Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Trump instaure une semaine de l’anticommunisme…Grotesque …

Nous sommes dans le temps de la parodie, quand il ne reste plus qu’à feindre ses peurs comme ses engouements… Quand la pensée religieuse, celle de la fin de l’occident se pare d’une vision apocalyptique religieuse: « Les anges viendront et sépareront les bons des méchants » (Math, 13.49) qui ne prétend même plus masquer les vices de l’avidité la plus sordide. Il ne reste plus qu’à inventer l’ennemi dans un monde totalement réduit à l’individualisme forcené, à l’absence totale de projet dans lequel le communisme est devenu au meilleur des cas l’art et la manière de conserver la mairie de New York pour un social démocrate et celle de Becon les Bruyères pour des partis qui ont tout renié de la moindre perspective socialiste. Les faibles cerveaux se travestissent eux-mêmes en ces « anges » et depuis leur écran d’ordinateur, ils vont de par le monde pour séparer les justes des méchants. Ils se sont à ce point imprégnés de l’idée du bien et du mal qu’ils sont incapables de la moindre analyse de classe, le PDG de Shein a les yeux bridés cela suffit pour en faire la représentation de Satan dans la mondialisation, le péril jaune, le péril rouge, la chère (à tous les sens du terme ) petite Ukraine contre la nouvelle incarnation de Staline… des Satans en chair et os face auquel on se veut la providence divine partout la différence entre pauvre et riche disparait sous l’idée du bien et du mal qui justifie tous les châtiments et les vagues références à ce que fut une analyse matérialiste deviennent de simples préjugés ouvriéristes anti-intellectuels qui – quel que soit leur degré d’asservissement accepté sont dans un tel système de toujours trop penser… (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Donald Trump lors d'un match de football américain dans le Maryland le 10 novembre 2025

Donald Trump lors d’un match de football américain dans le Maryland le 10 novembre 2025© Mandel NGAN

Donald Trump a publié une proclamation établissant une semaine de « l’anti-communisme » aux Etats-Unis, un texte attaquant au passage ses adversaires progressistes.

Ces proclamations, par lesquelles les présidents américains mettent en valeur des thématiques qui leur sont chères pour une journée ou une semaine, ont surtout une valeur de signal politique.

La « semaine de l’anti-communisme » a ainsi eu lieu du 2 au 8 novembre, sur la base d’une proclamation signée le 7 novembre, alors qu’elle était donc presque finie.

Dénonçant « l’une des idéologies les plus destructrices de l’histoire », le républicain de 79 ans écrit, dans ce texte diffusé par la Maison Blanche: « Aujourd’hui de nouvelles voix répètent de vieux mensonges, en les déguisant sous des expressions telles que  +justice sociale+ ou +socialisme démocratique+ », le courant dont se revendique Zohran Mamdani, élu maire de New York mardi dernier, le 4 novembre.

« Leur message reste le même: renoncez à vos libertés, faites confiance au pouvoir du gouvernement, et échangez l’espoir de la propriété pour le confort vide de la surveillance », affirme encore Donald Trump.

Le président américain a déjà qualifié Zohran Mamdani de « communiste », et déclaré dans un discours, après l’élection de ce dernier, que les Américains faisaient face à un « choix entre le communisme et le bon sens ».

Le futur maire de New York l’a défié publiquement le soir de sa victoire à l’élection municipale, en lançant: « Donald Trump, puisque je sais que vous regardez, hé bien: +montez le son!+ ».

aue/ev

Ce cirque pourrait être simplement risible et il ne faut pas se priver de rire, parce que comme le disait Lénine l’ironie et la patience sont les deux vertus du bolchevique… Mais il y a deux MAIS… L’empire est battu tout en ayant un gros potentiel de nuisance : essentiellement sur deux points… qui comme l’anticommunisme font plus ou moins consensus au niveau des « élites » qu’elles soient du clan républicain démocrate:

Le premier est de jouer le krach mondial qui épuiserait une partie de la dette aux frais des petites gens et d’un capitalisme d’épargnants et de PME. C’est un véritable séisme aussi meurtrier qu’une guerre qui est mis en oeuvre et que tente d’endiguer le monde multipolaire…

Le second Le chef du Pentagone compare la situation mondiale actuelle à celle de 1939, lorsque la Seconde Guerre mondiale a commencé a été décrit par le chef du pentagone qui le 8 novembre. /TASS/. Le chef du Pentagone, Pete Hegseth, a comparé la situation actuelle dans le monde à celle de 1939, lorsque la Seconde Guerre mondiale a commencé, selon la chaîne YouTube Forbes Breaking News.

« C’est un moment de 1939. Ou, espérons-le, un moment de 1981. Un moment d’urgence croissante. Les ennemis se rassemblent, les menaces grandissent. Vous le ressentez, je le sens », a déclaré Hegseth vendredi, alors qu’il fréquentait l’Université de la Défense nationale à Washington.

« Si nous voulons prévenir et éviter la guerre, ce que nous voulons tous, nous devons nous préparer maintenant », a déclaré le chef du Pentagone, ajoutant que les adversaires potentiels des États-Unis, qu’il n’a pas nommés, ne restaient pas les bras croisés.

En 1981, les États-Unis ont imposé des sanctions contre l’URSS en réponse à l’introduction de la loi martiale en Pologne à la suite des grèves du syndicat Solidarnosc.Ils l’ont fait au nom d’une idéologie dite néo-libérale, d’une « révolution conservatrice » inaugurée au Chili quand les « Chigago boys  » avançaient derrière l’ange du bien qu’était Pinochet contre l’ange du mal le gouvernement d’Allende (ils ont même à l’époque prétendu avoir découvert dans les papiers d’Allende son affiliation à un réseau pédophile… pendant ce temps dans les stades et les prisons la torture la plus atroce était licite comme à Guantanamo… Et ils ont trouvé des « vertueux » pour mener le combat du bien contre le mal l’URSS…

Là aussi au-de la de la bigoterie imbécile des vassaux de l’empire, et de leur dénonciation jusqu’à l’absurde (dans le cas de shein comme de la guerre en Ukraine et partout dans le monde) , de leur censure, il faudra bien se poser la question de qui est à l’origine de la menace?

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