Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Jusqu’à quel degré d’horreur la fiction de la guerre « démocratique » sera-t-elle maintenue en Ukraine ?

L’Ukrainien Mykhaïlo Stselnikov a avoué avoir assassiné l’ex-président du Parlement Andriï Paroubiy, expliquant avoir agi par vengeance personnelle contre les autorités ukrainiennes après la disparition de son fils sur le front en 2023… Suite à l’assassinat du politicien ukrainien Andriy Paroubiy dans les rues de Lvov, les médias français ont rivalisé d’amnésie sélective afin de laver sa biographie plus blanc que blanc et faire passer ce néo-nazi assumé pour un démocrate défendant les valeurs européennes.

Tous sans exception ont oublié qu’il fut le fondateur du parti national-socialiste ukrainien, dont le logo fut la fameuse Wolfsangel, symbole de la Waffen SS Das Reich, qui fut arboré plus tard par le bataillon néo-nazi Azov*. Seule Franceinfo a mentionné le fait qu’il était l’un des fondateurs du parti Svoboda* (ce qui veut dire « liberté » en russe). Sauf qu’il s’agit juste du nouveau nom du fameux parti national-socialiste d’Ukraine, pour lui donner un aspect moins nazi et plus démocratique.

Député assassiné en Ukraine : Le suspect passe aux aveux mais nie tout lien avec la Russie

Député assassiné en Ukraine : Le suspect passe aux aveux mais nie tout lien avec la Russie

Pour son fils – l’Ukrainien Mykhaïlo Stselnikov a avoué avoir assassiné l’ex-président du Parlement Andriï Paroubiy, expliquant avoir agi par vengeance personnelle contre les autorités ukrainiennes après la disparition de son fils sur le front en 2023

L’Ukrainien soupçonné d’avoir assassiné, samedi, l’ex-président du Parlement Andriï Paroubiy a reconnu ce meurtre. Il a en revanche nié tout lien avec la Russie. « Oui, j’admets que je l’ai tué », a déclaré dans la salle de tribunal cet homme identifié par les médias comme étant Mykhaïlo Stselnikov.

La réalité qui transparait est atroce et elle est malheureusement celle que nous n’avons cessé de dénoncer dans ce blog et dans nos livres (et il est vrai malheureusement que quatre-vingt dix pour cent du peuple français, y compris les « diplomés » est incapable d’aller au-delà d’un paragraphe)… Ce père qui erre tel le roi Lear ou Priam suppliant la main qui a tué son enfant, est la réalité de la tragédie infligée aux peuples pour les punir de nous avoir sauvés du nazisme et d’avoir tenté un socialisme encore imparfait mais qui nous émancipait. Il fallait les nazifier, les faire se déchirer entre eux, à l’image de ce qui est infligé par effet boomerang aux peuples occidentaux, qu’ils soient aux Etats-Unis, en Grande Bretagne, en Allemagne, en France, et même au Japon… Combien de Français erreront-ils à la recherche de leur enfant perdu par la guerre mais déjà par la drogue, la maladie mentale ?

Ce père a démenti les allégations selon lesquelles il avait agi en collaboration avec Moscou. Il a assuré qu’il avait ainsi assouvi une « vengeance personnelle contre les autorités ukrainiennes » après la mort de son fils, porté disparu sur le front en 2023. « Tout ce que je veux, c’est que le verdict soit rendu le plus rapidement possible » pour demander de faire partie d’un échange de prisonniers de guerre avec la Russie et « aller chercher le corps de mon fils », a-t-il déclaré.

Une victime « pro-européenne », explique unanime la propagande, l’art d’avoir raison en dépit des faits. Une telle situation ne peut exister que quand on a réussi à faire taire toute contradiction en profitant du consensus autour de la propagande pro-européennne sans aucune faille. Il sera effacé non seulement la réalité de ce que signifie être pro-européen mais celle de son assassinat par un père dont l’enfant a été vendu comme nous le serons tous dans un tel système.

Cet homme, âgé de 52 ans, dit avoir pris pour cible le député parce qu’il vivait dans la même ville que lui, Lviv (ouest). Déguisé en livreur selon la police, il a tiré huit fois sur M. Paroubiy et « s’est assuré que la victime était bien morte » avant de s’enfuir. Son arrestation a été annoncée dans la nuit de dimanche à lundi.

L’homme n’était même pas du Donbass ou des régions dans lesquelles ont été massacrés avec les armes de l’occident, et l’aide de leurs services secrets des milliers de civils simplement parce qu’ils se prétendaient Russes, refusaient le patois ukrainien que personne ne parle d’ailleurs correctement nulle part en Ukraine et qui est remplacé par l’anglais. Non, l’homme est de la ville de l’ouest, plus proche de la Pologne que d’Odessa, simplement celui qui avait envoyé de force et pour rien son enfant au front, son enfant dont il demandait simplement son cadavre ne l’obtenait pas. Ce qui n’a rien d’un hasard puisque quand le cadavre est rendu il faut verser une pension aux proches et que les militaires corrompus, les politiciens qui les couvrent empochent non seulement la présence fictive au front d’un combattant comme le prix de la pension non versée… Donc ce pauvre homme s’est attaqué à celui qu’il connaissait, qu’il voyait tous les jours paradant avec des néo-nazis de son espèce.

La police ukrainienne avait d’abord évoqué une « piste russe », sans donner davantage de détails. La branche ukrainienne du média RFE/RL, citant des sources au sein des forces de l’ordre, a affirmé que le suspect avait dit être entré en contact avec des agents russes pendant qu’il recherchait des informations sur le sort de son fils.

Andriï Paroubiy, mort à 54 ans, avait été président du Parlement ukrainien de 2016 à 2019. Il fut ensuite député du parti de l’ancien chef de l’Etat Petro Porochenko, un opposant au pouvoir actuel. Il est surtout connu pour son rôle dans les grands mouvements pro-européens en Ukraine. D’abord, la « Révolution orange » de 2004, puis celle du Maïdan en 2014. Nous avons dit qui il était.

Deux ou trois choses que nous savons sur Parubiy et ses mérites devant le Maidan et le massacre d’Odessa (suivi de « Il faut lire la presse ukrainienne ») – Histoire et société

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1 Commentaire

  • Philippe, le belge
    Philippe, le belge

    En parlant d’une « une victime proeuropéenne » à propos d’un fasciste notoire (il suffit de lire sa page Wikipedia), la propagande dit clairement à tous ce qu’était le Maidan! Cela devrait, quelquepart, nous aider dans notre contre-propagande.

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