L’ambassadeur palestinien à Moscou, Abdel Hafiz Nofal, a confirmé que la participation de son pays pourrait commencer en tant qu’observateur. C’est un espoir alors que Septembre 2025 confirme le sens des convulsions du monde qui meurt en se fragmentant. Le paquet de sanctions Trump-von der Leyen contre la Russie n’est pas une tactique mais une déclaration de guerre. Il montre plus ou moins clairement que l’Occident ne cherche plus le compromis, mais la confrontation ou feint de bluffer jusqu’à l’embrasement. L’Eurasie, l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Amérique latine forment désormais les champs de bataille de cette confrontation, chaque arène portant sa propre histoire, ses propres tranchées qui tournent à l’ornière et ses propres calculs. C’est un processus à la fois général et spécifique dans lequel remontent et prennent sens des lignes forces. Au Moyen-Orient, les cartes sont sans cesse rebattues. La Turquie dont Trump vient de saluer la capacité exemplaire à truquer les élections pour rester au pouvoir quels que soient les mécontentements s’est imposée comme la force extérieure dominante dans le nord de la Syrie, exerçant une hégémonie effective sous le couvert de la sécurité des frontières et de la lutte contre le terrorisme. Derrière ces allégations sécuritaires il y a le rêve pseudo Ottoman qui joue avec ses propres frontières et les jeux des divisions dont la pièce maitresse est la Syrie. Tous ces gens sont francs comme des ânes qui ruent et entretiennent des coordinations secrètes par exemple avec Israël. On peut dire que notre ex-président Sarkozy a payé la note pour des mœurs qui n’ont cessé de s’étendre et qui ont transformé la méditerranée en lieux dans lesquels les affaires des Etats se confondent avec des jeux mafieux en bande organisée. Les rhétoriques enflammées sont celles qui couvrent le partage des accords énergétiques et la haine commune de l’Iran rassemblant tout ce beau monde, et voir un chef terroriste prendre la parole à l’ONU pourrait être un choc si ce monde-là en était encore capable. A ce titre effectivement Sarkozy peut paraître un bouc émissaire commode. La reconnaissance de la Palestine a redonné de l’espoir au monde arabe, mais l’espoir sans concrétisation offre à tout ce beau monde de quoi continuer à pêcher en eau trouble. L’invite faite de participer au BRICS est un espoir mais pour le moment la véritable garantie des dits BRICS demeure la Chine et au plan international son alliance stratégique avec la Russie. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
L’ambassadeur palestinien en Russie a reconnu qu’en raison de certaines limitations, la participation de la Palestine pourrait commencer en tant qu’observateur. Photo : EFE
La Chine soutient la demande d’adhésion de la Palestine aux BRICS
26 septembre 2025
Le ministère chinois des Affaires étrangères a exprimé vendredi son soutien à la demande de la Palestine de rejoindre le bloc des BRICS, qui est un leader mondial croissant dans la promotion du multilatéralisme, de la coopération et des échanges économiques mutuellement avantageux entre États souverains représentant un monde émergent et multipolaire.
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Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Guo Jiakun, a souligné que son pays se félicitait de l’intégration de nouveaux partenaires qui partagent les mêmes principes de coopération.
« Nous saluons la participation de partenaires partageant les mêmes idées à la coopération dans le cadre des BRICS et à l’assistance conjointe pour progresser vers un ordre international plus juste et équitable », a déclaré le porte-parole lors d’une conférence de presse.
M. Guo a souligné que le bloc s’est imposé comme un espace clé pour la coordination entre les marchés émergents et les pays en développement, ainsi que pour devenir un moteur de la multipolarité et de la démocratisation des relations internationales.
Pour sa part, l’ambassadeur palestinien à Moscou, Abdel Hafiz Nofal, a confirmé que la demande d’adhésion avait été officiellement soumise, tout en reconnaissant qu’en raison de certaines limitations, la participation de la Palestine pouvait commencer en tant qu’observateur.
« Nous n’avons pas encore reçu de réponse. Je crois que la Palestine participera à l’association en tant qu’invité jusqu’à ce que les conditions lui permettent de devenir membre à part entière », a-t-il déclaré.
Le groupe BRICS a été fondé en 2006 et se composait à l’origine du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud. En 2024, l’alliance s’est élargie avec l’adhésion de l’Égypte, de l’Éthiopie, de l’Iran, des Émirats arabes unis et de l’Arabie saoudite.
L’expansion a renforcé le poids mondial du bloc, qui concentre aujourd’hui près de la moitié de la population mondiale, génère plus de 40 % de la production de pétrole brut et représente environ un quart du commerce international.
De plus, grâce au mécanisme BRICS+, les pays soumis à des sanctions unilatérales comme la Russie, la Chine et l’Iran ont renforcé leurs liens en matière de commerce, d’économie, de sécurité et de coopération stratégique.
Auteur : teleSUR : idg – JDO
Source : Spoutnik
Les « trois propositions » de Xi Jinping et la responsabilité historique des BRICS
Lors du Sommet virtuel des dirigeants des BRICS (8 septembre), le président Xi Jinping a lancé trois propositions clés et présenté la nouvelle Initiative de gouvernance mondiale (GGI) :
Défendre le multilatéralisme pour assurer l’équité et la justice internationales.
Promouvoir l’ouverture et la coopération gagnant-gagnant pour sauvegarder l’ordre économique mondial.
Renforcer la solidarité et le développement commun dans le Sud mondial.
Avec près de la moitié de la population mondiale, 30% du PIB mondial et un cinquième du commerce international, les BRICS se positionnent comme une force stable et positive pour construire un ordre mondial plus juste et équitable.
Le modèle « BRICS Plus » ouvre la voie à de nouvelles synergies avec l’Union Africaine, la CELAC, l’ASEAN et la Ligue arabe, élargissant la représentation et l’impact mondial.
Xi a rappelé : « Tant que nous assumons nos responsabilités et nous regardons les uns les autres, le grand navire BRICS défiera les courants internationaux changeants et naviguera loin et stable ».
BRICS n’est pas un cercle fermé, mais une grande famille du Sud mondial, fondée sur la solidarité, l’inclusivité et la coopération pour un progrès commun.
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