Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Les droits de l’homme sont une question pratique

Eh bien, on devine que pas mal de chroniqueurs bourgeois vont avaler leur stylo de travers ! Au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, la Chine a soumis un projet de résolution au nom de près de 70 pays. Et ce projet a été adopté sans vote.

Non seulement le monde multipolaire existe déjà mais la conception des droits de l’homme est en train de se transformer, passant de l’abstraction idéaliste aux besoins matériels des peuples.

Les droits de l’homme avaient été définis par les nations colonisatrices, par une bourgeoisie rentière dispensée de produire et dont les besoins matériels étaient assurés par le travail d’autrui. C’est l’homme « unidimensionnel » dont parlait Marcuse. Ils étaient donc muets sur les besoins du prolétariat, et c’est cela qui est en train de changer.

Si on se rappelle le foin de tous les médias sur les droits de l’homme en Chine, jusque dans les colonnes de l’Humanité, c’est le jour et la nuit. Le changement de paradigme est flagrant et devrait en laisser plus d’un médusé : la rhétorique impérialiste est juste en train de s’effondrer. (Note et traduction de Xuan pour Histoire&Société)

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Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU adopte un projet de résolution présenté par la Chine sur la promotion des droits économiques, sociaux et culturels

Par Global Times 7 octobre 2025 https://www.globaltimes.cn/page/202510/1345081.shtml



Un projet de résolution sur la promotion et la protection des droits économiques, sociaux et culturels dans le contexte de la lutte contre les inégalités a été adopté sans vote lors de la 60e session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, lundi. Ce projet de résolution a été soumis par la Chine au nom de près de 70 pays, dont la Bolivie, l’Égypte, le Pakistan et l’Afrique du Sud, selon CCTV News.

L’ambassadeur de Chine, Chen Xu, représentant permanent de la Chine auprès de l’Office des Nations Unies à Genève et d’autres organisations internationales en Suisse, a déclaré lors de la session qu’alors que cette année marque le 80e anniversaire de la fondation de l’ONU et le 30e anniversaire de l’adoption de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing, la proposition de la Chine vise à combler les divergences, à établir un consensus et à privilégier une coopération pragmatique, a rapporté CCTV News.

Il a appelé au renforcement du multilatéralisme et de la coopération internationale, à la tenue de discussions thématiques et de dialogues interactifs au sein du Conseil des droits de l’homme, à l’appui du Haut-Commissariat aux droits de l’homme dans l’amélioration de son travail sur les droits économiques, sociaux et culturels, et à l’exploitation complète du pôle de connaissances sur les droits économiques, sociaux et culturels créé en vertu d’une résolution présentée par la Chine afin de mieux fournir une assistance technique et un renforcement des capacités aux pays dans le besoin.

Plusieurs pays en développement ont exprimé leur soutien, affirmant que la résolution reflète les besoins réels des populations et répond efficacement aux appels pressants des pays en développement à accroître les investissements dans les droits économiques, sociaux et culturels.

Plusieurs parties, dont l’UE, ont salué la résolution. Après son adoption, de nombreux pays et le Haut-Commissariat aux droits de l’homme ont félicité la mission chinoise, reconnaissant le rôle moteur de la Chine dans la promotion de ces droits à l’échelle mondiale, selon CCTV News.Global Times


Conseil des droits de l’homme
Soixantième session
8 septembre-8 octobre 2025

Promotion et protection de tous les droits de l’homme,
civils, politiques, économiques, sociaux et culturels,
y compris le droit au développement

Afrique du Sud, Algérie, Bélarus, Bolivie (État plurinational de), Cameroun, Chine, Égypte, Érythrée, Éthiopie, Iran (République islamique d’), Malawi, Pakistan, République centrafricaine, Singapour, Soudan, Yémenet Zimbabwe : projet de résolution révisé

60/… Promouvoir et protéger les droits économiques, sociaux et culturels dans le contexte de la lutte contre les inégalités

Le Conseil des droits de l’homme,
Guidé par les buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies,

Rappelant la Déclaration universelle des droits de l’homme, le Pacte international
relatif aux droits économiques, sociaux et culturels et tous les autres instruments pertinents
relatifs aux droits de l’homme,

Rappelant également la Déclaration et le Programme d’action de Vienne, le
Document final du Sommet mondial de 2005, la Déclaration sur le droit au développement,
le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et la Déclaration des
Nations Unies sur les droits des paysans et des autres personnes travaillant dans les zones
rurales, ainsi que la déclaration politique issue du forum politique de haut niveau pour le
développement durable organisé sous les auspices de l’Assemblée générale,
Notant que l’année 2025 marque le quatre-vingtième anniversaire de l’Organisation
des Nations Unies et le trentième anniversaire de la Déclaration et du Programme d’action
de Beijing,

Réaffirmant que tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits,
et considérant que tous les droits de l’homme découlent de la dignité et de la valeur inhérentes
à la personne humaine,

Réaffirmant également que tous les droits de l’homme sont universels, indivisibles,
indissociables et interdépendants et se renforcent mutuellement, que tous les droits de
l’homme doivent être considérés comme d’égale importance, et qu’il faut se garder de les
hiérarchiser ou d’en privilégier certains,

Rappelant sa résolution 49/19 du 1er avril 2022, et se félicitant de l’atelier de trois
jours consacré à la promotion et à la protection des droits économiques, sociaux et culturels
dans le contexte de la lutte contre les inégalités pendant la phase de relèvement de la
pandémie de maladie à coronavirus (COVID-19), organisé par le Haut-Commissariat des
Nations Unies aux droits de l’homme du 6 au 8 février 2023, et rappelant sa résolution 54/22
du 12 octobre 2023, et se félicitant de la réunion-débat sur le renforcement des activités de
promotion et de protection des droits économiques, sociaux et culturels dans le contexte de
la lutte contre les inégalités, organisée par le Haut-Commissariat le 11 septembre 2024, ainsi
que du rapport du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme sur cette
réunion-débat,


Se félicitant de la création, en application de la résolution 54/22 du Conseil des droits
de l’homme, d’une plateforme en ligne de connaissances sur les droits économiques, sociaux
et culturels, consacrée à l’assistance technique et au renforcement des capacités, et destiné
à recenser les pratiques prometteuses et les connaissances techniques en matière de
promotion et de protection des droits économiques, sociaux et culturels, laquelle illustre les
efforts que le Haut-Commissariat ne cesse de déployer pour développer ses compétences
dans le domaine des droits économiques, sociaux et culturels,

Considérant que la jouissance et la réalisation pleines et effectives des droits
économiques, sociaux et culturels, dans des conditions d’égalité et sans discrimination
d’aucune sorte, concourent à la réalisation des objectifs de développement durable,
en particulier de l’objectif 10 (« Réduire les inégalités dans les pays et d’un pays à l’autre »),
et contribuent à ne laisser personne de côté,

Considérant également que les inégalités et la discrimination entravent la jouissance
et la réalisation des droits économiques, sociaux et culturels, y compris du droit au
développement, et sont incompatibles avec le principe, inscrit dans la Déclaration universelle
des droits de l’homme, selon lequel tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité
et en droits,

Considérant en outre que le Programme 2030 porte sur tout un éventail de questions
relatives aux droits économiques, sociaux et culturels, que les parties prenantes s’y engagent
à ne laisser personne de côté et que son exécution contribue à la réalisation des droits
économiques, sociaux et culturels, et se félicitant des initiatives menées aux niveaux
international, régional et national pour le mettre en œuvre,

Prenant note avec inquiétude des incidences des obstacles persistants à la réalisation
de tous les droits de l’homme, y compris des droits économiques, sociaux et culturels, et des
effets des inégalités grandissantes, eu égard en particulier aux crises mondiales et au manque
de ressources, sur l’exécution par les États de leurs obligations relatives aux droits de
l’homme et des engagements qu’ils ont pris volontairement dans certains domaines,
notamment dans les domaines en lien avec les droits économiques, sociaux et culturels, car
il risque d’en résulter une plus grande difficulté à réduire les inégalités, y compris les
inégalités de genre, à lutter contre la discrimination systémique et à répondre aux besoins des
personnes vulnérables, telles que les personnes touchées par des conflits armés,

Rappelant les obligations des États Parties au Pacte international relatif aux droits
économiques, sociaux et culturels, qui se sont engagés à agir, tant par leur effort propre que
par l’assistance et la coopération internationales, notamment sur les plans économique et
technique, au maximum de leurs ressources disponibles et par tous les moyens appropriés,
en particulier par l’adoption de mesures législatives, en vue d’assurer progressivement le
plein exercice des droits économiques, sociaux et culturels sans discrimination d’aucune
sorte,

Réaffirmant que l’existence de situations d’extrême pauvreté généralisée fait obstacle
à la jouissance pleine, égale et effective des droits de l’homme, que l’atténuation immédiate
de l’extrême pauvreté et son élimination à long terme doivent rester en tête des priorités de
la communauté internationale, et qu’il faut redoubler d’efforts pour atteindre l’objectif de
développement durable no 1, y compris par l’adoption d’urgence de mesures immédiates
visant à lutter contre le sans-abrisme,

Considérant que l’établissement, au niveau national, d’une protection sociale
minimale est un puissant moyen de faciliter l’exercice des droits économiques, sociaux et
culturels, et que cette protection sociale minimale, lorsqu’elle est prise pour référence, peut
réduire la pauvreté et les inégalités, y compris les inégalités de genre, en contribuant à la
sécurité du revenu de base, à la décence du travail, à l’égalité de rémunération pour un travail
d’égale valeur et à l’universalité de l’accès aux soins de santé et aux services essentiels,
Considérant également que l’éducation et la formation aux droits de l’homme
contribuent au développement de sociétés inclusives et tolérantes, où chacun apprend la
tolérance et le respect de la dignité de l’autre et de la diversité des cultures, des religions et
des croyances, et favorisent ainsi la réalisation des droits économiques, sociaux et culturels,

Rappelant que la communauté internationale doit prendre d’urgence des mesures pour
garantir le respect, la protection et la réalisation de tous les droits de l’homme, y compris des
droits économiques, sociaux et culturels, et atteindre les objectifs du Programme 2030 en vue
de bâtir un avenir meilleur pour tous, et en particulier fournir une assistance technique et une
aide au renforcement des capacités aux pays en développement et aux pays les moins avancés
qui le demandent,

Sachant que c’est aux États qu’il incombe au premier chef de respecter, de protéger
et de réaliser tous les droits de l’homme, et que la coopération internationale et le
multilatéralisme, exercé selon un système efficace, ne pourront être des moyens de réaliser
les droits économiques, sociaux et culturels qu’avec la participation active de toutes les
parties prenantes, y compris des pouvoirs publics, des organisations internationales, de la
société civile et des milieux universitaires,

Soulignant qu’une réforme de l’architecture financière internationale pourrait
contribuer à la promotion des droits et des intérêts vitaux des populations en favorisant la
réalisation des droits économiques, sociaux et culturels, et en aidant à mener à bien le
Programme 2030 et à atteindre ses objectifs et cibles de développement durable, en
particulier la cible 6 de l’objectif 10, qui est de faire en sorte que les pays en développement
soient davantage représentés et entendus lors de la prise de décisions dans les institutions
économiques et financières internationales, afin que celles-ci soient plus efficaces, crédibles,
transparentes et légitimes,

Soulignant également que les parties prenantes nationales, y compris les institutions
nationales des droits de l’homme, les mécanismes nationaux d’application, d’établissement
de rapports et de suivi et la société civile, jouent un rôle important dans la réalisation des
droits économiques, sociaux et culturels dans le contexte de la lutte contre les inégalités,

Sachant que ses procédures spéciales et lui-même, ainsi que les autres mécanismes
internationaux de protection des droits de l’homme, tels que le mécanisme de l’Examen
périodique universel, le Haut-Commissariat et les organes conventionnels concernés,
contribuent activement, dans le cadre de leurs mandats, à mettre la solidarité et l’assistance
internationales au service de la promotion et de la protection des droits économiques, sociaux
et culturels et de la lutte contre les inégalités,

Rappelant que le Haut-Commissariat est notamment chargé de promouvoir et de
protéger la jouissance effective par tous des droits économiques, sociaux et culturels, et de
fournir des services consultatifs, une assistance technique et un soutien financier, à leur
demande, aux États et, au besoin, aux organisations régionales de protection des droits de
l’homme, afin d’appuyer les actions menées et les programmes mis en œuvre dans le domaine
des droits de l’homme,

Constatant avec une vive préoccupation que le Haut-Commissariat manque
sérieusement, et de plus en plus, des capacités et des ressources nécessaires à l’exercice de
ses activités au niveau national, au niveau régional et au siège, notamment pour ce qui est
d’aider les États à promouvoir et à protéger les droits économiques, sociaux et culturels, et à
lutter contre les inégalités et la discrimination,

Notant que beaucoup plus de ressources financières et humaines doivent être allouées
au Haut-Commissariat, notamment à ses bureaux régionaux, au titre du budget ordinaire,
pour que celui-ci puisse s’acquitter de son mandat de promotion et de protection des droits
économiques, sociaux et culturels et de lutte contre les inégalités,

Rappelant que le Haut-Commissaire doit garder à l’esprit que tous les droits de
l’homme − civils, politiques, économiques, culturels et sociaux − sont universels,
indivisibles, indissociables et interdépendants, et que, s’il faut tenir compte de l’importance
des particularités nationales et régionales et de la diversité des contextes historiques, culturels
et religieux, il est du devoir des États, quel que soit leur système politique, économique et
culturel, de promouvoir et de protéger tous les droits de l’homme et toutes les libertés
fondamentales,

  1. Souligne qu’il faut respecter, protéger et réaliser les droits économiques,
    sociaux et culturels dans le contexte de la lutte contre les inégalités, notamment dans et entre
    les pays, comme le prévoient les objectifs de développement durable ;
  2. Souligne également que les États, dans l’action qu’ils mènent pour réaliser les
    droits économiques, sociaux et culturels, devraient investir comme il se doit, conformément
    à leur législation et à leurs obligations internationales relatives aux droits de l’homme, dans
    les systèmes de santé publique, l’éducation, la protection sociale, le travail décent, le
    logement, l’alimentation et les infrastructures d’approvisionnement en eau et
    d’assainissement, notamment pour faire face aux problèmes mondiaux ;
  3. Souligne en outre que les États doivent redoubler d’efforts pour créer des
    conditions propices à la jouissance et à la réalisation des droits économiques, sociaux et
    culturels, notamment mobiliser des ressources en vue de garantir la jouissance pleine, égale
    et effective de ces droits par les personnes marginalisées ou vulnérables ;
  4. Rappelle que chaque État est tenu de promouvoir le développement
    économique, social et culturel de sa population et qu’il a, à cette fin, la liberté et le devoir de
    choisir des moyens et objectifs de développement compatibles avec ses obligations au regard
    du droit international des droits de l’homme ;
  5. Engage les États qui n’ont pas encore signé et ratifié le Pacte international
    relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, ou qui n’y ont pas encore adhéré, à
    envisager de le faire, et engage tous les États à appliquer ses résolutions pertinentes sur les
    droits économiques, sociaux et culturels ;
  6. Invite à déterminer les causes profondes de la discrimination, en particulier des
    formes multiples et aggravées de discrimination, et de lutter contre la discrimination et les
    inégalités en prenant les mesures qui s’imposent pour faire reculer la pauvreté, éliminer le
    sans-abrisme, promouvoir l’enseignement des droits de l’homme et renforcer la protection
    sociale ;
  7. Souligne qu’il est indispensable d’intensifier la coopération internationale pour
    soutenir les pays en développement et les pays les moins avancés ainsi que les personnes
    marginalisées et vulnérables, qui pâtissent tout particulièrement des conséquences des crises
    mondiales et du manque de ressources, afin que l’action menée au niveau mondial repose sur
    l’unité, la solidarité, la coopération multilatérale et le principe selon lequel nul ne doit être
    laissé de côté ;
  8. Engage les institutions financières internationales à continuer de soutenir les
    États, en particulier les pays en développement, et, ce faisant, à prendre en considération la
    priorisation des dépenses sociales et le renforcement de la marge d’action budgétaire des
    États, tout en mettant à profit l’assistance et la coopération internationales, autant d’éléments
    qui contribuent à la réalisation des droits économiques, sociaux et culturels ;
  9. Engage le Haut-Commissariat, le Conseil des droits de l’homme, le système
    des Nations Unies pour le développement, les institutions financières internationales, les
    organisations régionales et les autres parties prenantes, selon qu’il conviendra et dans le cadre
    de leurs mandats respectifs, à prendre en considération les besoins des pays, en particulier
    des pays en développement et des pays les moins avancés, afin de s’acquitter de la
    responsabilité qui leur incombe de renforcer la promotion et la protection des droits
    économiques, sociaux et culturels, de lutter contre les inégalités et d’exécuter le Programme
    de développement durable à l’horizon 2030 ;
  10. Demande au Haut-Commissariat, conformément à son mandat, de renforcer et
    de hiérarchiser ses travaux dans le domaine des droits économiques, sociaux et culturels, en
    prenant en considération ses décisions et résolutions pertinentes et en tenant dûment compte
    A/HRC/60/L.27/Rev.1
    GE.25-15670 5
    de la nécessité d’instaurer une coopération internationale de nature à promouvoir et à
    encourager le respect des droits de l’homme ;
  11. Prie le Haut-Commissariat de renforcer l’action qu’il mène, dans le cadre de
    son mandat, dans le domaine des droits économiques, sociaux et culturels, afin d’aider
    concrètement tous les pays à promouvoir et protéger ces droits et à lutter contre les inégalités,
    y compris par la fourniture d’une assistance technique, l’élaboration d’outils pratiques et
    l’établissement de mesures d’appui ;
  12. Prie également le Haut-Commissariat de continuer de s’assurer que son siège
    dispose de postes et de moyens suffisants et proportionnés, en veillant comme il se doit à une
    représentation équilibrée des genres et à une représentation géographique équitable, et que
    ses bureaux régionaux ont des ressources suffisantes, afin qu’il puisse remplir efficacement
    son mandat dans le domaine des droits économiques, sociaux et culturels ;
  13. Décide d’organiser, à sa soixante-troisième session, en veillant à l’équilibre
    entre les genres et à l’équité de la représentation géographique parmi les participants, une
    réunion-débat qui sera consacrée à l’état d’avancement, aux enjeux et aux perspectives de la
    promotion et de la protection des droits économiques, sociaux et culturels dans le contexte
    de la lutte contre les inégalités, et, notamment, à l’impact du manque de financement et de la
    crise des liquidités sur l’exécution par le Haut-Commissariat de son mandat de promotion et
    de protection des droits économiques, sociaux et culturels, et d’inviter les États Membres, les
    organismes, fonds et programmes compétents des Nations Unies, les organisations
    internationales et régionales, les institutions nationales des droits de l’homme, les
    organisations de la société civile et les autres acteurs concernés à rendre compte des résultats
    de leurs propres travaux et des difficultés qu’ils ont rencontrées, à partager leurs meilleures
    pratiques et à réfléchir aux moyens par lesquels le Haut-Commissariat peut contribuer au
    mieux à l’action que les États mènent pour faire respecter, promouvoir et réaliser les droits
    économiques, sociaux et culturels, conformément à son mandat, et notamment à envisager la
    possibilité de renforcer les capacités du Haut-Commissariat afin qu’il améliore ses services
    de conseil et d’assistance technique ;
  14. Prie le Secrétaire général d’allouer à la réunion-débat toutes les ressources
    nécessaires pour que les services voulus soient assurés et les installations requises soient
    mises à disposition ;
  15. Prie le Haut-Commissaire d’établir un rapport de fond sur la réunion-débat et
    de le lui présenter à sa soixante-sixième session, avant la tenue d’un dialogue interactif ;
  16. Prie également le Haut-Commissaire de renforcer ses travaux sur les droits
    économiques, sociaux et culturels et d’élargir son champ d’étude et d’analyse dans ce
    domaine, de manière à mettre au jour des mesures juridiques, stratégiques et autres, en tenant
    compte de la diversité des systèmes juridiques, des contextes culturels et des approches, afin
    de recenser les pratiques prometteuses et de fournir une assistance technique et des services
    de renforcement des capacités par l’intermédiaire de la plateforme de connaissances sur les
    droits économiques, sociaux et culturels ;
  17. Décide de demeurer saisi de la question et d’envisager d’adopter des mesures
    complémentaires pour donner effet à la présente résolution.

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