Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Les rendez-vous de Franck Marsal autour de notre livre de la fête de l’humanité au café marxiste : considérer que le verre est à moitié plein, par Danielle Bleitrach

Aujourd’hui samedi 13, Franck Marsal anime un débat à la fête de l’humanité, autour de notre livre au stand de l’association Livres en lutte, de Vitry, dans le Val de Marne à 11 heures. Lundi nous publierons un important texte de lui et mardi il nous fera un bilan de cette fête. En attendant quelques « impressions » d’un optimisme mesuré…


Notons que ce que nous en percevons nous parait très positif, qu’il s’agisse du slogan Travail et paix qui est celui de la fête et des communistes avec le premier débat entre Fabien Roussel et Michel Leclerc, cela est la preuve d’une volonté offensive sur des bases à la fois autonomes et de rassemblement. Qu’il s’agisse également du Pacte de solidarité signé entre Cuba et le PCF, tout cela est très positif.

Les conditions sont créées pour que ce que les camarades de Pierre Bénite désignent comme des « décalages » entre la poussée de la lutte des classes, des exigences de souveraineté du peuple français et leur mise en œuvre commencent à évoluer. On peut certes toujours considérer le verre à moitié vide et nous recevons un important courrier en particulier de jeunes camarades qui piaffent d’impatience, et sont sceptiques sur les chances de ce parti de retrouver son rôle révolutionnaire et son ancrage dans la classe ouvrière autant que chez les intellecuels, les créateurs. Mais ce n’est pas la position d’histoireetsociete. Franck Marsal, qui est un militant communiste mène ce combat dans les conditions qui sont celles de ce parti dont nous ne sommes pas tous adhérents mais que nous considérons comme incontournable dans la vie politique française. Ceux qui ne peuvent pas supporter les retards, les luttes de faction et tout ce qui a dominé depuis des décennies peuvent faire comme moi prendre de la distance, mais sans pour autant nuire à ceux qui sont dans ce débat interne.

Certes on peut regretter que le débat de Franck ait lieu à onze heures alors que l’intervention de Roussel aura lieu à 11 heures trente, mais l’essentiel est que l’orientation originale du PCF en faveur du travail et de la paix soit retransmise avec le discours de Roussel sur BMTV. Le débat d’idée que nous portons en sera facilité et amplifié. C’est l’essentiel parce que nous nous considérons comme des intellectuels et des militants jouant un rôle dans ce débat d’idée mais l’action réelle dépend des forces organisées. Il faut être logique on ne peut pas regretter le centralisme démocratique, et la rupture avec la classe ouvrière et ne pas voir que ce qui s’en rapproche le plus est le PCF et que ce qu’il porte n’a pas d’équivalent en France aujourd’hui. C’est en ce sens que nous soutenons les avancées du PCF et de son secrétaire Fabien Roussel. Ce débat d’idées nous continuerons à travers de multiples rendez-vous à le porter dans et hors du PCF…

A ce titre, nous participons à des débats avec des camarades qui eux considèrent que le PCF tel qu’il est n’offre plus de perspective mais qui demeurent eux aussi attachés à la nécessité de la reconstruction d’un tel parti. Franck a répondu à l’invitation du café marxiste.

Prochaine conférence du Café marxiste, samedi 20 septembre à 14h30 à Paris !

Franck Marsal, économiste et militant communiste, nous présentera l’ouvrage collectif intitulé « Quand la France s’éveillera à la Chine : la Longue Marche vers un monde multipolaire ».

En ce qui me concerne je vous ferai part prochainement de mon calendrier et vous constaterez qu’autour de notre livre, les rencontres avec les militants communistes et syndicalistes se développent mais qu’il y a aussi tout un terrain en friche qui ignore tout des propositions des communistes et avec lequel le dialogue est important. Donc très prochainement je serais à Saint Raphaël (Var) le 23 septembre et le 20 octobre à lyon, juste avant mon départ pour Alger, Gardaïa et Timimoun, mais je vous en reparlerai.

Danielle Bleitrach

PS au titre de cette fête qui est à la charnière, il faudra un jour mesurer à quel point il y eut des antagonismes inutiles et destructeurs entre des gens qui chacun là où ils étaient défendaient ce qui est peut-être en train d’advenir… Il y a la mort de José Fort, intervenue alors que ses combats d’une vie, celui du fils d’un engagé aux côtés des républicains espagnols, à jamais lié à Cuba, voit aboutir ce qu’il espérait, ce pourquoi il luttait, c’est la seule chose que je veux retenir de lui. Là où l’histoire nous range il y a des hommes et des femmes dont on ne peut pas douter de l’engagement même si nos chemins paraissent diverger.

josé Fort animant un débat à la fête de l’Humanité avec Aida la fille du Che…

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