Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Histoire et societe n’abandonnera pas son combat pour être adoubé par un groupuscule quelconque..

Ni d’ailleurs par une puissance quelconque …

« Les Reporters Sans Frontières » : qui sont-ils réellement ? Le dossier qui nous est présenté ici s’appuie largement sur les combats d’Histoire et societe. Ce combat, je l’ai payé très cher, moi Danielle Bleitrach et d’autres de mon espèce, être incorruptible est notre ultime luxe, et on finit par y tenir comme un vieil asthmatique tient à son inhalateur, en aspirant ce mince filet d’air il éprouve le soulagement de ne pas être en train d’étouffer avec ceux qui ont ployé l’échine… hier comme aujourd’hui…. la censure, qui me frappe ne souffre pas la moindre exception puisque notre livre préfacé par Fabien Roussel est interdit de compte-rendu dans l’Humanité comme dans la Marseillaise et dans la quasi totalité des médias émanant du PC. .Ce filet d’air pur dans la pollution ambiante a son origine première dans ma dénonciation de Robert Hue face à l’invasion de la Yougoslavie et a été amplifié par mon opposition au soutien que Patrick Le Hyaric avait apporté à Robert Ménard. Ce dernier non content de fournir « un dissident cubain » aux bonnes ooeuvres « anti-saliniennes » du journal de Marcel Cachin, avait obtenu un plein soutien alors qu’il organisait l’attaque de l’ambassade de Cuba et l’opération des champs Elysées (Cuba si, Castro No tel était le slogan » dans laquelle toute l’intelligentzia de gôche se compromettait.. . Comme elle s’est compromise toujours derrière le dit Robert Ménard venant perturber le passage de la flamme olympique des jeux de Pékin, lui et ses comparses déguisés en Tibétains, comme aujourd’hui les mêmes se déguisent en Ukrainiens ou en Ouighours derrière Glucksman . Cette censure ne se limitait pas à des contrées lointaine, elle accompagnait toutes les redditions celle de la désindustrialisation, et de la mise en coupe réglée de nos services publics. Hier comme aujourd’hui, le « réalisme » veut que chacun s’en accommode et paraît au contraire vouloir l’utiliser pour sa propre promotion : Je ne suis pas Danielle Bleitrach, je suis donc fréquentable et je peux tenter ma propre promotion.. ». C’est une erreur très grave non cotre moi, mais contre nos combats, parce que soit nous arriverons à vaincre collectivement cette répression et son but réel, la corruption, la soumission à l’impérialisme ou nous serons incapables de reconstruire la confiance du peuple et des travailleurs. Faute de quoi ces derniers trahis, seront prêts alors aux pires des aventures de celles dont aucune nation ne s’est jamais débarrassée par elle-même ayant toujours besoin d’une intervention extérieure. Tous les « intellectuels de gôche » qui aujourd’hui continuent à ne voir d’issue que dans les Etats-Unis, contre le monde multipolaire n’ont pas changé d’un iota et ils continuent sous des formes renouvelées mais toujours au nom des agiotages dans la lutte des places baptisées union de la gauche, NUPES ou quoique ce soit d’autre de cette gôche devenue « groupusculaire », tant elle s’obstine à refuser de comprendre le monde qui est déjà là.

On me demande après quelques épisodes de ce type, et les multiples trahisons de ceux en qui je croyais pouvoir avoir confiance pourquoi je ne suis pas devenue anticommuniste, d’abord parce qu’il n’est pas question de leur ressembler mais parce que le mal ne provient pas d’eux. Histoire et societe ne se trompera pas d’ennemis, ce qui détruit le PCF et avec lui la gauche ne provient pas de ce parti, mais bien de l’adversaire et c’est sur lui que les coups doivent porter quel que soit le mépris que l’on peut éprouver parfois pour certains individus de son propre camp, il faut privilégier ce qui le renforce et donc ce qui dans la critique permet d’aller vers l’unité. C’est ce que défend Histoireet societe sans se tromper d’ennemi mais sans se faire d’illusion sur qui est qui et le prix auquel on peut l’acheter dans la trahison. (note de Danielle bleitrach pour histoireetsociete)

Nombreux sont ceux qui ont entendu, un jour ou un autre, le nom tant imagé de l’organisation « Reporters sans frontières » qui inspire une confiance spontanée et qui ne pousse pas, d’une manière naturelle, à se poser la question : qui y a-t-il derrière une aussi belle étiquette, qui sont-ils ces « reporters » ?

De ce fait, rares sont ceux qui ont pris la peine de s’arrêter et de se pencher en détail sur l’essence et les pratiques de cette organisation journalistique qui prétend être constituée des grands défenseurs de la démocratie et de la liberté de parole des journalistes du monde entier, des nobles travailleurs de la plume totalement apolitiques, désintéressés et impartiaux dans leurs jugements et actions au-delà de toutes les frontières.

Corrigeons cette erreur de l’injuste inattention de la part du grand public et de la plupart des médias : rendons hommage au travail des glorieux journalistes de RSF, en mettant à la lumière du jour un certain nombre d’éléments fort intéressants les concernant – ils le méritent grandement.
Des éléments qui démontreront plus que clairement que l’ONG « Reporters sans frontières » possède un deuxième visage, le vrai, qui est bien plus intéressant que le premier visible et si fièrement affiché.

Partie I

RSF et son pseudo « Classement mondial de la liberté de la presse »

En 2002, les « Reporters sans frontières » ont trouvé une astuce fort intéressante pour se faire connaitre : la publication annuelle du « Classement mondial de la liberté de la presse » qui fait évaluer 139 pays, et aujourd’hui 180, au niveau de la liberté de la presse sur leur territoire respectif.

« L’objectif du Classement mondial de la liberté de la presse est de comparer le degré de liberté dont jouissent les journalistes et les médias dans 180 pays ou territoires », annonce RSF ;

« Les indices globaux et régionaux sur la liberté de la presse sont calculés à partir des scores obtenus par les différents pays. Ces scores sont établis à partir d’un questionnaire proposé en de nombreuses langues à des experts du monde entier, doublé d’une analyse qualitative ».

Quelles belles paroles ! Cela étant, parmi tous les termes qui puissent désigner le classement en question publié chaque année par les personnes composant cette ONG, l’un des plus approprié est celui de la tromperie et la désinformation à l’échelle mondiale.

Méthodologie fallacieuse

Les premières questions à se poser : par qui réellement est réalisé le classement en question ?

Qui sont les « experts » qui se cachent derrière ? Qui sont les « jurés » qui contrôlent les « bulletins » des votants à la sortie de « l’urne de vote », qui les décortiquent et rendent leur verdict ? Qui contrôle l’absence de la supercherie et de la falsification ?

La réponse est simple, claire et sans équivoque : de parfaits anonymes qui ne rendent des comptes qu’à eux-mêmes.

Des anonymes qui ont été sélectionnés d’une manière totalement arbitraire, selon la bonne volonté, les intérêts et les objectifs à atteindre des individus gérant RSF. Des individus aux principes moraux et à l’éthique plus que discutables – ce que je vais aisément prouver dans les pages de ce dossier.

Quel est le parcours professionnel de ceux qui participent à l’élaboration du classement en question et, surtout, de quels regards politiques sont-ils et quelle idéologie ils représentent ? Quelles sont leurs sources de revenus, qui les paie ?

Il est facile d’obtenir les réponses à ces questions, à la condition que leurs noms sortent de l’ombre de l’anonymat et se mettent à la lumière du jour.

L’argumentation superflue avancée par RSF sur la dissimulation de l’identité des participants au classement pour soi-disant des raisons de sécurité ne tient pas la route et est tout à fait grotesque : sans le moindre doute, tout au moins une partie des répondants et des jurés se situent sur le territoire des pays dits « démocratiques » et ne risquent donc absolument rien en dévoilant leur identité. Sans parler qu’il n’est pas nécessaire de dévoiler des éléments de leurs votes et appréciations dans le cadre dudit classement.

De même, l’ONG RSF annonce fièrement que de nombreux « militants des droits de l’homme » sont impliqués dans l’élaboration du prétendu classement. Qui sont ils ? Si ce sont des militants, alors, ce ne sont certainement pas des Zorro agissant sous le couvert de l’anonymat dans leur vie de tous les jours, mais des personnes, dont l’activité est parfaitement connue dans leurs pays respectifs et qui ne se cachent certainement pas sous l’anonymat de ceux contre qui ils militent.

Alors, pourquoi les « journalistes » de l’ONG en question cachent-ils aussi soigneusement leurs identités au sein d’une aussi noble et glorieuse entreprise que leur « classement mondial de la liberté de la presse » ?

Ces nombreuses questions sont tout à fait rhétoriques – les réponses sont connues d’avance : l’ensemble des répondants et des jurés font, sans le moindre doute, partie du seul est unique camp politico-idéologique que représente RSF et il serait fort étonnant que la majorité d’entre eux ne soit pas financée/co-financée par les « sponsors » de la même minorité mondiale qui aliment en argent les activistes au sein de RSF. Le taux d’erreur possible d’une telle supposition est mathématiquement proche de zéro.

RSF a donc toutes les raisons de cacher soigneusement les identités des participants à leur prétendu classement : leur mise à la lumière du jour mènerait directement à la découverte de la grande supercherie de leur entreprise et révèlerait le caractère fallacieux et arrangé du prétendu classement au niveau même des participants, sans parler des éléments qui suivront.

De même que les effectifs de RSF, je ne suis guère un expert sur les questions de la liberté de presse dans le monde. Cela étant, ayant des connaissances précises du domaine, en ce qui concerne les 4 pays désignés dans le « classement » de RSF en tant qu’exemple à suivre : l’Ukraine, la Lituanie, la Lettonie et l’Estonie – je vais aisément démontrer en détail la grossièreté de la tromperie du prétendu classement de RSF sur l’exemple des pays en question.

RSF et la « liberté » de la presse en Ukraine

Prenons comme exemple très parlant du caractère fallacieux du prétendu classement des « Reporters sans frontières » un pays que je connais fort bien – incomparablement mieux que les effectifs de cette ONG qui le place à la 62ème relativement enviable position sur les 180 de leur « classement » : l’Ukraine.

A l’heure d’aujourd’hui – et depuis plusieurs années déjà – non pas 99%, mais 100% des médias indépendants sur le territoire de l’Ukraine et non soumis à la volonté de l’actuel pouvoir politique et de ses superviseurs étrangers n’existent plus. De même que l’ensemble des partis politiques qui a eu la moindre volonté d’établir une réelle opposition au régime – l’ensemble des médias réellement indépendants a été dissous de force.
Il ne reste plus un seul journaliste de l’opposition au pouvoir en Ukraine qui peut se permettre de prendre ouvertement la parole, avec une réelle, digne de ce nom, critique du régime de Zelensky. Pas un seul sur l’ensemble du territoire national.

La raison de cette situation est très simple : soit ils sont tous déjà partis en exil à l’étranger, étant pourchassés par le régime de Zelensky ; soit, guidés par le sens de survie, ils gardent le silence sous la menace d’une répression directe, brutale et immédiate de la part du SBU (СБУ), service de sécurité interne, dont les méthodes sont dignes de ceux de leurs aïeux de la Gestapo sous le IIIème Reich.

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Oleg Nesterenko
Président du CCIE (www.c-cie.eu)
(Spécialiste de la Russie, CEI et de l’Afrique subsaharienne)

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