Nous avions déjà publié un texte de ce camarade lituanien réfugié en Russie après avoir été emprisonné en Lituanie pour ses sympathies soviétiques. Il y a en dehors de son admiration pour le peuple russe quelque chose de très juste dans le rôle de matrice qu’il attribue à la Révolution soviétique, le fait que son existence a rendu possible l’histoire, un peu comme la révolution française a inauguré le règne de la bourgeoisie dans ce qu’elle avait de plus progressiste… Son interprétation de ce qui s’est passé en 1970 est exactement celle que j’ai reconstituée dans mes mémoires avec l’inadaptation stratégique, la capacité qu’a eu le capital de surseoir à sa propre crise en la faisant déferler sur la planète, le sursis mais aujourd’hui les contradictions se sont encore amplifiées.. “En conséquence, le système capitaliste mondial est entré dans une agonie universelle, qui le place sur la bande historique de l’autodestruction accélérée. La révolution socialiste mondiale a accompli son plein développement sur le globe” (note de Danielle Bleitrach et Marianne Dunlop, traduction de Marianne Dunlop).
https://kprf.ru/ruso/195249.html
La grande révolution socialiste d’octobre de 1917 en Russie, qui était une combinaison de la théorie scientifique de la révolution socialiste avec la pratique révolutionnaire des masses, a été couronnée d’une victoire d’importance historique mondiale, ayant un effet transformateur profond sur l’ensemble du processus historique mondial, le développement social de tous les pays et peuples du globe. En analysant la question : dans quel sens peut-on parler de l’importance internationale de la révolution russe, V.I. Lénine a résumé que «toutes les caractéristiques fondamentales et nombreuses de notre révolution ont une importance internationale dans le sens de son impact sur tous les pays» (Lénine V.I. Œuvres complètes, V.41, p. 3). Par conséquent, logiquement V.I. Lénine a conclu que “le monde entier se dirige maintenant vers un tel mouvement qui devrait donner lieu à la révolution socialiste mondiale” (Lénine V.I. Œuvres complètes, Vol. 45, p. 403). La Grande Révolution d’Octobre a lancé la révolution socialiste mondiale, déterminant le contenu, le caractère et la direction du développement de la récente ère historique des temps modernes – la transition révolutionnaire de l’humanité du capitalisme au socialisme.
Yu.Yu. Jermalavičius
15-06-2020
Jermalavičius Juozas Juozovitch
Considérant que l’idéal de la révolution socialiste mondiale est «la société humaine ou l’humanité socialisée» (Marx K., Engels F. Œuvres,2e éd., Vol. 3, p. 4), combinant les principes fondamentaux du communisme – collectivisme et humanisme, – les racines de cette définition de Karl Marx se trouvent dans la mentalité du peuple russe, caractérisée par la communauté et l’humanité. Dans sa mentalité collectiviste et humaniste, le peuple russe est le peuple le plus communiste du monde. À partir de cela, le développement de la civilisation humaine du Grand Octobre à la révolution socialiste mondiale est logiquement prévisible. De plus, le collectivisme et l’humanisme ont une perspective historique, donc le peuple russe est le peuple de l’avenir. Il n’assimile pas les autres nations, mais les rassemble autour de lui. Ce n’est pas par hasard que la réaction impérialiste mondiale a fait de la russophobie une caractéristique intégrale de l’anticommunisme, qui s’oppose à toute manifestation du progrès historique de l’humanité.
V.I. Lénine pensait que “sans théorie révolutionnaire, il ne peut y avoir de mouvement révolutionnaire” (Lénine V.I. Œuvres complètes, Vol. 6, p. 24).
Il était heureux que «le marxisme, en tant que seule théorie révolutionnaire correcte ait été parfaitement assimilé par la Russie [“y compris par la souffrance”, le mot employé en russe est proprement intraduisible, NdT] » (Lénine V.I. Œuvres complètes,Vol. 41, p. 8). La maîtrise de la vision scientifique du monde et de l’idéologie communiste du marxisme a été facilitée par la spiritualité du peuple russe, son développement mental. La façon de penser russe se distingue par son caractère analytique, l’approche dialectique des contradictions du développement social, l’immunité spirituelle contre les mauvaises idées et la sensibilité aux connaissances scientifiques. Pour ce qui est de sa force d’intelligence humaine, V.I. Lénine lui-même représentait au début du XXe siècle le plus haut sommet du développement mental de l’humanité. Perception adéquate de la réalité historique dans le pays et dans le monde, sa compréhension scientifique a servi de base à la justification scientifique des décisions prises par le Parti communiste des Bolcheviks, dont la mise en œuvre dans la pratique révolutionnaire a abouti à des victoires historiques de portée mondiale. Par conséquent, la combinaison de la théorie scientifique avec la pratique révolutionnaire est devenue la caractéristique la plus caractéristique du léninisme, qui distingue ses adeptes.
Étant donné qu’au début du 20e siècle, le nœud principal des contradictions du système capitaliste mondial s’est formé en Russie, la première à trouver un moyen de surmonter sa crise globale a été la classe ouvrière russe, ainsi que la nombreuse paysannerie et d’autres sections de la population active. À propos de ces caractéristiques de la Russie V.I. Lénine a écrit: «L’histoire nous a maintenant assigné une tâche immédiate, qui est la plus révolutionnaire de toutes les tâches immédiates du prolétariat de quelque pays que ce soit» (Lénine V.I. Œuvres complètes,v.6, p. 28). La Grande Révolution russe est venue apporter la résolution de cette tâche historique mondiale de nature éminemment révolutionnaire. Dans son cadre historique, la première révolution russe de 1905-1907 a résolu les tâches démocratiques bourgeoises, créant en même temps une forme sans précédent de pouvoir politique de la classe ouvrière : les Soviets. La révolution populaire de février 1917 est allée plus loin dans la résolution des tâches démocratiques bourgeoises, renversant la monarchie en faveur du pouvoir des soviets ouvriers. Enfin, la Grande Révolution socialiste d’octobre a non seulement établi le pouvoir soviétique en Russie, mais a également accompli la transition révolutionnaire de toute l’humanité du capitalisme au socialisme.
L’époque historique de la transition révolutionnaire de l’humanité du capitalisme au socialisme est caractérisée par une vive lutte de classe entre les forces sociales de la révolution socialiste et la contre-révolution impérialiste à l’échelle mondiale. Immédiatement après la victoire de la Grande Révolution d’octobre, à la fois l’intervention impérialiste externe et la contre-révolution antisoviétique interne se sont acharnées à la destruction de la République soviétique russe. Mais l’assaut révolutionnaire du socialisme s’est avéré si fort que, pour la première fois dans l’histoire du monde, il a montré un véritable exemple de sa construction en Union soviétique et est devenu le plus haut accomplissement du progrès humain au XXe siècle. Afin de détruire le socialisme soviétique, la réaction fasciste de l’impérialisme a déclenché une guerre sanglante en 1941 contre l’Union soviétique. Mais le courage et l’héroïsme dont a fait preuve le peuple soviétique sous la direction du Parti communiste des bolcheviks ont montré la vitalité et la puissance du système social socialiste, ouvert la voie à la naissance du socialisme en tant que phénomène international.
En réponse à la grande victoire du socialisme soviétique, réalisée en 1945, la réaction impérialiste a déclenché une «guerre froide» contre sa formation en tant que système social mondial. Mais la guerre froide s’est avérée impuissante devant les formidables assauts des révolutions socialistes, démocratiques et de libération nationale sur tous les continents, témoignant de la transition de l’humanité de la Grande Révolution d’octobre à la révolution socialiste mondiale. Certes, la guerre froide a entravé la réalisation des avantages du socialisme dans la vie de la société, mais a en même temps réduit les possibilités constructives du capitalisme. En conséquence, la nouvelle aggravation dans les années 1970 de la crise générale du capitalisme s’est transformée en une crise mondiale de tout l’ancien système social du monde, fondée sur la propriété privée des moyens de production. En conséquence, la guerre civile mondiale s’est intensifiée – la «guerre des intérêts» sur le globe.
Un rôle décisif et déterminant dans le mouvement historique de l’humanité vers la révolution socialiste mondiale a été joué par la révolution scientifique et technologique mondiale de la seconde moitié du XXe siècle, causée par l’influence transformatrice radicale de la Grande Révolution d’octobre sur le processus historique mondial. Cette plus grande révolution dans le développement des forces productives de la société a libéré un type de production à forte intensité scientifique, offrant des possibilités pour son développement illimité jusqu’à une satisfaction suffisante des besoins humains de l’ensemble de la population du globe, et a naturellement exigé des transformations sociales appropriées.
La révolution scientifique et technologique mondiale a transformé la science – la force productive sociale universelle – en une force productive directe de la société, établissant une base pour la socialisation de la production matérielle dans le monde entier. En conséquence, la propriété privée capitaliste des moyens de production a cessé de servir de base à la formation des relations de production des peuples. Malheureusement, aucune nation du monde n’a maîtrisé correctement les réalisations productives de la révolution scientifique et technologique. Grâce à elle, le capitalisme a atteint la monopolisation maximale de la production matérielle dans de gigantesques super-monopoles – sociétés transnationales – et a “dépassé le point de maturité” pour les révolutions socialistes: le développement de la science en tant que force productive directe de la société a transformé la propriété privée en destructeur de la production et de toute vie humaine, ce qui a conduit dans les années 1970 à une crise révolutionnaire mondiale, embrassant toute la civilisation fondée sur la propriété privée, entraînant la dégénérescence sociale et spirituelle de la société bourgeoise. La démonopolisation de la production, la privatisation de l’économie ont dépassé les limites du bon sens. Avec toute l’humanité, la Russie s’est retrouvée dans un monde virtuel, en décalage avec la satisfaction des besoins essentiels de la société permis par la révolution scientifique et technologique.
En réponse à cette crise révolutionnaire mondiale, la contre-révolution impérialiste, dirigée par le fascisme américain, a déclenché une agression anticommuniste mondiale contre tous les bastions du progrès historique de l’humanité dans les années 1980, visant à la destruction complète du socialisme et à la restauration de la domination indivise du système social capitaliste à l’échelle planétaire. En 1988, l’agression impérialiste a directement affecté le territoire de l’Union soviétique. Les forces anti-scientifiques du PCUS au pouvoir, qui étaient de connivence avec le fascisme américain, ont dirigé la contre-révolution antisoviétique en URSS, détruit ce pays gigantesque et immensément riche – centre de gravité de la planète – et constitué une oligarchie criminelle compradore pour exproprier la richesse sociale du peuple soviétique. La Russie a été ainsi parfaitement préparée à la destruction afin de permettre le pillage de sa richesse nationale et de ses ressources naturelles. D’autant plus que la privatisation de l’économie, la réanimation de la propriété privée des moyens de production ont privé l’État russe de son support matériel, le condamnant à mort. Dans le même temps, une situation révolutionnaire mondiale s’est formée sur la planète, un repartage mondial du monde s’est développé. La Russie s’est retrouvée à l’épicentre d’un tournant mondial.
Les vrais communistes soviétiques, adeptes des enseignements marxistes-léninistes, possédant la vision scientifique du monde du matérialisme dialectique et maîtrisant l’effet des lois objectives universelles de la dialectique dans la pratique révolutionnaire, ont été les premiers à défendre la patrie socialiste. Les communistes soviétiques ont réussi non seulement à ralentir la destruction de l’Union soviétique, mais aussi à transformer l’agresseur impérialiste en otage de leurs actions criminelles. L’utilisation des lois objectives universelles de la dialectique dans la pratique révolutionnaire a été couronnée de résultats significatifs en 1991: la réaction fasciste de l’impérialisme a franchi la ligne critique de ce qui est permis dans le processus historique mondial et s’est plongée dans une situation désespérée qu’elle ne peut pas maîtriser, elle est donc vouée à la mort inévitable. En conséquence, le système capitaliste mondial est entré dans une agonie universelle, qui le place sur la bande historique de l’autodestruction accélérée. La révolution socialiste mondiale a accompli son plein développement sur le globe. Dans ce bouleversement, la Russie, avec toute l’humanité, ne peut être sauvée de la destruction par la réaction impérialiste que par une nouvelle vague de révolutions socialistes, complétant et enrichissant les réalisations historiques de la Grande Révolution d’octobre, assurant le transfert de toute la vie sociale de la population mondiale sur une base scientifique.
La marche de l’impérialisme agonisant vers sa tombe au cimetière de l’histoire mondiale ne l’a pas encore privé des espoirs illusoires de démembrer la Russie et de piller ses richesses nationales. De plus, le fascisme américain et la contre-révolution antisoviétique ont réussi à plonger le pays soviétique dans une catastrophe nationale, à provoquer le génocide du peuple soviétique et à faire en sorte que la catastrophe nationale du pays soviétique dégénère en catastrophe mondiale. L’hypothèse de Lénine a été pleinement confirmée que même après la victoire de la révolution socialiste, la Russie deviendrait « non pas un modèle, mais à nouveau un pays arriéré (dans le sens “soviétique”et socialiste) » (Lénine V.I. Œuvres complètes,T .41, p. 4). La grande révolution russe s’est avérée plus importante pour toute l’humanité que pour la Russie elle-même. De plus, la contre-révolution impérialiste a recouru à la terreur et au banditisme transnationaux, organisant une extermination massive des habitants du globe. Enfin, la réaction fasciste de l’impérialisme commence à s’étouffer elle-même dans son agression mondiale contre le progrès historique de l’humanité. Néanmoins, les intrigues politiques intestines du fascisme américain et de la contre-révolution antisoviétique exacerbent la situation révolutionnaire mondiale à l’extrême, menaçant l’existence même de l’humanité.
Ainsi, la Grande Révolution russe, qui a déclenché la révolution scientifique et technologique mondiale, a initié en même temps la révolution socialiste mondiale. Elle a provoqué un chaos global, qui a commencé à enterrer la civilisation du privé au cimetière de l’histoire. Le chaos mondial ne se prête pas au contrôle délibéré des “sommets” dominants du monde, c’est pourquoi il les détruit. La sortie du chaos mondial n’est possible que par l’application des lois objectives universelles de la dialectique dans la pratique historique. Plus précisément, en veillant à ce que la nature des rapports de production d’une société corresponde au niveau de développement de ses forces productives matérielles, ce qui est la vocation historique principale de toute révolution sociale, son contenu principal, et répond aux exigences de la loi objective fondamentale du mouvement en avant de l’humanité le long de la voie principale du progrès historique. La privatisation des moyens de production, la réanimation de la propriété privée en Russie se terminera inévitablement par une explosion sociale correspondante dans le cadre historique de la révolution socialiste mondiale. La compétition intermonopolistique va vers une explosion sociale mondiale, mettant fin à l’existence du capitalisme.
L’initiative stratégique pour le progrès historique de l’humanité moderne du XXIe siècle est toujours en Russie – la patrie de V.I.Lénine, qui a développé le projet scientifique et théorique du socialisme pour l’appliquer à la vie sociale de tous les peuples du globe. Et l’initiative pratique de la construction socialiste est passée pour un temps de l’Union soviétique détruite à la République populaire de Chine, ce qui a enrichi avec succès les réalisations du socialisme dans le monde. Lorsque la contre-révolution antisoviétique aura rempli pleinement sa “mission” destructrice, le peuple soviétique devra vider le champ de son activité vitale des ruines de l’économie et de la culture afin de commencer à construire une société communiste.
En raison de la nature inégale du développement historique de l’humanité, la révolution socialiste mondiale embrasse initialement la majorité des pays, puis le reste du monde. Elle achèvera non seulement l’ère historique de la transition révolutionnaire de l’humanité du capitalisme au socialisme, mais ouvrira également l’ère à venir du développement collectiviste et humaniste des peuples au stade communiste le plus élevé de la civilisation terrestre. Elle a pour vocation d’assurer la bonne maîtrise par l’humanité des réalisations productives de la révolution scientifique et technologique mondiale. Nous devons aller plus loin dans la mise en œuvre dans la réalité historique du principe premier de l’humanisme communiste formulé par K. Marx: «l’homme est un être supérieur pour l’homme» (K. Marx, F. Engels Œuvres, 2e édition, vol. 1, p. 422) Ce principe est l’idéal de la plus grande révolution sociale de l’histoire du monde.
Juozas Jermalavičius, docteur en sciences historiques, professeur
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Berthe Poggiale Avidor
Bonjour,
De la lecture de cet article, difficile, pour moi, à « cerner » un bémol « La Chine n’est pas une économie socialiste allant vers une économie communiste » Voir, sur le site Tribune Marxiste Léniniste l’article suivant « La Chine est elle capitaliste ? »
Mais, en suite de ce difficile article, je me permet de poser chez vous un commentaire publié ce jour sur Réseau International en réponse à un très long « plaidoyer » de l’actuel Président (bientôt à vie )de l’actuelle Russie capitaliste ( il est très long)
Les arguments de mon commentaire répondant à l’article Poutine, toutes proportions gardées, sont très terre à terre, mais pour cause !!!!!!!!!!!
Commentaire sur les arguments développés par le Président Poutine dans son article « responsabilité commune devant l’Histoire et l’avenir »
Le 24 juin 2020 va être célébré, le 75ème anniversaire de la grande victoire de l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques qui a impose la capitulation sans condition des hordes barbares du 3ème Reich nazi dont les objectifs étaient l’éradication de l’économie socialiste, l’extermination de tous les peuples de l’URSS et la réduction en esclavage des populations survivantes au bénéfice des seuls industriels et banquiers allemands nazis.
Un article de la Constitution de la Fédération de Russie précise « …. la Fédération de Russie honore la mémoire des défenseurs de la patrie et protège la vérité historique. Il n’est pas permis de diminuer l’importance de l’acte du peuple pour la défense de la Patrie »
Or l’analyse de la dialectique de cet article présente cette victoire comme une victoire socialement et politiquement asexuée.
C’est la raison pour laquelle, pour moi aussi, comme l’écrit l’actuel Président de la Russie capitaliste, « ….. il est important que mes enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants n’ignorent pas les causes politiques et économiques de ce terrible conflit mondial, lesquelles sont la cause de l’éradication des trois quarts de ma famille et il est primordial qu’ils sachent que si ils ont pu naître c’est grâce au sacrifice des peuples de l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques entraînés et soutenus par le talentueux Maréchal Joseph Staline.
En terme de classe, de contenu politique et historique, la résistance pugnace et farouche à l’envahisseur nazi, n’a été possible, uniquement et exclusivement, que suite au fait que 28 ans avant que la bannière rouge avec la faucille et le marteau ne soit hissée sur le Reichstag conquis par les soldats de l’Armée Rouge, la Révolution de 1917 avait éradiqué le système capitaliste, permis à la population analphabète ( qui était le lot de la Russie tsariste) l’accès gratuit à l’éducation de très haut niveau, résorbé le chômage, mis en œuvre un système de santé publique, gratuit, d’excellence, supprimé les famines endémiques,…… et électrifié et industrialisé toutes les Républiques de l’URSS. En dix ans l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques a surmonté ses difficultés et permis à ses peuples de vivre décemment. D’où il s’en est suivi que les peuples Soviétiques, conscients des avantages du système socialiste ont défendu farouchement, au prix de 28 millions de morts, les acquits populaires, du socialisme.
Il s’avère donc que la Révolution d’Octobre 1917 est le socle de la victoire de 1945 sur les hordes nazies.
Et le dénigrement de la Révolution bolchévik d’octobre 1917, par le Président Poutine et ses amis bourgeois, atteint un pic par le fait que, lors de la commémoration sur la Place Rouge, le mausolée de Lénine est recouvert de panneaux de bois pour « le faire oublier » Une telle action est blasphématoire parce que aux pieds du Mausolée de V.I.Lénine, l’un des principaux symboles du pays vainqueur du 3ème Reich nazi, les héros de l’Armée Rouge, salués avec émotion par I.V.Staline, ont déposé les 240 étendards de divisions et d’armées fascistes vaincues.
Actuellement il y a, de la part des responsables de la Fédération de Russie, des tentatives de réhabilitation rampante de complices nazis, sous prétexte de « soi-disant réconciliation historiques »
In fine, l’article du Président Poutine, est du « bourrage de cranes »
Ce 22 juin 2020 – Berthe Poggiale Avidor
PS – Contrairement à ce qu’avait déclaré le Président Poutine, le pouvoir soviétique n’avait pas construit que des galoches. La preuve, l’actuelle Russie capitaliste utilise encore à ce jour des réalisations du système soviétique.
Je rappelle que si le deuxième front avait été ouvert, par les soi disant alliés ( américains, anglais, français ) dès fin 1942 début 1943, ce conflit aurait pu être terminé dès fin 1943. Mais comme ces « soi disant alliés » dès 1943, avaient entamé des pourparler, en Suisse, pour s’allier avec le 3ème Reich nazi, l’ouverture du deuxième front, malgré les demandes pressantes du gouvernement soviétique conduit par Joseph Staline, était repoussée sine die !!!!!
Aujourd’hui en Russie capitaliste les peuples de la Fédération regrettent fortement l’URSS et le système socialiste qui leur permettait de vivre dignement. Car capitalisme égale exploitation de l’homme par l’homme.
Un exemple frappant : Le capitalisme a abouti, avec la régression sociale, au fait que la Russie capitaliste est confrontée à une chute démographique telle que le renouvellement des générations n’est plus assuré !!!! Il n’y a plus de service de santé publique !!! Et les entreprises, très très souvent, ne paient pas les salaires dus !!! d’où grèves et mécontentements multiples.
Danielle Bleitrach
Réseau international est un site fasciste qui raconte n’importe quoi … nous allons publier , demain ou après demain ‘article de Poutine paru dans the National interest et nous avons par ailleurs publié des textes du président du KPRF sur leur position par rapport à Poutine et à la Constitution qu’il propose. je vous propose donc de prendre connaissance de ces texte qui répondront à vos question mieux que ce que peut le faire un texte dont “les informations” sont plus que fantaisistes et relevant de toute une blogosphère avec laquelle nous ne souhaitons pas de contacts. Il y a beaucoup à lire ici et cela vous permettra un questionnement mieux ciblé.
Berthe Poggiale Avidor
Je reviens vers vous. Merci de votre suivi.
Je suppose que l’article de Poutine que vous allez publier est la lettre à laquelle j’ai répondu, qui est publiée sur Sputnik new et Réseau international, dont le titre est ” responsabilité commune devant l’Histoire et l’avenir » Je n’ai aucune sympathie pour Poutine et l’actuelle Russie capitaliste.
Il y a maintenant plus de trente ans que j’ai quitté le P C F tout en restant communiste/bolchévik.
Je vous précise que si, de temps en temps, je pose un commentaire sur le site Réseau international, ce n’est pas par “affection” mais pour faire passer un message “bolchévik” qui rétabli la réalité matérialiste des faits de l’Histoire de l’URSS, face à des commentaires fascistes, anti juifs. Sur ce dernier point certains commentaires se cachant derrière une soi disant solidarité avec le peuple Palestinien sont un appel aux pogroms. Toutefois ces commentaires empoisonnés ne sont pas le fait des organisateurs de RI.Ils laissent dire et publier !!!!!!!!!
Evidemment ils ne sont surement pas bolchévik. Et quoi qu’il en soit comme la conscience des masses moutonnières est au plus bas, il n’est que de voir les attitudes serviles des moutons vis à vis du diktat de la macronnie sur la prétendue épidémie, faire passer un autre son de cloche au sein d’une atmosphère délétère fasciste, cela me semble important.
Cordialement
Daniel Arias
Je réagis sur la “prétendue épidémie”, qui est combattue en premier par la Chine qui confine une population aussi grande que la France pendant 77 jours. Épidémie combattue par les brigades de médecins cubains, épidémie qui a amené au confinement de la quasi totalité de l’UE et qui révèle une crise économique.
Les images de cadavres sur les rues et les trottoirs en Equateur ne me semble pas relever d’un rituel funèbre particulier, les images des cimetières tout frais du Brésil ou des fosses communes à New York, les témoignages d’infirmières, tout ça ne peut être une manipulation quelconque.
La France et ses 30 000 morts si s’est une “prétendue épidémie” nous devrions le voir dans les prochains chiffres sur la population, la progression de mortalité sera publique et je ne vois pas quel intérêt il y aurait à falsifier les causes de mortalité.
La thèse de la stratégie du choc ne peut pas s’appliquer à tout, je veux bien que l’on soit méfiant à l’égard de nos média mais il y a des limites.
Quelles seraient les raisons de choquer les français ? ils votent majoritairement à droite et sont pour la plupart anti-communistes dans cette catégorie se trouvent aussi les sociaux démocrates les gauchistes et une partie des adhérents et des dirigeant du PCF.
Et pour les mobilisations sociales des GJ révoltés sans culture pour la plupart et une défense des retraites digne de la Bataille de France. Pour une attaque générale sur le système de retraite il y a eut moins de manifestant qu’en 2003, et encore parmi ces manifestants nombre d’entre eux étaient eux même déjà retraités.
Avec une telle combativité pourquoi prendre des risques ? Quand à gôche nous avons la France (in)soumise et une coalition d’opportuniste PS,verts
Danielle Bleitrach
merci…
Jean Claude DELAUNAY
Remarques à propos du texte de Juozas Juozovich Jermalavičius et du socialisme d’hier et d’aujourd’hui
Je vais énoncer quelques remarques critiques sur l’article de Juozas Juozovitch Jermalavičius, dit Yuyu. C’est un texte enthousiaste sur le socialisme soviétique. C’est en même temps un texte écrit dans un style échevelé et romantique que je trouve fortement imprécis. Ayant pris le temps de le débroussailler, je lui ai trouvé des lacunes importantes.
Ce genre de texte, c’est un style. Je dis cela en préambule de mon commentaire, qui sera critique critique, parce qu’après tout, pourquoi “mon style” serait-il meilleur que celui de Jermalavicius? Je suis de formation latine et comme tous les Romains, je manque d’imagination.
Mon souci n’est pas, cependant, pas du tout, de le descendre. Les textes valent autant par ce qu’ils disent que par ce qu’ils ne disent pas. Il me semble que la réflexion sur ces lacunes améliore ma connaissance et ma conception du socialisme. C’est pourquoi je la transmets sur ce site. Peut-être sera-t-elle utile à d’autres.
Mes remarques sont de deux sortes. 1) L’auteur ne mentionne la Chine socialiste que de manière mineure. 2) Il aime bien le “bla bla” romantique.
1) La Chine n’est mentionnée que de façon mineure
C’est vrai que le 20ème siècle est celui de la transition du capitalisme industriel au socialisme industriel, ce que dit clairement Jermalavicius, en d’autres termes que les miens. C’est en même temps celui de l’affrontement entre les grandes bourgeoisies dominantes (les monopolistes, le Capital financier) et un certain nombre de peuples. Parmi ces peuples; il y eut, très rapidement, le peuple chinois.
La révolution soviétique est datée d’Octobre 1917. En 1921, est fondé le Parti communiste chinois. Les 15 années qui suivent sont pour la Chine une période de chaos. Mais autour de 1935, Mao Zedong s’affirme comme le dirigeant principal de la lutte populaire. Avec la longue marche (1934-1935) il échappe à l’encerclement par l’armée de Tchang Kaichek. C’est alors que les histoires de l’Ouest et de l’Est se rejoignent. De la même façon que les chancelleries des pays capitalistes développés s’entendent pour lâcher la meute nazie contre l’URSS, elles encouragent la meute shintoïste à faire le ménage en Orient. En 1931, le Japon envahit la Mandchourie et met en place son programme du “Grand Japon”. En 1939, ses armées envahissent la Chine. C’est alors la période de la lutte nationale de l’Armée rouge (chinoise) contre l’armée japonaise. Cette dernière ne devait faire qu’une bouchée de l’Armée rouge. En réalité, c’est elle qui a reçu “la banane”. Les super-samouraïs l’ont eu je ne sais où, mais en tout cas quelque part, c’est sûr. Avec le Japon, cela se termine en 1945. En 1949, après la victoire définitive sur une autre armée professionnelle, celle dirigée par Tchang Kaichek, est fondée la République populaire de Chine.
Je dis cela rapidement et mon propos ne contrevient absolument pas au texte de YuYu. Mais mieux vaut que cela soit dit qu’oublié. D’abord, le nombre de morts chinois est également impressionnant. Je n’entre pas ici dans ces macabres détails. On compte environ 10 millions de soldats chinois tués, tant de l”armée nationaliste que de l”Armée rouge; et 20-25 millions de civils chinois assassinés. Ensuite, on peut dire que, entre 1930 et 1945, les Russes et les Chinois ont sauvé le monde de la barbarie. Enfin, et c’est la leçon que je tire de ces événements, s’il est vrai que ces peuples révolutionnaires ont, chacun de leur côté, contribué au bien-être des Hommes, la rupture de leur alliance fut aussi une catastrophe pour l’Humanité. Quand nous établirons le socialisme en France, il nous faudra notamment faire alliance avec les gouvernements des pays socialistes et leur peuple. Il nous faudra aussi penser à ne jamais rompre avec eux.
2) L’investissement guerrier est un investissement nécessaire du socialisme
J’ai essayé de clarifier le propos romantique de l’auteur, et ce faisant, il m’est apparu clairement que la guerre faisait partie des investissements nécessaires du socialisme.
La guerre et l’investissement dans la guerre sont une contrainte que l’impérialisme a constamment imposée, depuis le début, aux pays socialistes. Cela dit l’impérialisme ne peut pas tout. Il a des limites. Comment ses limites s’expriment-elles aujourd’hui? Pour répondre à cette question, je vais procéder en 3 temps.
A) Quand nous pensons socialisme, nous pensons à divers investissements de bien-être, des crèches, des trains, des infrastructures médicales dignes de ce nom, une législation sociale performante, etc. Mais en réalité, si nous ne pensons qu’en ces termes, nous sommes à côté de la plaque. L’impérialisme cherche à imposer, dès le départ, que tout pays socialiste se transforme en économie de guerre. Ce qui veut dire que la France socialiste devra investir militairement. Nous ne pouvons pas penser que, lorsque la France deviendra socialiste, les Etats-Unis n’installeront pas des missiles alentour. Les choses se sont toujours passées comme ça. Est-ce que le texte de Jermalavicius aide à réflechir sur ce point? A mon avis, non. Nous ne pouvons nous satisfaire de grandes envolées romantico-hégéliennes. Il faut être précis, tant au plan économique que politique que militaire, et, ajouterai-je, que “et coetera”.
Que s’est-il passé après Octobre 1917? L’Occident est intervenu militairement en URSS. Mais leur intervention a fouaré. Les impérailistes ont alors cherché une autre solution et ils l’ont trouvée. C’était Hitler. C’est exactement ce qui s’est passé du temps de Staline. Le nazisme est installé aux portes de l’URSS et les chancelleries occidentales soutiennent Hitler. Que font alors Staline et son équipe? Ils mettent en place, à marche forcée, dans un pays dont l’économie est sous-développée, une économie de guerre, c’est-à-dire une économie à deux secteurs ; le secteur de l’investissement industriel à vocation militaire et le secteur de l’investissement de consommation finale pour les non-militaires. Le premier est favorisé, le deuxième est défavorisé. Dans l’urgence, le deuxième ne compte pas. Cela ne se voit pas parce que, dans le même temps, il est possible de lutter efficacement et à peu de frais contre l’analphbétisme, la misére médicale, etc. Les paysans ont fait les frais de cette urgence. Ils en ont aussi profité car l’indépendance nationale c’est aussi l’indépendance des paysans, que les nazis n’ont pas manqué de tuer autant que tout le monde en URSS. C’est grâce à la stratégie d’industrialisation à marche forcée que l’URSS fut capable de porter son économie à un niveau de développement industriel comparable à celui des nazis. L’héroïsme du peuple soviétique a fait le reste.
B) Que s’est-il passé après la guerre? Staline meurt en 1953. On ne peut donc pas lui imputer les échecs de l’URSS des années 1990. Il a, de son vivant, accompli, si je puis dire, sa mission historique. Il a contribué à ce que l’URSS et simultanément la Russie survivent. Mais après? Que dit Jermalavicius à ce propos?
Il écrit notamment : «La guerre froide a entravé la réalisation des avantages du socialisme dans la vie de la société, mais a en même temps réduit les possibilités constructives du socialisme». Je crois que cet auteur a une compréhension superficielle, insuffisante de ce qui s’est passé.
Après la deuxième guerre mondiale, l’impérialisme a continué comme avant. L’URSS ayant battu les nazis, les têtes pensantes de l’impérialisme ont estimé qu’il fallait trouver une nouvelle façon d’anéantir ce système. Ils lui ont fait la guerre froide. Et c’est là que Jermalacius se trompe. Il pense que la guerre froide a certes nui à l’URSS mais qu’elle a aussi, et très profondément, nui aux pays capitalistes développés. C’est de cette nuisance qu’il fait sortir la stratétégie impérialiste d’après 1970.
En réalité, puisque la limite profonde du capitalisme, c’est le capital lui-même, c’est-à-dire les rapports privés de production, la guerre, les dépenses militaires, qui sont la mise en oeuvre de rapports publics, ont été les antidotes véritables du poison que les rapports privés furent et sont à l’impérialisme. L’histoire de l’impérialisme est rythmée par la guerre parce que la guerre est à l’impérialisme, au Capital financier, ce que le socialisme est au peuple. La guerre est le complément de rapports publics dont l’impérialisme a besoin pour guérir les maux que lui procurent les rapports privés, tout en conservant ces derniers. Le Capitalisme monopoliste d’Etat d’après 1945 n’a nullement souffert de la guerre froide. Au contraire, cela lui a donné un répit.
En maintenant la pression guerrière exercée par l’impérialisme sur l’URSS après 1950, mon hypothèse est donc que le leader de l’impérialisme n’a pas été affaibli par la guerre froide de la même façon qu’il ne fut pas affaibli par la deuxième guerre mondiale. S’il s’enfonce dans une certaine forme de mondialisation après 1970, la raison n’en est pas le tort que lui aurait causé la guerre froide. Au contraire, son avancée technologique s’est imposée et elle s’est prolongée dans le temps au delà du stade du Capitalisme monopoliste d’Etat d’après 1945.
Pour diverses raisons, l’URSS n’a pas pu suivre. Je lisais dans un texte récemment paru sur ce site qu’elle consacrait 40% de son PIB aux dépenses de guerre. Si mon hypothèse est exacte, cela veut dire qu’elle a consacré de plus en plus de ressources au budget militaire, les rendements de son niveau technique étant décroissants. Elle en a sans doute consacré d’autant plus de ressources à ces dépenses qu”elle n’était pas au niveau des nouvelles technologies.
Ce pays a pu se mettre à niveau lorsqu’il s’est agi de produire de l’acier et des chars d’assaut. Mais il a capitulé (ses dirigeants ont capitulé) face à la guerre des étoiles. En raison de son décalage technologique, son économie est demeurée une économie de pénurie à deux secteurs, le secteur de la consommation finale individuelle devenant de plus en plus réduit pour une population en augmentation et dont les besoins de consommation finale de qualité étaient croissants.
Je dois dire que j’aimerais bien que les communistes russes actuels nous donnâssent des explications sur ce qui, en URSS, s’est passé dans ces domaines pour la raison que le socialisme n’est jamais né dans, ou sur, un lit de roses dont on aurait ôté les épines. Peut-être ont-ils étudié ces choses précisément, je ne sais pas.
Le socialisme est l’antithèse du capitalisme développé. Par conséquent les pays de l’impérialisme lui font et lui feront la guerre autant qu’ils le pourront. Pour ce qui concerne la France, il ne serait pas superflu que des experts militaires français, patriotes, susceptibles de comprendre que la France ne sera défendue et préservée dans ses valeurs fondamentales que si elle devient socialiste, écoeurés par les merdeux qui prétendent nous gouverner, exposâssent (peut-être ici) ce qu’ils pensent de ces divers problèmes.
C) J’en viens maintenant à la question posée au départ de ce point 2 : quelles sont les possibilités, pour les impérialistes, et notamment pour sa direction nord-américaine, de faire la guerre aux pays socialistes? Les Etats-Unis sont-ils, par exemple, en mesure de faire la guerre à la Chine?
Bien que n’ayant aucune connaissance particulière de ces problèmes, je vais dire “non”. L’impérialisme à domination américaine n’est plus en mesure de mener la danse guerrière comme il l’a fait jusqu’à présent. S’il faisait la guerre pour de vrai, comme disent les enfants, son territoire ne serait pas à l’abri, comme cela s’est passé jusqu’à présent. Et puis, il est lui-même en pleine crise. Le choix de la mondialisation lui a fait perdre le sous-bassement industriel et la cohérence étatique sans lesquels on observe qu’il ne se produit pas de véritable progrès industriel, de véritable recherche fondamentale. La sous-traitance permet de produire des contrats. Elle ne permet pas de produire des résultats industriels. Enfin, de nos jours, le progrès technique découle de la progression simultanée et si possible anticipée sur le long terme, des forces productives matérielles et humaines. Or le capitalisme développé, en détruisant la machine étatique, détruit sa capacité à former des hommes sur le long terme.
Les Etats-Unis vont-ils pouvoir draîner indéfiniment les cerveaux? Pourquoi les intellectuels iraniens iraient-ils s’installer aux Etats-Unis si leur pays leur offre des perspectives humaines et professionnelles satisfaisantes? Il fut un temps, pas très lointain, où j’entendais un expert américain, invité d’un Institut chinois de recherche économique, dire que le rêve chinois (une expression lancée par Xi Jinping), c’était le rêve américain. Possible. Mais allez dire cela aujourd’hui, en 2020, à un jeune scientifique chinois. La grande bourgeoisie américaine perd les pédales. C’est pourquoi elle est à la fois dangereuse et ridicule.
Je vais terminer mon propos en citant Jermalavicius, car je crois qu’il n’a pas fait attention. Voici ce qu’il écrit dans les derniers paragraphes de son texte. “La sortie du chaos mondial n’est possible que par l’application des lois objectives universelles de la dialectique dans la pratique historique. Plus précisément en veillant à ce que la nature des rapports de production d’une société corresponde au niveau de développement de ses forces productives matérielles (souligné par moi, JCD), ce qui est la vocation historique principale de toute révolution sociale”.
Mais considérer aujourd’hui, en 2020, que la révolution scientifique et technique contemporaine repose uniquement, ou même principalement, sur le développement des forces productives matérielles est non seulement un oubli. C’est une faute. Peut être s’agit-il d’une faute de traduction. Mais dans ce cas, elle serait de taille. Si le socialisme a une justification à notre époque, c’est bien pour la raison, au delà des considérations de justice humaine, etc…, que ce régime, eu égard à la planification qu’il permet, eu égard à l’abesnce d’appropriation privée sur de la dialectique laquelle il repose, est en mesure de développer infiniment les potentialités intellectuelles des êtres humains (les forces productives humaines) et pas seulement la production des choses (les forces productives matérielles).