La visite du Premier ministre de la Fédération de Russie, Mikhaïl Michoustine, en Chine les 3 et 4 novembre pour la 30e réunion régulière entre les chefs de gouvernement chinois et russe a été interprétée comme un resserrement du partenariat stratégique entre la Chine et la Russie. cette annonce montre également que la Russie n’est pas seulement un partenaire junior mais les capacités acquises dans la maitrise des routes maritimes du nord en préservant la qualité de l’environnement autant que la sécurité. Jamais ce partenariat n’est envisagé de part et d’autre comme relevant de l’exclusivité mais visant à intégrer d’autres puissances régionales dans le respect des intérêts de chacun mais aussi ceux de la planète. C’est ce qu’explique ce Cubain à travers l’exemple de Renault et d’autres entreprises obligées de quitter la Russie, la Russie et la Chine ne sont pas seules, elles rassemblent autour d’elles tous ceux qui n’en peuvent plus de l’ordre impérialiste et hégémonique, y compris leurs peuples ajouterais-je.. (note d’histoireetsociete)
Par Global TimesPublié : 04 nov. 2025 11:40
La 30e réunion ordinaire des chefs de gouvernement chinois et russe se tiendra à Hangzhou, dans la province du Zhejiang (est), le 3 novembre 2025. Photo : Xinhua
La Russie et la Chine formeront des spécialistes de la navigation dans les eaux polaires, selon un mémorandum signé à Hangzhou, dans la province du Zhejiang (est), lors de la visite du Premier ministre russe Mikhaïl Michoustine en Chine, a annoncé le ministère russe des Transports sur sa chaîne Telegram.
Le Premier ministre de la Fédération de Russie, Mikhaïl Michoustine, est en visite en Chine les 3 et 4 novembre pour la 30e réunion régulière entre les chefs de gouvernement chinois et russe, selon l’agence de presse Xinhua.
Le document reflète l’engagement commun de la Russie et de la Chine à développer le partenariat dans le domaine de la navigation commerciale et à renforcer les ressources humaines pour l’exploitation des navires le long de la route maritime du Nord. Son développement progresse activement dans le cadre du projet national russe « Système de transport efficace », a déclaré le ministère russe des Transports dans le post.Selon
le ministre russe des Transports, Andreï Nikitine, le mémorandum vise à créer des conditions pour améliorer la sécurité de la navigation dans les eaux arctiques, protéger la vie des marins et préserver l’environnement marin dans les régions couvertes de glace des océans du monde, Selon le ministère,
des spécialistes hautement qualifiés de Chine seront formés conformément aux normes internationales dans les principales institutions maritimes russes – l’Université d’État maritime et l’Université d’État Amiral Makarov de la navigation maritime et intérieure.
En plus de l’enseignement théorique, les marins chinois suivront une formation pratique à l’aide de simulateurs spécialisés dans des établissements d’enseignement russes, garantissant un haut niveau de préparation au travail dans les conditions difficiles des eaux polaires.
Plus tôt, dans une interview accordée à la chaîne de télévision Russia 1, le chef du ministère russe des Transports a décrit le premier voyage de transit de la Chine vers l’Europe via la route maritime du Nord comme une « réalisation majeure ».
Lors d’un point de presse régulier du ministère chinois des Affaires étrangères en septembre, un journaliste a demandé des commentaires sur le rôle de la route maritime du Nord pour la Chine et sur la manière dont la Chine et la Russie coopéreront dans ce domaine. En réponse, Lin Jian, porte-parole du ministère, a déclaré qu’en tant que partie prenante importante dans les affaires arctiques, la Chine suivait toujours les principes de base du respect, de la coopération, des avantages mutuels et de la durabilité dans son engagement dans les affaires arctiques et le renforcement de la coopération avec les différentes parties, et s’engageait à promouvoir la paix, la stabilité et le développement durable de l’Arctique.
Le porte-parole a en outre déclaré que la Chine était prête à travailler avec la Russie et d’autres États de l’Arctique ainsi qu’avec les pays intéressés pour faire progresser conjointement le développement et l’exploration des routes et protéger l’environnement là-bas.
Quel est le résultat pour les entreprises européennes, françaises en particulier qui ont été obligées de quitter le marché russe ? expliqué par Cuba
Comment ne pas rire. Lorsqu’elles ont quitté Moscou, sous la pression, les entreprises internationales ont signé des contrats de transfert avec une option de rachat, à un prix symbolique, jusqu’à 1 rouble tel a été le deal de la « vente » de leur participation avec une option de rachat. Mais, aujourd’hui alors que l’UE en est à revendiquer son droit à utiliser pour les armes ukrainiennes frappant le territoire russe, les avoirs russes, qu’en est-il de cet accord tacite, les entreprises ont dû regarder attentivement les termes qu’elles ont signés, les capitalistes l’ont fait parce qu’ils pensaient que la guerre était une question de quelques mois ou de quelques années.
Si je reviens là-dessus c’est pour que vous puissiez comprendre d’autres faits qui expliquent l’époque, de ces faits que j’ai répétées mille fois, les Russes se battent contre l’Ukraine et l’OTAN sur le terrain, mais ils se battent ensemble avec la Chine, contre l’Occident même si cette bataille est de nature différente de ce qu’on a vécu à ce jour.
Un exemple suffit. Renault s’est retiré du marché russe en 2022, en vendant ses actifs pour un seul rouble. Aujourd’hui, le constructeur automobile français pourrait devoir payer 112,5 milliards de roubles (1,3 milliard de dollars) s’il a l’intention de revenir après la guerre, selon son ancien partenaire russe, Avtovaz.
Aujourd’hui, on savait… Mazda, Renault, Mercedes-Benz et Hyundai ont vendu leurs actifs à des entreprises russes pour des montants symboliques et ont convenu d’options pour les racheter dans un délai de plusieurs années.
Mazda est la première à perdre ses droits de rachat.
Ces usines sont principalement exploitées conjointement par la Chine et la Russie.
Renault n’est pas en mesure de payer la facture de la mise à niveau des usines, la Russie les gardera pour un euro, et dans le cadre de la loi, elle n’a même pas à payer d’indemnité pour la nationalisation.
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