Nous sommes à un moment où ce que nous ne cessons de décrire ici à savoir le réveil des pays du sud qui exigent simplement l’égalité, la fraternité et liberté dans la justice ont recontré le refus des ex-colonisateurs, de la France en particulier d’accorder ce qu’il y avait d’universel entre ces peuples et nous, en tentant de s’appuyer sur des marionnettes … Il est très difficile de sortir indemne de ces années de soumission, de peur et de corruption pour les exploités comme pour les exploiteurs… mais le processus est entamé et c’est une chance pour tous à condition d’oser voir les dégâts et les difficultés à créer un autre monde… C’est une immense espérance et il ne faut pas se tromper d’ennemis. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Publié le jeudi 25 septembre 2025 à 11h37min
À la tribune du premier Sommet biennal de la 80e Assemblée générale des Nations Unies, le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré, a appelé ce 24 septembre 2025 à une réforme profonde de l’ordre économique mondial pour le rendre plus juste et inclusif. L’information est rapportée par le ministère en charge des Affaires étrangères, ce jeudi 25 septembre, via sa page Facebook officielle.
Le ministre Traoré a dénoncé la marginalisation persistante des pays du Sud dans les instances décisionnelles et les « contradictions de la solidarité internationale », illustrées par les financements massifs mobilisés pour l’Ukraine. Alors que des aides similaires à l’Afrique, à l’Asie ou à l’Amérique latine, changeraient la donne pour les Objectifs de développement durable (ODD).
Au regard de ce qui précède, le Burkina Faso a mis en avant cinq priorités. L’on note la réforme de l’architecture financière internationale, l’allègement de la dette, la révision des conditionnalités des banques multilatérales, la mobilisation des 4 000 milliards de dollars nécessaires au financement du développement durable. À cela s’ajoute le respect des engagements climatiques, notamment les 100 milliards de dollars annuels promis aux pays vulnérables.
« Construire une économie inclusive exige des choix audacieux et une solidarité réelle. Il ne s’agit pas de privilèges réservés à quelques nations, mais d’un droit universel qui doit garantir dignité et prospérité à tous les peuples du monde », a souligné le chef de la diplomatie burkinabè, appelant la communauté internationale à transformer ses engagements en actions tangibles.
Évoquant la situation nationale, le ministre a rappelé les efforts du pays des hommes intègres pour sécuriser son territoire et relancer son économie malgré les défis imposés par le terrorisme. Le diplomate a précisé que dans les zones libérées, les autorités misent sur l’irrigation et la mécanisation agricoles, la réhabilitation des infrastructures de base, la réouverture des écoles, et le retour volontaire des déplacés. « Sécurité et reconstruction économique sont indissociables pour bâtir une paix véritable et durable », a-t-il conclu.
Lefaso.net
Source : Ministère des affaires étrangères
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