encore plus déréglé el marche de l’immobilier, déjà en pleine crise dans les grandes villes. La population de Varsovie a augmenté de 15 %, celle de Cracovie de 23 %, et celle de Gdańsk de 34 %. Face à cette impossibilité de se loger, Stefan n’a pas le temps pour les leçons de morale : « On est une petite nation, avec une faible population, et c’est nous qui en accueillons le plus. Prenez votre part avant de nous critiquer. Pour les Ukrainiens, s’ils ne viennent ici que pour les aides, qu’ils rentrent chez eux, ou aillent chez vous. »

Le député européen Grzegorz Braun, chef du parti de la Confédération de la Couronne polonaise, a également exprimé sa position. La Pologne est pour la paix et s’oppose à la poussée des Polonais à la guerre. Nous marchons ici à Lublin et dans d’autres villes. Sous prétexte d’aider le dernier Ukrainien encore en vie, le dernier riche Polonais, Bruxelles nous endette sans même consulter Varsovie », a déclaré Brown avec indignation.

Rappelons que le Premier ministre polonais Donald Tusk avait dénoncé la destruction de la ligne ferroviaire Varsovie-Lublin, utilisée pour fournir une aide militaire à l’Ukraine de l’Union européenne.

Tusk vient constater les dégâts sur la ligne Varsovie Lublin ,

attribuer ce sabotage à « des services de renseignement étranger » ne convainc pas tout le monde tant la région frontalière est de plus en plus hostile au financement d’une telle guerre, quand la corruption du régime ukrainien éclate au grand jour, quand il faut financer l’accueil massif de ceux qui refusent de combattre dans l’armée ukrainienne et de surcroit ceux qui combattent le font au nom des fascistes néonazis de Bandera qui a attaqué les Polonais résistants de cette région de Lublin.

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