C’est peu de dire que nous assistons à une opération sinophobe montée de toutes pièces. Cela a débuté par une tentative pour associer Shein au génocide ouïghour et maintenant pour confondre Chine avec pédophilie, sur fond toujours d’exploitation du peuple chinois. Dans de telles « opérations », non seulement la vérité est bafouée mais il faut gober les « indignations » d’une Apolline de Malherbe et tant d’autres en prime utilisant ce reflexe humain et juste face à l’horreur de ce que subit l’enfance.. Alors, voyons derrière cette vertueuse propagande ce qu’il en est de cette entreprise et d’abord qui est son PDG… D’où nous parlons, ce n’est pas indifférent, l’âge, le paradoxe d’une vie qui a connu ce qu’est la planète réelle, devient le privilège, le seul, de se reconnaitre dans ce chemin, celui de la longue marche, de ceux qui se battent réellement pour affronter le capitalisme, l’impérialisme tel qu’il est. La gratification est alors de demeurer toujours plus convaincue de la nécessité, l’urgence du socialisme sans se faire le moins du monde d’illusion sur les discours pseudo idéalistes et moraux. Faire la démonstration une fois de plus, de l’hypocrisie insupportable qui st à l’œuvre dans cette opération sinophobe à travers la plateforme Shein. C’est en ce sens que je poursuis le travail de ce blog et la présentation de notre livre « quand la France s’éveillera à la Chine, la longue marche d’un monde multipolaire » en me disant que seule la vérité est révolutionnaire. Un jour il se dira ce qui a dû être accompli pour que l’humanité devienne enfin elle-même dans ses aspirations, ses buts et moyens. Ce n’est pas la révélation d’un complot, c’est un appel à la solidarité. Tout seul on ne réussit rien. Le destin est dans les mains de l’Homme. Il faut savoir où est son camp tout en chassant voir le conflit faustien dont parle Marx qui déchire le capitaliste surtout s’il est chinois avec une imprégnation à l’individualisme de surface… Ce sont les contradictions, le mouvement du monde contemporain…
Le PDG a donc la double nationalité chinoise de naissance et américaine pour le job et l’accumulation… c’est le boomerang qu’annonçait Marx en prévoyant que la guerre de l’opium reviendrait comme un boomerang sur l’Angleterre et sur l’empire millénaire qu’elle avait ruiné… Mais il annonçait aussi le peuple chinois proclamant les valeurs de la révolution française Liberté, Egalité, Fraternité… C’est toute la problématique de notre livre…
- LE PDG S’EXCUSE ET PROMET D’OBEIR AUX LOIS FRANCAISES ET EUROPEENNES Qui est Donald TANG, un américain pur jus qui a une clientèle dans les pays occidentaux et qui agit en fonction du marché, de la financiarisation, en bon citoyens des USA basé à Singapour…
Donald Tang est un homme d’affaires milliardaire chinois et américain qui est président exécutif de Shein Group, un détaillant mondial de mode à la demande en ligne. Il est l’ancien vice-président de Bear Stearns et l’ancien président et chef de la direction de Bear Stearns Asia. Il a également fondé Tang Media Partners.Partons du PDG, il est tout à fait représentatif du capitalisme des deux systèmes, celui de la Chine continentale avec le socialisme et celui de Hong Kong et d’autres places fortes dans lesquels des capitalistes se lancent tels des corsaires sous les Tudors à l’assaut du capitalisme financiarisé avec leur propres lois et dans une collaboration étroite avec le système occidental, et son immoralité structurelle.
Jeunesse et éducation
Tang est né à Shanghai, en Chine, où ses parents étaient professeurs d’université. À l’âge de 18 ans, en 1982, il a suivi sa petite amie Jean à Los Angeles après qu’elle et sa famille aient immigré en Amérique. Après son arrivée à Los Angeles, Jean et Donald se sont mariés et sont tous deux devenus citoyens américains. Travaillant dans une série d’emplois dans la restauration pour financer ses études, Tang a obtenu un diplôme d’ingénieur chimique de l’Université polytechnique d’État de Californie, à Pomona, en 1986.
Carrière dans la finance
La carrière de Tang dans le domaine de la finance a commencé chez Merrill Lynch & Co. en 1987 au sein de l’équipe de vente d’actions institutionnelles, puis chez Lehman Brothers et s’est concentrée sur les ventes institutionnelles de titres à revenu fixe. Il a rejoint Bear Stearns en 1992 à Los Angeles en tant que directeur général principal de la banque d’investissement. En 1993, il a été nommé président et chef de la direction de Bear Stearns Asia et a rejoint son bureau de Hong Kong, où il a ensuite été nommé président du conseil d’administration de Bear Stearns Asia. De 1993 à 1999, il développe ses activités en Asie et ouvre des bureaux en Chine et à Singapour. Pendant son séjour à Hong Kong, Tang a été élu au conseil d’administration de Bear Stearns & Co. en 1997.
The Bear Stearns Companies, Inc. (NYSE : BSC était la maison mère de Bear, Stearns & Co. Inc., une des plus grandes banques d’investissement, d’échange de valeur mobilière et agent de change au monde. Pionnière dans les produits de titrisation, la banque d’affaires, alors la 5e de Wall Street, a été largement exposée pendant la crise des subprimes et ce malgré un renflouement de la Federal Reserve Bank of New York en mars 2008. Bear Stearns a dû être revendue à la banque commerciale JPMorgan Chase à un prix de 10 $ par action (celles-ci s’évaluaient avant la crise à plus de 133 $). La faillite de la banque a été un événement précurseur de l’effondrement de l’activité bancaire de Wall Street en septembre 2008 et de la crise financière. Le rachat de la banque par JP Morgan s’est fait avec l’appui de la Federal Reserve Bank qui accepta de financer l’opération en fournissant 29 milliards de dollars en échange d’une garantie de 30 milliards de dollars (en actions de Bear Stearns).
En mars 1999, Tang a déménagé à Chicago et a dirigé la région du Midwest de Bear Stearns. En 2001, il a été élu vice-président du conseil d’administration de Bear Stearns. Plus tard en 2001, il a été transféré à Los Angeles, avec un double mandat de gérer ses opérations sur la côte ouest et, en tant que président et PDG de Bear Stearns Asia, de superviser toutes les activités en Asie. En 2003, Tang a été nommé président du conseil d’administration et président de Bear Stearns International Holdings.
N’oubliez pas que c’est lors de cette crise que la Chine sauve le système financier mondial en rachetant massivement des obligations nord-américaines. On retrouve dès cette époque des acteurs dont il est question aujourd’hui et qui plaident pour une entente entre la Chine et le USA pour éviter un krach mondial dont le PDG de J.P.Morgan dont nous avons vu qu’il s’agissait lui d’un immigrant grec.
Tang a conseillé une branche du groupe CITIC lors de son acquisition de Nations Energy au Kazakhstan pour 1,15 milliard de dollars.Il a dirigé l’équipe de Bear Stearns représentant le groupe Hunan Valin, une société sidérurgique chinoise, lorsque celle-ci a vendu une participation de 37 % à Mittal Steel Company (aujourd’hui ArcelorMittal) dans ce qui était alors la plus importante acquisition d’une entreprise chinoise par un investisseur stratégique international.
Sous la direction de Tang, Bear Stearns Asia a été le conseiller financier du géant des télécommunications China Mobile et a co-dirigé son offre secondaire. Bear Stearns était le conseiller financier et le co-gestionnaire principal de l’introduction en bourse de China Telecom. Bear Stearns Asia, sous la direction de Tang, était également le conseiller financier de Guangshen Railway Co Ltd., de Beijing Yanhua Petrochemical Ltd. et de Yanzhou Coal Mining Co Ltd. et de Yanzhou Coal Mining Co Ltd.
Carrière dans les médias
En 2012, Tang a facilité l’accord qui a abouti à l’acquisition d’AMC Entertainment Holdings par Dalian Wanda, un conglomérat chinois de premier plan, pour 2,6 milliards de dollars.
En 2015, il fonde Tang Media Productions (TMP), une holding médiatique basée à Los Angeles et à Shanghai. En juin 2016, Tang Media Productions a acquis une participation majoritaire dans la société internationale de vente et de distribution de films, de télévision et de production musicale IM Global, et a annoncé un partenariat impliquant IM Global et le géant chinois des médias sociaux Tencent pour former une nouvelle coentreprise de production télévisuelle appelée IM Global TV. En 2017, Tang Media Partners a acheté le distributeur américain de films Open Road Films à AMC et Regal, et a créé Global Road Entertainment en tant qu’unité d’exploitation incorporant Open Road, IM Global et IM Global TV.
Shein
En novembre 2022, Tang a rejoint le détaillant mondial de mode à la demande en ligne Shein Group en tant que vice-président exécutif, après avoir été conseiller du PDG et cofondateur de l’entreprise, Chris Xu (Sky Xu), pendant plus d’un an. Depuis août 2023, Tang est président exécutif du groupe Shein. Sous sa direction, Shein et le groupe SPARC ont conclu un accord pour étendre la portée de la vente au détail de Shein.
Adhésions au conseil
Tang est un ancien membre des conseils d’administration du Los Angeles County Museum of Art (LACMA), du California Institute of Technology, du UCLA Medical Center, de la RAND Corporation.
Il a été membre du conseil d’administration de l’USC Annenberg School for Communication and Journalism.
Incontestablement Tang est devenu l’homme clé des négociations entre les participations chinoises à des entreprises et leur vente à des capitalistes asiatiques, indiens et nord américains. Quel est le rôle de Hong Kong, de la collecte et de l’investissement de l’épargne chinoise et quel jeu permanent de corruption peut se jouer alors ? En est-il des capitalistes de ce type comme de bien des scientifiques qui retournent en Chine, ce que Rodi appelait les « tortues de mer » revenant à leur lieu de naissance ? Ou pèsent-ils pour en finir avec le socialisme, les deux probablement. De deux solutions, ou Tang est ce qu’il paraît être, un ruffian qui ressemble comme un frère à Donald l’autre Trump dont il a la nationalité et qui exerce son négoce depuis ce paradis autocratique du capitalisme qu’est Singapour, ou il faut relire la pièce de théâtre de Brecht, la bonne âme du Se-Tchouan et imaginer que le patriotisme chinois l’emportera…
Il ne s’agit pas d’être actuel, il s’agit d’être contemporain, dit Brecht dans cette admirable pièce de théâtre.
Dans le Se-Tchouan, une province fort reculée de la Chine, des dieux voyagent. Ils cherchent une bonne âme et en trouvent une seule, qui accepte de les loger pour la nuit : Shen Té, la prostituée. Pour la remercier, ils lui donnent de l’argent ; elle quitte son métier et s’achète un petit débit de tabac. D’autres ennuis commencent alors : passer de l’autre côté de la misère, c’est aussi devoir l’affronter. Misère physique, sociale. Mais aussi misère morale. La fresque épique des aventures de Shen Té est ponctuée d’appels désespérés à la bonté et d’explosions de colère, devant la médiocrité et la passivité des humains. Il est question de l’Homme et de sa schizophrénie. De l’amour-marchand face à l’amour-passion. Nous serons face à l’insoutenable contemporanéité d’un monde qui assume de plus en plus sa cruauté, d’un monde où la dureté est une valeur qui nourrit la dignité de nos égoïsmes. En cela l’appel au secours de Shen Té à la fin, se demandant s’il est possible de changer le monde, est un appel au monde d’aujourd’hui.
Un appel à la solidarité. Tout seul on ne réussit rien. Le destin est dans les mains de l’Homme. C’est le conflit faustien dont parle Marx qui déchire le capitaliste surtout s’il est chinois avec une imprégnation à l’individualisme de surface…
En ce moment un vent de révolte secoue ces PDG aventuriers qui ne savent plus très bien à quel camp ils appartiennent. Ainsi le PDG de Nvidia, Jensen Huang, a averti lors du sommet de l’Avenir du Financial Times que la Chine gagnerait la course à l’IA, en disant que la Chine était « des nanosecondes derrière l’Amérique… Comme je l’ai dit depuis longtemps, la Chine est en retard sur l’Amérique dans l’IA », a déclaré le PDG de Nvidia Jensen Huang dans une déclaration publiée sur X tard mercredi.
Huang a souligné que l’Amérique devait gagner en courant devant et en attirant des développeurs du monde entier, y compris l’énorme base de développeurs chinois. Il a déploré également les restrictions gouvernementales chinoises qui bloquent Nvidia de son marché, affirmant que la politique américaine, faisant perdre à l’Amérique la moitié des développeurs d’IA mondiaux, « nous fait plus de mal » à long terme.
Le président Trump a déclaré dans une interview de dimanche que les jetons Blackwell avancées de Nvidia devraient être réservées exclusivement aux clients américains. Nvidia n’a pas demandé de licences d’exportation américaines pour vendre des chips en Chine.

Le socialisme chinois c’est l’histoire d’un développement qui a dû affronter tout ce que l’humanité recèle et nous avons beaucoup de choses à comprendre sur qui est Donald Tang partagé entre sa patrie et ce qu’il a appris de l’occident pour devenir celui qui gagne. Comment existe-t-il un parti communiste, un Etat capable de maitriser au profit du développement la bête déchaînée des intérêts privés ? En quoi la Chine est en train de passer à un autre stade sans croissance à deux chiffres mais en assurant les conditions du dépassement du stade manufacturier initial… C’est ce passage que nous étudions, et c’est un effort monumental accompli dans l’hostilité de ce qui demeure la première puissance du monde.
2… QUELQUES FAITS SUR L’ENTREPRISE SHEIN
Voyons d’abord le statut réel de l’entreprise et disons tout de suite qu’elle n’a rien à voir avec les Ouïghours, elle exerce effectivement une forme poussée d’exploitation de la main d’oeuvre du sud de la Chine à partir des milliers de petites entreprises familiales à qui elle impose des prix pour la fabrication de produits qu’elle leur commande.
Disons tout de suite que cette affaire des poupées est répugnante et pas plus que la drogue elle ne dépare ce que l’on entend par le marché, il suffit qu’il y ait des acheteurs…
1) C’est absolument une horreur cette petite fille qui de surcroît est triste, chétive et dont l’image est faite pour désinhiber tous les sadismes, cela mérite des sanctions de toute la chaîne de la vente aux acheteurs.
2) Mais cela mérite également une précision qui n’est jamais faite. SHEIN qui à l’origine était chinoise, depuis 2024 a été introduite en bourse à Singapour qui fait fabriquer ses produits essentiellement en Chine dans les zones manufacturières du sud mais dans d’autres pays où elle soumet de petits entrepreneurs à des conditions d’exploitation de plus en plus dures. L’entreprise compte environ 3 000 fournisseurs en Chine, des petites entreprises familiales qu’elle exploite et il y a eu des révoltes.
L’entreprise fait 35 à 40 % de son chiffre d’affaires en Amérique, 30 à 35 % en Europe du Sud et de l’Ouest. Après une quinzaine d’années d’existence, l’entreprise est valorisée 100 milliards de dollars.
PRESENTE A LA FIN 2024, PAR L’INTERMEDAIRE DE SON SITE DANS 150 PAYS, ELLE N’EST PAS DISTRBUEE EN CHINE
SHEIN a de puissantes relations au sein des pays dans lesquels elle vend. En France comme partout et singulièrement on l’a vu aux USA et en France.
En décembre 2024, Christophe Castaner a été nommé conseiller auprès de Shein. Ministre de l’intérieur au cours du premier mandat d’Emmanuel Macron, il a été nommé au sein du comité responsabilité sociale et environnementale du géant chinois de la fast fashion, ainsi que l’ex-secrétaire d’Etat aux droits des victimes Nicole Guedj et l’ancien patron de la Fédération française de l’assurance Bernard Spitz. Dans les bouleversements actuels, l’équipe se renforce.
Fabrice Layer rejoint le groupe en tant que Directeur des Relations Gouvernementales, après deux ans passés chez Huawei en tant que Senior manager Affaires publiques, en charge des relations avec les élus locaux. Il a effectué une grande majorité de sa carrière à l’Assemblée nationale, notamment auprès du député Marc Le Fur pour lequel il a été directeur de cabinet (2007-2010, 2013-2015 puis 2016-2021). En 2016, il s’engage auprès de Nicolas Sarkozy lors de la primaire de la droite et du centre, en tant que responsable des élus locaux pour le grand ouest.
Fabrice Layer a également été délégué général de la Fédération nationale de Vente et Services automatiques (NAVSA) (2015-2016) et chargé des relations institutionnelles du Syndicat des Entreprises Indépendantes du Bois Energie (SEIBE) (2012-2013). Diplômé d’un doctorat de droit public à la Faculté de Droit de Poitiers (2002), Fabrice Layer a été professeur en Communication publique et institutionnelle à l’EFAP (2016-2021) et en Droit Constitutionnel à l’Université Catholique de Lille (2020-2021). Il est l’auteur de « La Gouvernance économique de l’Europe » (L’Harmattan, 2005). L’enseigne annonce en outre la nomination de Marion Bouchut comme Directrice Associée des Affaires Publiques. Cette diplômée de l’université Paris Dauphine et Imperial College London a commencé sa carrière à Londres au sein du groupe WWP avant de rejoindre la maison Havas Paris où elle restera pendant 7 ans. Marion Bouchut a accompagné de nombreuses entreprises (retail, agroalimentaire, tech, santé, distribution, culture) dans leur communication corporate et financière mais aussi sur le volet gestion de crise.
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