Ce que l’auteur de cet article critique, Didier Gosselin, de l’Isère, est fort juste et modéré vu le scandale des FAITS. Il y a un nombre grandissant de communistes, trop peu encore malheureusement, qui s’étonnent de la manière dont l’Humanité soutient avec ardeur tous les Ukrainiens antistaliniens qui sévissent dans l’art cinématographique. Font-ils le lien avec les preuves que nous avons apportées du fait que Vadim Kamenka, le responsable de la politique internationale de l’Humanité, en liaison avec la Commission internationale du PCF, et bien d’autres individus qui ne sont élus par personne, ont imposé au PCF comme dans le syndicat, la vie associative, leur « ligne » antisoviétique en priorité. Cette ligne est d’autant plus scandaleuse qu’elle s’assortit d’une censure sans complexe sur l’actualité des partis communistes dans le monde multipolaire. Une censure qui frappe en particulier notre livre préfacé par Fabien Roussel mais qui de fait englobe la plupart des partis en particulier celui de Chine. Quitte à créer des contrefeux pro-européens, atlantistes toujours, prônant la social démocratisation et l’hostilité au communisme. Ils sont très actifs, et s’appuient sur l’état de la gauche, sur celui surtout du PCF. Ce qui fait que toute la gauche a attaché son nom et ses intérêts à ces protégés de l’OTAN. Ce que l’on sait moins, et c’est pourtant le plus intéressant, c’est qui finance ces « chefs d’œuvre » grotesques … avec tout le système de diffusion qui va avec… Nous avons vu à propos du PDG de Shein les liens étroits entre le capitalisme financier, ses plateformes, ses actionnaires et la main mise sur les médias, cela va des aides à la production jusqu’à la diffusion du produit avec ses relais dans tout le système médiatique et s’emparer de titres comme ceux de la presse jadis communiste, de leurs rédacteurs est la première nécessité. Après la publicité est aisée à obtenir comme la censure de livres comme le nôtre… (Le fait est que n’avoir à se mettre sous la dent que l’épouvantail de Staline mort en 1953 pour interdire tout débat sur le monde multipolaire et sur ce que propose la Chine dit à quoi ces journalistes et leurs bailleurs de fond sont réduits pour empêcher toute renaissance d’un parti communiste. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Un de plus ou un de moins… Staline est probablement celui qui a occasionné le plus de films à son encontre… je n’ai pas de statistiques ni fait de comptes mais…
Le film de Loznitsa, promu par l’Huma du 5 novembre, n’échappe pas à la règle qui consiste à s’aligner sur la thèse officielle du tyran monstrueux porteur d’une idéologie monstrueuse évidemment…
Le réalisateur ukrainien qui a déjà proposé « Maïdan » et « Donbass » ne cache ni sa détestation de Poutine ni sa proximité avec le courant nationaliste ukrainien du Maïdan. Pour lui, il s’agit juste d’un peuple qui renoue avec son identité (lu dans un autre article)… Pour lui encore, et c’est le titre de l’article de l’Huma, il s’agit « de plonger dans l’histoire pour éviter qu’elle se reproduise »… Ah bon ? On résume : ce cinéaste est ukrainien et il parle de la purge stalinienne de 1937, les goulags, les morts, les persécutions, pourquoi pas ? même si on attend désespérément des recherches historiques contextualisées voire contradictoires ce qui n’a jamais été le cas, du moins officiellement et vers un large public. On passe sur la complaisance du journaliste de l’Huma qui n’a manifestement pas creusé la filmographie dudit cinéaste pour en revenir à son interpellation: « je me plonge dans l’histoire pour éviter qu’elle se reproduise »… à laquelle on a envie de répondre : « Mais elle est déjà en train de se reproduire et c’est ton pays, l’Ukraine, qui en est le fer de lance, à son corps défendant peut-être, voire »… Que ce monsieur se permette de dire sans coup férir « que le contenu du film correspond à ce qu’il se passe aujourd’hui dans la Fédération de Russie » en dit long sur sa vision des Russes et de la Russie et sur son parti-pris plutôt grossier.
Car enfin, si reproduction il y a, ce que je ne crois pas, c’est à l’ouest qu’elle se passe avec une crise digne des années 30 et une montée indéniable des mouvements fascistes. Et en Ukraine spécifiquement. Et Loznitsa devrait en effet se plonger dans l’histoire de son pays, celui qui réhabilite le nazi Bandera, auxiliaire ukrainien de Himmler dans sa chasse aux juifs soviétiques d’Ukraine. Qu’il nous explique donc ce qu’il se passe dans son pays où des néonazis peuvent incendier la maison des syndicats à Odessa en 2014 et tuer sans être poursuivis quarante personnes au motif qu’elles sont pro russes… A priori, Deux procureurs, est moins un film historique qu’un film de propagande de la part d’un cinéaste manifestement aveugle et peu critique sur son propre pays. Quant à l’Huma…

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