La France s’ébranle pour un mouvement de masse, et le premier ministre organise son propre renversement pour laisser le président sans « fusible » et avec peu d’option. Bayrou n’a visiblement pas l’intention d’être mis à mort pour compenser les pertes des moutons de la macronie. Macron peut dissoudre, mais c’est vraisemblablement signer la fin de son mouvement politique, et laisser le pouvoir au RN. Il a déjà précisé qu’il ne démissionnerait pas, ce qui prouve que la question se pose. Pas un n’évoque le fait que pour résoudre la question budgétaire, il est possible déjà de cesser d’alimenter la guerre en Ukraine, guerre que les Ukrainiens, mobilisés de force et qui fuient par tous les moyens, se cachent pour échapper aux recruteurs puis fuyent le front. Le bureau du procureur ukrainien a publié les statistiques sur les cas signalés de désertion : de 17 600 en 2023, soit environ 1 470 par mois, elles sont passées à 68 000 en 2024, 5 670 par mois et sur les 7 premiers mois de l’année, elles atteignent 110 000, c’est à dire 15 700 par mois. Les Ukrainiens ont compris que cette guerre n’est pas la leur, mais plutôt celle de l’UE et de l’OTAN qui ont voulu « affaiblir la Russie », que leur pays est détruit pour rien et que leur commandement les envoie au massacre pour justifier la continuité des flux d’armes et d’argent qui les alimentent. (note de Franck Marsal pour HistoireetSociété)
Marx qui était féroce osa aller au-delà de l’opium du peuple en déclarant que l’agneau de dieu n’était que l’illustration de la nature moutonnière du chrétien (dans le Capital à propos du fétichisme de la marchandise et de sa relation avec la monnaie et le crédit qu’on lui accorde, ce qui est exactement le problème de nos vertueux défenseurs de la démocratie contre le communisme et les partageux.) Pourtant, il était tout sauf anticlérical comme les radicaux, cela dépendait de la foi de qui et pourquoi en faire…
Lorsque Che Guevara fut capturé dans sa cachette, après avoir été trahi par un berger, l’un des soldats lui demanda avec surprise :
Comment pouvez-vous trahir un homme qui a passé toute sa vie à vous défendre, vous et vos droits ?
Le berger répondit calmement : Ses combats contre l’ennemi effrayaient mes moutons !
De nombreuses années auparavant, en Égypte, le grand commandant Mohamed Karim avait mené la résistance contre la campagne militaire totale de Napoléon.
Lorsqu’il fut capturé, le tribunal le condamna à mort.
Mais Napoléon le fit appeler et lui dit :
Je regrette de devoir tuer un homme qui a courageusement défendu son pays. Je ne veux pas que l’histoire se souvienne de moi comme d’un assassin de héros. Je te pardonnerai si tu paies 10 000 pièces d’or en compensation des pertes subies par mon armée.
Mohamed Karim rit et répondit :
Je n’ai pas autant d’argent, mais les marchands me doivent plus de 100 000 pièces d’or.
Napoléon lui accorda un sursis. Karim se rendit au marché, enchaîné et entouré de soldats qui le gardaient, espérant que ceux pour qui il s’était sacrifié l’aideraient.
Mais aucun marchand ne répondit. Au contraire, ils l’accusèrent d’être la cause de la destruction d’Alexandrie et de leur crise.
Il retourna vers Napoléon, moralement brisé. Napoléon lui dit alors :
– Je ne te tuerai pas parce que tu t’es battu contre nous, mais parce que tu as sacrifié ta vie pour un peuple lâche, qui préfère le commerce à la liberté.
Mohamed Rashid Rida résuma ainsi :
« Celui qui se bat pour un peuple ignorant est comme celui qui s’immole par le feu pour éclairer le chemin des aveugles. »
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