Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Afonine à la radio « Komsomolskaya Pravda » : le KPRF œuvre pour rapprocher l’heure de la justice

Notez que nous sommes loin des opérations d’enfumage dans lesquelles l’UE et Trump tentent de croire qu’ils sont encore les maitres du jeu. Cette déclaration est fondamentale parce que comme celle de Lavrov que nous citons par ailleurs l’investissement des communistes russes ne s’arrête pas à ces simagrées mais reste sur le fond, à quelles conditions y aura-t-il pour la Russie comme tous les autres peuples une véritable victoire à partir de laquelle la paix peut être réelle. (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop pour histoireetsociete)

kprf.ru

Le premier vice-président du Comité central du Parti communiste russe, Youri Afonine, a participé à l’émission « Midi politique » sur la radio Komsomolskaya Pravda. Son interlocuteur était le chroniqueur A. P. Gamov.

Comme le veut la tradition, une citation de Guennadi Ziouganov a été diffusée en guise d’épigraphe à l’émission. Lors d’une conférence de presse consacrée à la fin de la session de la Douma, le leader du KPRF a déclaré : « Nous avons préparé un programme pour sortir le pays de la crise – le Programme de la Victoire, nous l’avons examiné lors du congrès, nous l’avons publié à cinq millions d’exemplaires et nous l’avons envoyé à tous les dirigeants. Je m’adresse aux membres du Conseil de sécurité et au gouvernement : je vous prie de bien vouloir l’examiner attentivement. Ce programme est étayé par un budget de développement supérieur de 10 000 milliards et par un ensemble de lois qui montrent qu’il est tout à fait réaliste. Nous avons organisé 19 auditions. Nous avons reçu le soutien des principales entreprises publiques, des gouverneurs et de l’Académie des sciences. »

Le thème du programme était le bilan de l’année 2025 qui s’achève. Youri Afonine a souligné que, lors de son discours à la fin de la session parlementaire, le leader du KPRF avait non seulement dressé le bilan de l’année, mais aussi soulevé des questions que le pays devra résoudre en 2026. Guennadi Andreïevitch a souligné que la tâche principale était de vaincre le néonazisme et le globalisme occidental qui le soutient, c’est-à-dire de repousser les forces qui tentent de détruire notre pays, de le priver de sa souveraineté et de s’emparer de nos ressources naturelles.

Youri Viatcheslavovitch a déclaré qu’un bilan très approfondi et argumenté de l’année 2025 était présenté dans l’article de Guennadi Andreïevitch Ziouganov « Une année de lutte pour la victoire », publié dans la Pravda et « Russie soviétique », et a conseillé à tous de se familiariser avec cet article.

Alexandre Gamov a proposé de commencer le bilan de l’année par l’opération militaire spéciale et les événements internationaux qui y sont liés.

Youri Afonine a souligné que de nombreux événements importants s’étaient produits dans le domaine des relations internationales, mais que c’était avant tout l’armée russe qui avait marqué l’histoire en 2025. En un an, elle a libéré plus de 300 localités et plus de 6 000 kilomètres carrés de territoire, notamment en chassant complètement l’ennemi de la région de Koursk.

Le premier vice-président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie a remercié le gouvernement et le peuple de la RPDC pour l’aide apportée dans cette lutte. Il a souligné que les soldats nord-coréens n’ont pas seulement combattu pour la libération de la région de Koursk, mais qu’ils apportent également leur aide au déminage des territoires libérés.

Youri Afonine a déclaré : « Le KPRF est aujourd’hui un parti combattant qui fait tout pour remporter la victoire. Les communistes et les membres du Komsomol se portent volontaires pour aller au front, 176 d’entre eux ont trouvé la mort. À la veille du Nouvel An, le KPRF a envoyé au front et dans les territoires libérés son 149e convoi. C’est déjà le deuxième convoi du mois de décembre. Ces convois ont acheminé au front des motos, des UAZ, des véhicules tout-terrain, des quadricoptères, de nombreux autres équipements, ainsi que des vêtements chauds et des sous-vêtements thermiques. Et comme ces convois sont pré-nouvel an, une partie importante de leur chargement est constituée de cadeaux pour les enfants : plus de 200 000 cadeaux de nouvel an qui seront remis aux enfants du Donbass, des régions de Koursk, de Belgorod et de Briansk. Outre les convois du parti qui partent de la région de Moscou, les organisations régionales du KPRF envoient leurs propres convois dans la zone de l’opération militaire spéciale. Le quartier général national des actions de protestation, dirigé par le vice-président du Comité central du KPRF, Vladimir Ivanovitch Kachine, joue un rôle essentiel dans la collecte des marchandises pour les convois et leur envoi au front. Au total, depuis 2014, les convois humanitaires du KPRF ont livré 300 000 tonnes de marchandises. Le parti aide également les soldats qui sont soignés dans les hôpitaux. Les communistes prennent en charge les familles des soldats morts au combat dans la zone de l’opération spéciale.

Un autre axe de travail est le programme de réhabilitation des enfants du Donbass marqués par la guerre. Ce programme a été lancé en 2014 à l’initiative de Guennadi Andreïevitch Ziouganov, Iosif Davydovitch Kobzon et Stanislav Sergueïevitch Govoouroukhine. Aujourd’hui, Alexandra Nikolaïevna Pakhmoutova participe à sa mise en œuvre. Déjà 25 000 enfants ont visité Moscou, ont vu ses principaux monuments historiques et musées, et se sont rétablis dans les sanatoriums de la région de Moscou.

Passant aux résultats de 2025 en matière de politique internationale, le premier vice-président du Comité central du Parti communiste de la Fédération de Russie a déclaré que cette année avait apporté de nombreuses surprises. La plus grande surprise a été le revirement majeur de la politique étrangère américaine, provoqué par l’arrivée au pouvoir de l’administration Trump. Les élites européennes et ukrainiennes ont été confrontées au fait que les États-Unis ne veulent plus financer le régime de Kiev. Plus encore : la Maison Blanche a proclamé son intention de régler le conflit ukrainien. Les dirigeants européens se sont retrouvés dans une position très inconfortable : ils ont en effet déclaré la guerre à la Russie, imposé des dizaines de milliers de sanctions contre notre pays, et comprennent désormais que sans la participation des États-Unis, tous ces plans sont voués à l’échec.

La nouvelle stratégie de sécurité nationale des États-Unis a également été une surprise. Dans celle-ci, la Russie, la Chine et la Corée du Nord ne sont plus déclarées comme étant le mal mondial et les ennemis de l’Amérique, comme c’était le cas sous Biden. D’autre part, cette stratégie formule de sérieuses critiques à l’égard de l’Europe : elle constate sa décomposition due à la poursuite effrénée de l’agenda « de genre » et à la migration incontrôlée.

Youri Afonine a constaté que Trump avait en fait proclamé le slogan « L’Amérique avant tout » et mettait en place une politique très pragmatique pour le mettre en œuvre. Il se lance dans la lutte pour les ressources de l’Arctique, tente de ramener l’Amérique latine dans la sphère d’influence de Washington, mène des guerres commerciales dans l’intérêt des capitalistes américains, revendique le leadership mondial des États-Unis, mais ne s’intéresse pas à la tentative vouée à l’échec de détruire la Russie avec l’aide de l’Ukraine.

Il est très important que, grâce à ce revirement de la politique américaine, un processus de négociation intense se soit engagé entre la Russie et les États-Unis. Le président russe a clairement déclaré lors de sa récente « ligne directe » : nous sommes prêts à conclure un accord de paix, mais les objectifs que la Russie s’est fixés depuis le début de l’opération militaire doivent être atteints. Cela peut se faire à la suite de négociations, et c’est la voie optimale. Mais si ce n’est pas le cas, les objectifs seront atteints grâce aux actions de l’armée russe. Le Donbass sera libéré. La Russie ne permettra pas l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN. Nous ne tolérerons aucune menace à notre sécurité.

Dans le même temps, la Russie, avec la Chine, les pays du BRICS et de la SCO, et plus généralement avec les pays du Sud, continue de construire un nouveau monde multipolaire.

Youri Afonine a souligné que les principes sur lesquels repose aujourd’hui la politique étrangère russe ont été proclamés par Guennadi Andreïevitch Ziouganov dès le début des années 2000 dans son ouvrage fondamental « La mondialisation et le destin de l’humanité ». Le leader du KPRF indiquait déjà à l’époque que tenter de suivre la politique occidentale n’augurait rien de bon pour notre pays, et que la Russie devait avant tout établir des relations avec le Sud global. En fait, Guennadi Andreïevitch a prédit et justifié la création d’une union internationale telle que les BRICS.

Ce faisant, le leader du PCRF a non seulement proclamé ces objectifs ambitieux en matière de politique étrangère, mais il a également orienté le travail international pratique des communistes russes vers leur réalisation. Le Parti communiste russe a réussi à rétablir des liens fraternels avec les partis communistes de Chine, du Vietnam, du Laos, de Cuba, d’Afrique du Sud et le Parti des travailleurs de la RPDC.

Le fait que la Russie et la Chine socialiste aient aujourd’hui atteint le stade d’un partenariat stratégique global dans leurs relations est en grande partie dû à Guennadi Andreïevitch Ziouganov. Ses relations étroites avec le dirigeant chinois Xi Jinping sont bien connues.

Youri Afonine a expliqué comment le KPRF poursuit sa ligne de politique étrangère dans le contexte actuel. En 2025, le Parti communiste a organisé deux événements internationaux majeurs qui ont été très bénéfiques pour notre pays.

En avril, les communistes russes ont organisé à Moscou le deuxième Forum antifasciste, auquel ont participé 160 délégations de 80 pays. Toutes ces délégations ont exprimé leur soutien à la lutte de la Russie contre le fascisme renaissant, qui a aujourd’hui établi ses quartiers en Ukraine, dans les pays baltes et dans plusieurs autres pays d’Europe. Et pendant les jours de célébration de l’anniversaire de la Grande Révolution d’Octobre, nous avons organisé le forum international « La vérité contre le fascisme ». Des journalistes et des politiciens intègres du monde entier s’y sont réunis pour discuter de la manière de contrer la machine de propagande de l’impérialisme occidental, qui sème le mensonge à travers la planète et attise la haine entre les peuples.

Youri Viatcheslavovitch a souligné qu’à part le KPRF, il n’y a pas d’autre force politique en Russie capable de rassembler et d’unir les représentants d’autant de pays. Et pas seulement de manière formelle, mais sur la base d’une idéologie commune puissante. Car presque tous les pays du monde ont des partis communistes et ouvriers. Et ces partis sympathisent avec notre pays. Bien sûr, cette sympathie est fondée sur le souvenir des événements du XXe siècle, sur l’énorme soutien que l’Union soviétique a apporté à la lutte de libération nationale et anticolonialiste de dizaines de peuples de la planète. Par la suite, l’URSS a grandement contribué au développement socio-économique et technologique des États de cette vaste région que l’on appelle aujourd’hui le Sud global. Par exemple, en République populaire de Chine, ce sont précisément les ingénieurs et les ouvriers soviétiques qui ont jeté les bases de nombreuses industries, en particulier celle de l’automobile.

Youri Afonine a expliqué qu’après le début de la guerre, certains partis communistes et ouvriers ont en partie cédé à la propagande bourgeoise de leurs États, qui dénigrait la Russie. Mais le KPRF et personnellement Gennadi Andreïevitch Ziouganov, qui jouit d’une immense autorité internationale, ont fait un travail considérable pour expliquer la position de la Russie. Nous avons expliqué que la guerre était, en fait, une lutte de libération nationale du peuple russe contre l’impérialisme occidental, qui, pendant 30 ans, a tenté d’imposer sa volonté à notre pays, nous a encerclés d’un anneau de régimes russophobes et a avancé la machine militaire de l’OTAN vers nos frontières. Ce travail des communistes russes a porté ses fruits : aujourd’hui, le mouvement communiste et ouvrier international est majoritairement en faveur de la Russie.

Pour conclure la discussion sur les questions de politique étrangère, Youri Afonine a déclaré que la Russie était prête au dialogue et à la coopération avec tous les pays. Dans le contexte du revirement de la politique étrangère américaine, de telles relations sont également possibles avec les États-Unis. Mais nous ne devons en aucun cas oublier que lorsque des sanctions occidentales massives ont été imposées à notre encontre, ce sont précisément la Chine, l’Inde et d’autres pays du Sud qui nous ont soutenus. Ces pays doivent rester nos partenaires stratégiques les plus importants.

Alexandre Gamov s’est étonné : comment le leader du KPRF parvient-il à résoudre simultanément les questions internationales les plus complexes, à exercer une grande influence sur la politique russe et à diriger un grand parti ?

Youri Afonine a répondu que Guennadi Andreïevitch Ziouganov avait beaucoup fait pour la Russie et qu’il pouvait à juste titre être considéré comme l’un des piliers de l’État russe. C’est un homme très expérimenté, porteur du grand héritage de l’ère soviétique. S’il parvient à accomplir autant de choses, c’est parce qu’il dispose d’un parti qui, sous sa direction, est devenu une force sociale puissante. Guennadi Andreïevitch a fait en sorte que le KPRF soit aujourd’hui le fruit de la fusion entre l’expérience colossale des dirigeants de la trempe soviétique et l’énergie de la jeunesse moderne. Ivan Ivanovitch Melnikov, Vladimir Ivanovitch Kachine, Nikolaï Mikhaïlovitch Kharitonov, Nikolaï Vassiliovitch Kolomeïtsev et Nina Alexandrovna Ostanina se sont formés en tant que cadres dirigeants dès l’époque soviétique. D’autre part, regardez combien de jeunes au sein du Parti communiste russe dirigent aujourd’hui des sections régionales et sont députés à tous les niveaux ! L’afflux constant de jeunes vers le Parti communiste est lié au grand intérêt des nouvelles générations pour l’époque soviétique et les idées socialistes. On tente de désorienter les jeunes avec des films et des séries antisoviétiques. Plusieurs ont été diffusés cette année, mais ils ont échoué, presque personne ne les a regardés, la société russe les a en fait ignorés.

Les gens, a déclaré le premier vice-président du Comité central du Parti communiste russe, veulent vraiment voir une image de l’avenir. L’idée socialiste donne aux gens cette image. En revanche, toutes les promesses du capitalisme à cet égard au cours des trois dernières décennies ont montré leur inviabilité.

Alexandre Gamov a posé une question sur les documents fondamentaux du KPRF, tels que le Programme de la Victoire et le budget de développement. On en a beaucoup parlé cette année. Comment peuvent-ils nous aider à vaincre nos adversaires extérieurs ? Que peuvent-ils apporter pour résoudre les problèmes internes et développer le pays ?

Youri Afonine a constaté que ces deux documents concentrent les principales idées créatives actuelles du KPRF. Et la viabilité de ces idées est confirmée par le fait qu’elles se frayent déjà un chemin. De nombreuses initiatives proposées précédemment par Guennadi Andreïevitch Ziouganov et la faction du KPRF à la Douma ont commencé à être mises en œuvre. Il y a quelques années encore, on nous répétait qu’il était hors de question d’introduire une échelle d’imposition progressive en Russie. Mais elle a été introduite, même si, selon le KPRF, elle est encore trop « plate » : les riches devraient payer encore plus, et les plus démunis devraient être exonérés de l’impôt sur le revenu. Il en va de même pour la nationalisation. Le KPRF en parle depuis longtemps. Qu’en est-il aujourd’hui ? Depuis deux ans, le parquet général la met effectivement en œuvre, contestant les actes illégaux de privatisation oligarchique des années 1990. La renaissance du complexe militaro-industriel bat son plein. Or, les communistes parlent depuis des années de la nécessité de renforcer le complexe militaro-industriel. Guennadi Andreïevitch et son parti se sont battus pour les entreprises de défense que les réformateurs libéraux tentaient de liquider. Dans le domaine de l’éducation, les autorités commencent également à écouter progressivement le KPRF. Elles ont déjà renoncé de facto au système de l’enseignement supérieur de Bologne.

Mais pour l’instant, les actions des autorités dans de nombreux domaines de la politique socio-économique restent insuffisamment cohérentes. Le programme « Victoire » et le budget de développement sont précisément ce qui permet de prendre un virage décisif vers le développement progressif du pays. Un tel virage devient de plus en plus nécessaire. Pour s’en convaincre, Youri Afonine a proposé d’examiner les statistiques socio-économiques. Ces dernières années, la croissance économique du pays a atteint 4 %, mais cette année, elle recule à environ 0,6 %. Si l’on exclut l’industrie de la défense, nous faisons en fait du surplace. Le taux directeur actuel de la Banque centrale nuit gravement au développement économique à long terme, freine les investissements et, par conséquent, la modernisation de la production. Prenons l’exemple de la construction de machines agricoles. Roskiselmash et l’usine de Kirov en sont les fleurons. Mais aujourd’hui, les agriculteurs n’ont pas assez d’argent pour acheter leurs produits. Pourquoi ? Encore une fois à cause du taux directeur, à cause de l’inaccessibilité effective des crédits. Et qu’en est-il de l’inflation ? Rosstat parle d’une inflation de 5 à 7 %, mais en réalité, les produits de première nécessité augmentent 2 à 3 fois plus vite. C’est pourquoi l’une des initiatives du KPRF consiste à limiter la marge commerciale sur ces produits. La hausse des tarifs des services publics vides les poches de la population et entrave la croissance économique. La solution réside dans la nationalisation des services publics.

Compte tenu de l’importance capitale des questions relatives à la limitation de la marge commerciale et à la nationalisation des services publics, les communistes les ont soumises à un référendum populaire. À celles-ci s’ajoutent les questions du retour des limites soviétiques de l’âge de la retraite et de l’adoption d’une loi fédérale sur les enfants de la guerre. 7,5 millions de personnes ont déjà participé à ce référendum, et plus de 90 % ont soutenu notre position sur les quatre questions.

Le premier vice-président du Comité central du KPRF s’est particulièrement attardé sur le thème de la démographie. Il a raconté qu’avant l’émission, il s’était entretenu avec le directeur de la célèbre ferme d’État Lénine, Pavel Groudinine. Pavel Nikolaïevitch a félicité les enfants de l’école de cette ferme d’État pour la nouvelle année et a souligné que sur les trente élèves de la classe, quinze étaient issus de familles nombreuses ! Et leur enseignante a elle aussi une famille nombreuse. Cela montre une fois de plus que cette entreprise publique est un îlot de socialisme et de bien-être social. L’exemple d’une seule ferme d’État nommée Lénine réfute la thèse selon laquelle le niveau de vie et le niveau d’aide sociale ne seraient pas importants pour la natalité. Ils sont même très importants ! Et pour que tout notre pays ressemble à la ferme collective nommée Lénine, il faut répartir équitablement les ressources financières. L’année dernière, nos banques ont réalisé 4 000 milliards de roubles de bénéfices, soit plusieurs fois plus qu’il y a quelques années. Il s’agit ni plus ni moins que de superprofits. Nous proposons une augmentation de l’impôt qui obligera les banques à partager cet argent avec l’État.

Les communistes ne considèrent pas comme justifiés l’augmentation de la TVA, l’abaissement du seuil d’application du régime fiscal simplifié pour les petites entreprises, l’atteinte au statut des travailleurs indépendants et l’augmentation des impôts pour ces derniers. Nous proposons d’autres moyens d’augmenter les recettes de l’État qui, contrairement à ceux mentionnés ci-dessus, ne freineront pas la croissance économique.

Toutes ces propositions, a résumé Youri Afonine, constituent le Programme de la Victoire, et le budget de développement indique où trouver l’argent pour le mettre en œuvre. En effet, les propositions budgétaires des communistes permettent dès à présent d’augmenter les recettes du budget de l’État de 10 à 15 billions de roubles.

Le premier vice-président du Comité central du Parti communiste russe a souligné que le caractère réaliste du Programme de la Victoire ne fait aucun doute, notamment parce que bon nombre de ses éléments ont déjà été mis en œuvre dans la pratique. Il s’agit notamment des entreprises publiques dirigées par les communistes, telles que la ferme d’État Lénine (Pavel Groudinine) et les fermes Zvenigovo (Ivan Kazankov), l’exploitation porcine d’Usolsk (Ivan Soumarokov) et d’autres, ainsi que les régions dirigées par des gouverneurs communistes, comme la région d’Orel (Andreï Klychkov), la République de Khakassie (Valentin Konovalov) et la région d’Oulianovsk (Alexeï Russkikh).

La question suivante d’Alexandre Gamov concernait les élections de 2026. Il a demandé : comment le KPRF s’y prépare-t-il ?

Youri Viatcheslavovitch a répondu que les communistes continuaient à œuvrer pour la mise en œuvre des principes suivants. Les élections doivent être un véritable mécanisme de changement de pouvoir dans le pays. La campagne électorale doit être une compétition entre des programmes qui doivent faire l’objet d’un large débat. Les équipes qui mettront en œuvre ces programmes doivent également être présentées. Et les résultats de la volonté populaire doivent être protégés de manière fiable contre toute manipulation.

Pour mettre en œuvre ces idées, les communistes proposent au pays d’adopter le code électoral élaboré par le KPRF, qui garantit des élections transparentes et honnêtes. En attendant, le parti se prépare très sérieusement à la campagne de 2026, notamment aux élections à la Douma. Le groupe de candidats qui se présenteront pour le KPRF dans les circonscriptions uninominales est déjà pratiquement constitué. Les communistes présentent aux électeurs le programme « Victoire » et les programmes sectoriels du KPRF. Le parti participe actuellement très activement à la formation des commissions électorales. Et d’ici septembre 2026, nous aurons formé des centaines de milliers d’observateurs.

En conclusion, Youri Afonine a souhaité à tous les auditeurs de la radio « Komsomolskaya Pravda » une bonne année. Il a exprimé l’espoir que 2026 serait une année décisive et apporterait des changements radicaux pour le mieux. Et le KPRF fera tout ce qui est en son pouvoir pour rapprocher le moment que l’on pourra appeler l’ère de la justice.

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