Nagy István 11.11.2025.
L’auteur de cet article est on le voit dubitatif, il est vrai que l’on peut résumer le plus clair du deal entre Orban et Donald Trump au constat que ce dernier a accepté d’accorder à la Hongrie une dérogation aux sanctions américaines, donc ses propres sanctions liées au pétrole russe, tout en louant le Premier ministre Viktor Orban, de manière appuyée pour sa politique anti-immigration qui tranche avec le laxisme avec L’UE. Donc Viktor Urban, qui s’obstinait avec une certaine lucidité à dénoncer le fait que l’UE forçait des nations qui ne demandait rien à personne à se faire la guerre contre ses propres intérêts… Il en était à accuser ouvertement Macron de faire la paire avec Zelenski en matière de corruption et non sans bon sens dénonçait la manière dont plus personne ne concevait la diplomatie autrement que dans l’escalade conduisant à un conflit majeur… Toutes choses qui recueillait à ce titre l’assentiment de ceux qui étaient revenus de toutes leurs illusions sur pareille classe politique et qui cherchaient le moins pire… Mais voilà que parce qu’il est étranglé par l’UE, Orban a néanmoins pactisé avec le diable, le chef d’orchestre de cet étrange Etat, dont bien des peuples vous diront que faute d’avoir la moindre confiance dans celui qui est en face cela tourne au massacre généralisé… Les Etats-Unis et notre commentateur sait que l’ on n’obtient pas ce genre de faveur des USA, sans que cela vous coûte très cher, en particulier en défense du capitalisme et de leurs intérêts. C’est la même découverte que fait le fou furieux argentin… Bref ! à la veille d’une élection, Orban est en pleine déstabilisation… mais il n’y a pas que lui…
Comme le note très justement une de nos lectrices les plus attentive Martine Garcin, cet article sur le pacte d’Orban avec le diable Trump pour tenter de sauver le capitalisme complète un précédent article sur « la création de l’Internationale fasciste » officialisée lors du vote à l’ONU sur le blocus de CUBA :
https://histoireetsociete.com/la-creation-de-linternationale-fasciste-a-ete-officialisee-a-lonu-par-comaguer/
ce genre de texte dit l’impasse dans lequel peut se trouver un Hongrois, qui a l’impression de ne pas cesser de se faire avoir… Il s’est fait avoir en croyant au socialisme du goulash contre l’URSS, puis par l’UE au point que Orban lui a presque paru le moins pire.. Il valait mieux un conservateur comme Orban qu’un socialiste qui achèverait de le dépouiller de ce qu’il restait du socialisme et ferait de la militarisation contre la Russie l’essentiel d’une politique ruinant le pays… De surcroit dans le fond le wokisme comme seule conquête démocratique lui paraissait le comble de l’escroquerie… Mais voilà que Orban au nom de tout cela se jette dans les bras de Trump, que faire à la veille des législatives : aller soutenir le pire à savoir le candidat pro-européen? Mais je vous conseille de lire ce texte, il vous dira pourquoi on ne peut pas en rester ni à la démocratie à la mode de la gauche européenne, ni penser que les conservateurs sont une solution autre qu’un syndicat de faillite qui tente un nouveau mode de fonctionnement pour sauver le capitalisme. j’ajouterai que l’on ne peut aujourd’hui penser qu’il y a concurrence dans la manière de sauver le capitalisme, les « démocrates » et ceux à la Macron, ursula von der Leyen et autres dont les peuples veulent se protéger en se jetant tels des gribouilles dans l’autres capitalisme atlantiste, celui de Trump, avec dans le fond une simple opposition sur les moeurs…

Bref dans cette guerre des nerfs, il ne reste plus qu’à accuser son adversaire ou son allié au choix, au point où on en est pourquoi s’en priverait-on ?- d’être un nouvel Hitler… Ou staline ce qui a tendance à être pire aux yeux des vertueux « démocrates »? Cette affrontement entre tous, n’a qu’une finalité ,éviter que la politique soit autre chose que l’art et la manière de développer une concurrence effrénée pour savoir celui qui sera le plus capable de défendre le capitalisme et l’impérialisme, les uns penchent pour Obama et les autres expliquent qu’il a foutu un tel bordel que la seule solution c’est de tenter de réparer les dégâts à la Trump… Mais bien sur en Hongrie, comme en France, il n’y a pas pour le moment une seule force politique qui soit là pour défendre l’idée qu’il faut se donner les moyens de changer de système… Résultat quand une société n’a plus aucun principe fédérateur, plus aucune perspective que de tenter de perdurer c’est ce que l’on appelle l’anomie avec toute l’impossibilité au collectif… Je me demande ce que je fiche là et si j’y resterai longtemps . Surtout quand le sport local est devenu d’insulter et d’en faire baver à des gens comme moi… Danielle Bleitrach
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La récente rencontre entre le Premier ministre hongrois et le président américain est incontestablement un événement historique.
Jamais dans l’histoire un gouvernement hongrois n’a tenté de lier à ce point le sort de la Hongrie aux États-Unis comme vient de le faire le gouvernement Orbán. Les dirigeants hongrois se rendaient généralement à la Maison Blanche. Il y avait aussi le commerce, les investissements américains plus ou moins grands. Et depuis que nous sommes devenus membres de l’OTAN, il convient de s’adapter aux Américains dans le domaine militaire.
Le gouvernement Orbán a beaucoup misé sur la carte américaine. Pas tout, mais beaucoup.
Il espère être protégé contre les attaques de plus en plus brutales de l’UE, et qui sait, à très long terme, il faut prévoir que l’alliance américano-hongroise pourrait être une bouée de sauvetage dans un monde sans l’UE.
Avec le vent arrière américain, il est plus facile d’assurer la stabilité financière actuelle du pays. Et les investissements américains sont considérés comme un pilier essentiel de notre développement à long terme.
Le sommet actuel est également un événement historique, car jamais auparavant une administration américaine n’avait attribué un rôle aussi important à la Hongrie. Nous avons été l’un des alliés de l’OTAN qui ont réussi à nous impliquer dans diverses opérations de l’OTAN avec des intérêts américains. Après tout, nous ne nous sommes pas éloignés des Américains en Afghanistan pendant vingt ans. Mais nous n’étions pas les personnages principaux. Nous n’aurions pas pu faire corps avec la Pologne ou la Roumanie.
Les dirigeants américains actuels ont besoin d’alliés idéologiques, de gens qui veulent résoudre la crise du capitalisme selon le même mode qu’eux. Trump est devenu président avec la promesse de sauver le capitalisme américain. Il a envoyé un message aux Européens en expliquant qu’il les sauverait après avoir sauvé l’Amérique, mais qu’ils devaient le suivre. Trump est à la recherche de personnes partageant les mêmes idées, mais il n’en trouve pas beaucoup.
Lui et le Premier ministre hongrois se comprennent à moitié. Mais le fait est que l’application du modèle capitaliste d’État a été couronnée de succès en Hongrie. Le gouvernement Orbán a surmonté le covid, le chômage de masse et a maintenu la stabilité du système capitaliste sans recourir à la violence.
Les Américains avaient probablement l’intention que la Hongrie joue un rôle important en tant qu’avant-poste. S l’on suit les événements, la Hongrie pourrait être le centre de distribution des mini-centrales nucléaires américaines, un pilier important de la vente de produits militaires américains en Europe de l’Est.
Soyons honnêtes, nous savons très peu de choses sur ce qui s’est exactement passé à Washington. Le sommet a été préparé pendant des mois. Le secrétaire d’État et ses adjoints se sont rendus en Amérique à de nombreuses reprises. Le chef d’état-major a également voyagé et négocié avec les dirigeants militaires américains. Le chargé d’affaires des États-Unis à Budapest s’entretenait régulièrement avec presque tous les membres essentiels de la direction hongroise. Tout cela indique que les négociations n’ont pas été faciles et que les négociateurs hongrois ont essayé de trouver des solutions acceptables.
La coopération nucléaire est un domaine nouveau, mais jusqu’à présent, ils n’en sont arrivés qu’au point de signer une lettre d’intention. Eh bien, oui, dépenser 20 milliards de dollars pour des mini-centrales américaines n’est pas une chose facile.
Les lignes de la coopération militaire sont assez claires. Nous achetons des armes américaines, ce qui contribue certainement aux profits de l’industrie militaire américaine. Le plan de transformation du système des traités militaires suggère que la Hongrie est de plus en plus intégrée dans les projets militaires américaines. Les récents exercices militaires ont également montré qu’en cas de guerre, le territoire hongrois et le système de santé hongrois peuvent jouer un rôle important.
Évidemment, nous en apprendrons beaucoup plus sur le réunion, e, attendant mieux vaut ne pas donner dans des spéculations sans fondement La grande question est seulement de savoir ce qui se passera après Washington.
La société hongroise accepte-t-elle un tel renforcement des relations avec les États-Unis ? Aujourd’hui, il ne s’agit plus seulement du « coin américain » qui fonctionne dans les universités hongroises. C’est bien plus que cela : une intégration organique dans les plans américains.
Le peuple hongrois accepte-t-il ce que les nouvelles relations américano-hongroises coûteront et cher à la Hongrie ? De toute évidence, beaucoup de gens seront heureux du rétablissement de l’exemption de visa. N’oublions pas qu’il n’y a pas que les riches qui voyagent ! De nombreux Hongrois ont des enfants et des parents là-bas.
Qu’adviendra-t-il de l’Ouverture Orientale ? Comment la Russie réagira-t-elle au fait que nous cédons à la pression américaine et que nous nous tournons à long terme vers des sources d’énergie américaines ?
Comment cela affecte-t-il les relations politiques entre la Hongrie et la Chine ? Cela renforce-t-il ou affaiblit-il la confiance mutuelle, sans laquelle nous n’aurions pas fait de tels progrès dans le domaine économique ?
Quelles sont les perspectives de fin de guerre en Ukraine ? Sont-ils ouverts du tout ? Bien sûr, les déclarations américaines parlent de paix, et les actions visent à poursuivre la guerre.
Quiconque pense à la Hongrie comprend évidemment que les dirigeants hongrois sont dans une situation où ils n’ont pas le choix.
Le gouvernement est déjà allé plus loin avec les prestations sociales. Dans le système capitaliste, il n’est pas possible d’enlever continuellement au capital.
Le maintien de la stabilité financière est une tâche très importante et les dangers n’ont pas été écartés.
La pression constante de l’UE libérale est écrasante, et il est difficile de dire si des forces patriotiques occuperont Bruxelles.
La guerre se poursuit et la Hongrie n’en détermine pas le cours.
Il est difficile de dire quelle sera l’issue à long terme de la nouvelle alliance américano-hongroise.
Un discours honnête aiderait à bien des égards. Et pas seulement parce qu’il y aura des élections dans quelques mois.
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Martine Garcin
Cet article sur le pacte d’Orban avec le diable Trump pour tenter de sauver le capitalisme complète un précédent article sur « la création de l’Internationale fasciste » officialisée lors du vote à l’ONU sur le blocus de CUBA :
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