l’impossible dialogue sur les réseaux sociaux ou Trump notre maître à tous.
Pour comprendre ce qui se passe surles réseaux sociaux et la nécessité dans laquelle je me suis trouvée de m’en abstraire, je voudrais décrire ce qu’il advient de l’un de mes derniers textes consacré à Staline, l’arbre qui cache la forêt. Un camarade l’a répercuté sur facebook, aucun des commentateurs, tel que j’ai pu en faire le constat ,n’a daigne lire le texte mais chacun y est allé de son stéréotype sur le sujet.
Personne je dis bien personne n’a pris la peine de s’intéresser à l’hypothèse qu’il contient à savoir que l’opération culte de la personnalité comme celle diabolisation relèvent du même “révisionnisme”.Il aurait fallu en passer par l’invention de “l’homme que nous aimons le plus” pour accepter sans mot dire le révisionnisme khrouchtchévien. Le tout dans un renoncement stratégique à construire le socialisme.
La conviction de Trump, qui ne sait ni raisonner, ni démontrer mais en appelle à ce que chacun croit savoir et table sur une méfiance généralisée est à l’oeuvre dans l’enfermement “communautaire” que réalisent les réseaux sociaux.
Les réseaux sociaux construisent peu à peu des familles d’opinion, par exemple communistes et sympathisants communistes. Ils entretiennent chez chacun des participants une paresse intellectuelle de plus en pus crasse, l’impossibilité qui va croissant de lire quoique ce soit qui ne soit pas une caricature ou un post de cinq lignes.
Puis on jette à l’intérieur du groupe quelque chose sans importance, mais capable de faire se jeter les uns contre les autres les individus ainsi enfermés : le voile, l’affaire Polanski, la chloroquine et c’est parti… Les insultes fusent, chacun s’implique et ne lit plus que les titres… Puisqu’il sait tout y compris qu’il faut boire de l’eau de javel pour éliminer un virus… ou qu’il est supérieur aux autres par son inculture, ce qui relève de la même logique…
danielle Bleitrach
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Flaconneche Serge
Cette « paresse intellectuelle » est un peu une tendance naturelle qu’il faut combattre mais malheureusement pas uniquement sur les réseaux sociaux. Il y a une sorte d’impunité à commenter les commentaires, invectiver. La rapidité avec laquelle fusent tous ces commentaires « définitifs « sous toutes les formes : entrefilets, dessins, photos, encadrés, chansons, blagues… ne sont pas propices à l’analyse, la réflexion, la tentative de réflexion. Il faut du temps pour assimiler. Enfin pour moi !
« Les réseaux sociaux construisent peu à peu des familles d’opinion… » C’est ce fonctionnement des réseaux qui interpelle, car derrière ce sont bien des hommes, des pensées qui ont présidés à leur construction. Ils sont issus d’une pensée capitaliste dominante. Leur utilisation ne peut qu’en être biaisée.
Ensuite c’est l’utilisation ou non, pour la lutte, de ces réseaux par un parti révolutionnaire qui doit être posée Et non pas comme comme je l’ai entendu lors d’une université d’été en « pourrissant » les posts des adversaires.
« Puis on jette … » Il me semble que c’est une vieille tactique pour détourner les regards, la pensée de l’essentiel mais démultipliée sur les réseaux sociaux. Après reste à découvrir et à combattre ce qu’il y a, se cache derrière ce « on » même si l’ »on » s’en doute !
ce qu’il a de bien avec tes textes, au delà de l’apport théorique c’est qu’ils sont une invitation à la réflexion
Bonne journée
Cyril Guenneteau
En somme, un peu comme ce que vous venez de faire : avoir une idée précise sur un sujet, partir du principe que …. , etc (pointe purement ironique et amicale à la manière FB).
Un fil de discussion sur FB ne conduira jamais à un véritable débat; mais, il permet néanmoins, lorsqu’on le veut, un échange contradictoire. Il est tout à fait exact que l’effet “guerre de chapelles” peut perturber la discussion; cela tient avant tout au choix de ses contacts.
Je constate que beaucoup de personnes n’ont pas encore accepté tous les codes liés à ce nouveau média : messages courts ( ce qui n’exclut pas la précision), clarté, expression “directe”, etc
Mais ces codes ne sont pas pour autant incompatibles avec l’argumentation.
Bien à vous.
Danielle Bleitrach
il me semble que ce que vous décrivez est plutôt twiter- le média favori de Trump- le problème n’est pas que l’on ne puisse plus lire plus de 10 lignes, mais bien que l’on iterviennen sur un sujet que ‘on a pas lu… en croyant tout savoir pour mieux conforter les stéréotypes… bref que l’on devienne sur tout un parfait troll.
Jean François DRON
tu as raison Danielle, nous sommes totalement parasité par l’idéologie communautaire qui nous vient des USA et qui sévit en France depuis maintenant 25 ans et plus.ayant fait ue formation en psycho dans une boite Us j’ai été confronté à ce problème et m’y suis opposé jusqu’au bout. Il est inacceptable que sous prétexte que X ou Y que l’on ne connais même pas dise ou fasse ceci ou cela pour qu’on nous impose de nous soumettre à çà . c’est ce que l’on appelle “le viol des foules par la propagande politique” celle dite commerciale ((la publicité) ne pas dissociable de la politique.Mais c’est vrai que c’est agaçant pour beaucoup de gens de se confronter à des individus comme nous communistes qui ayant suivi et analysé les évènements qui jalonnent l’histoire humaine leur répondent avec pertinence ace à leur totale inculture. Il est dur de faire comprendre que les capitalisme retournent sansscupules ll’ensemble de leurs méfaits pour les mettre sur le dos des pays socialistes ou les travailleurs en lutte pour leurs revendications.