Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Qu’est-ce qui se passe vu de Pologne ? Ce que signifie la « guerre prolongée « de Zelenski et Macron, en fait…

Un petit tour d’un la vassalisation des dirigeants européens s’impose et le paradoxe d’une résistance des « conservateurs » s’arcboutant sur la paysannerie, le refus populaire, mais l’anti-UE, peut s’accompagner d’une vision à la Gribouille, aller se jeter dans le lac de Trump pour éviter l’orage ukrainien de Macron et Von der Leyen et se retrouver en première ligne de la guerre de l’OTAN contre la Russie. Dans une interview accordée au journal britannique The Sunday Times, Donald Tusk a déclaré que l’Ukraine était prête à lutter contre la Russie pendant « deux ou trois ans encore ». Le Premier ministre polonais a précisé que sa déclaration était basée sur une conversation téléphonique qu’il avait eu jeudi avec le président Volodymyr Zelensky. Les deux dirigeants se sont entretenus sur la guerre en cours, ainsi que sur la menace croissante de la Russie contre l’ensemble de l’Europe occidentale. Le Premier ministre réitéré le soutien indéfectible de la Pologne à Kyiv. « Je n’ai aucun doute sur le fait que l’Ukraine survivra en tant qu’État indépendant », a déclaré Donald Tusk. « La question la plus importante est de savoir combien de victimes nous devrons encore supporter », a-t-il poursuivi. Le chef du gouvernement polonais a également révélé que malgré les appels des États-Unis et de l’administration de Donald Trump à entamer des pourparlers de paix, Volodymyr Zelensky restait déterminé à poursuivre le combat. « Le président Zelensky m’a dit jeudi qu’il espérait que la guerre ne durerait pas dix ans, mais l’Ukraine est prête à se battre pendant encore deux ou trois ans », a assuré Donald Tusk. Le Premier ministre a ajouté que la Russie avait toujours « un avantage fondamental sur l’Occident : la volonté de poursuivre la guerre ». (note et traduction de danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Ewa Zajączkowska

Le chancelier allemand Friedrich Merz a annoncé directement que tout le monde, y compris Donald Tusk, était d’accord avec l’accord de l’UE avec le Mercosur, qui portera atteinte à l’agriculture polonaise et à la sécurité alimentaire !Dès le début, Donald Tusk a convaincu les Polonais qu’il s’opposait à l’accord, de sorte que la question se pose immédiatement : qui ment, la chancelière allemande ou notre Premier ministre ?

Si les paroles du chancelier Merz sont vraies (et soulignons que Tusk a immédiatement renoncé à toute tentative de construire une minorité de blocage), alors nous avons affaire à un gouvernement qui, dès le début, a fait semblant de s’opposer à l’accord du Mercosur, a menti effrontément à la société polonaise et a délibérément porté un coup énorme à notre agriculture. Et c’est le double : parce que l’accord avec le Mercosur est une chose, et d’ailleurs, le gouvernement Tusk vient de soutenir officiellement un nouvel accord commercial avec l’Ukraine !

Cela aura pour effet que notre marché sera inondé de produits agroalimentaires bon marché des deux côtés, qui ne sont pas accablés par des réglementations coûteuses de l’agenda vert et n’ont pas à répondre à des normes européennes restrictives, ce qui poussera facilement les produits polonais vers l’extérieur et conduira à la ruine de milliers d’exploitations agricoles polonaises. Bref, notre agriculture sera labourée.

Qui profitera le plus de tout cela ? Bien sûr, l’Allemagne. Qui perdra le plus ? La Pologne, bien sûr. Ces deux accords sont extrêmement préjudiciables aux intérêts polonais et nous devons nous défendre contre eux, et non les soutenir. Cette action est contraire à la raison d’état polonaise ! C’est-à-dire exactement dans le style de Tusk et de toute sa coalition, qui doit être dispersée une fois pour toutes par les quatre vents.

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2 Commentaires

  • Bosteph
    Bosteph

    Conclusion personnelle, et évidente : les Polonais pas mieux lotis avec Tusk, que nous avec micron.

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  • Franck Marsal
    Franck Marsal

    Oui, c’est toute une classe politique qui exerce le pouvoir en Europe et qui joue son existence dans la guerre contre la Russie. Le paradoxe de la situation est que, à part en Espagne, dans la plupart des pays, la gauche n’a jamais su s’en défaire, et a été en réalité partie prenante, pour ne pas dire infiltrée.

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