Дмитрий Новиков телеканалу CCTV
Ces jours-ci, Pékin accueille le quatrième plénum du Comité central du Parti communiste chinois (PCP) de la 20e législature. Le secrétaire général du Comité central du Parti, Xi Jinping, a présenté un rapport au nom du Politburo.Le thème central du plénum concerne l’élaboration du 15e plan quinquennal de développement socio-économique du pays pour la période 2026-2030. En mars prochain, la version finale du plan quinquennal sera examinée et approuvée par l’Assemblée populaire nationale chinoise.(note et traduction de Marianne Dunlop pour histoireetsociete)
À l’occasion de cet événement important dans la vie de la RPC, la chaîne de télévision chinoise CCTV a recueilli les commentaires du vice-président du Comité central du Parti communiste russe, premier vice-président de la commission des affaires étrangères de la Douma d’État, D.G. Novikov. Les questions des journalistes portaient essentiellement sur l’évaluation de l’importance du plénum actuel du Comité central du Parti communiste chinois. La conversation a porté sur le rôle du Parti communiste chinois dans la définition des grandes orientations du développement socio-économique du pays, y compris pour la prochaine période du 15e plan quinquennal.
Dmitri Novikov a souligné que le plénum du Comité central du parti se tenait exactement trois ans après le XXe congrès du PCC. Ce forum a permis de constater les progrès considérables réalisés dans le développement de la société chinoise. La nature du congrès et ses décisions ont stimulé la mise en œuvre des objectifs du 14e plan quinquennal actuel.
Le monde parle du « miracle chinois » depuis que la RPC s’est engagée sur la voie d’un développement dynamique. Depuis près de quarante ans, les discussions sur la nature de cette percée ne cessent de faire rage. Il convient de rappeler qu’au début des années 1980, le PIB par habitant de la Chine était inférieur à celui de la plupart des pays africains. Comment, dans ces conditions, la RPC a-t-elle réussi à devenir une superpuissance, à s’imposer comme leader du développement économique et social, à occuper une position de pointe dans les domaines de la science, des hautes technologies et de la recherche spatiale ?
Parmi les réponses à ces questions, certaines étaient très controversées et purement spéculatives. Certains continuent d’affirmer que cela est dû à la main-d’œuvre bon marché. « Cet argument ne tient plus aujourd’hui, car le niveau des salaires en Chine est désormais très élevé », a souligné Dmitri Novikov.
Certains experts ont tenté de trouver des raisons dans l’éthique confucéenne. Cependant, on ne peut ignorer le fait que la planification du développement national en Chine est assurée par un parti qui s’appuie fermement sur l’idéologie marxiste-léniniste. C’est un fait incontestable dont il faut tenir compte.
Selon Dmitri Novikov, le secret de la réussite de Pékin réside dans la voie socialiste du développement, le rôle dirigeant du Parti communiste, le respect du marxisme-léninisme et le soutien à l’énorme potentiel créatif du peuple chinois. Les plans quinquennaux constituent le pilier d’une politique économique efficace.
La Chine achève actuellement son 14e plan quinquennal. Période de mise en œuvre : 2021-2025. Ce fut une période extrêmement difficile pour le monde entier. De nombreux facteurs ont joué un rôle, des conséquences de la pandémie de COVID-19 au déséquilibre des mécanismes établis du commerce international, qui s’est inscrit dans le cadre de la crise mondiale du système capitaliste. Bien entendu, ces facteurs n’ont pas pu épargner la Chine. Les aspirations expansionnistes des États-Unis ont également eu un impact, allant jusqu’à la déclaration de « guerres commerciales » et à la provocation de tensions à la périphérie du pays.
Dans ces conditions, les analystes occidentaux n’ont cessé de prédire un atterrissage « en douceur » ou « brutal » de l’économie chinoise, voire un piqué spectaculaire. Cependant, toutes ces prévisions ont connu le même sort que de nombreuses autres « prédictions apocalyptiques » précédentes. Comme l’a souligné Dmitri Novikov, Pékin a dignement surmonté toutes les épreuves. En particulier, la Chine a réussi, malgré les pressions extérieures, à consolider sa position de première puissance commerciale mondiale. Le pays conserve ce statut pour la huitième année consécutive.
Au cours des premières années du quinquennat actuel, le taux de croissance annuel moyen de l’économie chinoise s’est élevé à 5,5 %. L’année dernière, une croissance de 5 % a été enregistrée. Un chiffre similaire est attendu pour cette année. Et ce, alors que le taux de croissance de l’économie mondiale devrait être d’environ 3 %. Quant aux prévisions concernant le PIB américain, elles ne dépassent pas 2 % de croissance.
Les défis extérieurs n’ont fait que renforcer la Chine. La transition vers la consommation intérieure s’est accélérée. La politique de développement accéléré des industries à forte intensité scientifique et de haute technologie est mise en œuvre avec confiance. Cela donne d’excellents résultats. Si la croissance globale de l’économie chinoise au premier semestre 2025 s’est élevée à 5,3 %, la production industrielle a augmenté de 6,8 %. Dans le même temps, l’industrie de transformation a progressé de 7,4 % et les secteurs de haute technologie ont enregistré une croissance de 10 %. L’exemple le plus parlant est celui de la production de robots industriels. Ici, la croissance annuelle atteint 40 %.
Ainsi, la RPC entre avec confiance dans la période de préparation du 15e plan quinquennal de développement socio-économique du pays jusqu’en 2030. Ses principales dispositions ont fait l’objet d’un examen lors du 4e plénum du 20e Comité central du Parti communiste chinois. Elles font l’objet d’un débat public depuis plusieurs mois déjà. Les comités du parti travaillent activement sur les propositions des travailleurs. Plus de 3 millions de propositions ont déjà été recueillies. Cette approche permet d’améliorer l’efficacité de la planification et de refléter la volonté collective du peuple.
Il est désormais clair que la politique du PCC, dirigé par Xi Jinping, sera axée sur le développement économique et social constant du pays, le soutien aux industries de pointe et la garantie de l’indépendance technologique. La formation de « forces productives d’une nouvelle qualité » se poursuivra. Cela implique l’utilisation active des technologies de pointe.
Tout cela garantira le succès de la modernisation socialiste, qui place les intérêts de l’homme au centre de ses préoccupations. À cet égard, le système d’aide sociale sera amélioré et les progrès réalisés dans la lutte contre la pauvreté continueront d’être consolidés. « Ainsi, a résumé Dmitri Novikov, les activités à grande échelle du PCC pour le développement de la Chine servent le progrès global du pays dans l’intérêt des travailleurs ».
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