Histoireetsociete a aussi sa propre route politique à suivre, il y a ceux parmi nous comme Franck Marsal totalement impliqués dans la vie politique française, mais il est un fait que sans totalement nous en détacher, Marianne et moi, nous sommes de plus en plus intégrées à des échanges internationaux sur les civilisations et leurs œuvres en ce qu’elles sont une « avant-garde ». C’est une attente, une observation du monde en train de naître et qui dépasse le « divertissement », parce que nous croyons beaucoup à la manière dont les peuples et les « artistes » échangent dans l’innovation, alors que les politiciens s’avèrent être en retard. Nous avons pendant tout un temps déploré la manière dont l’impérialisme après sa victoire sur l’URSS nous invitait à la Tapie, à la Yves Montand à célébrer la crise, et à en finir avec « les idéologies », en l’occurrence le marxisme. Il s’avère qu’aujourd’hui cette table rase peut nous aider, parce que l’art, la littérature, la vulgarisation scientifique, toute une interrogation sur les « valeurs », retrouve ce goût iconoclaste face à la tartufferie ambiante. C’est ce monde là, le chinois qui s’est mis en mouvement et nous entraîne vers la conscience historique dans une sorte d’engrenage dont la lutte des classes fut-ce sous la forme de la mauvaise conscience des « bobos » n’est jamais absente, cela aide à attendre dans l’asphyxie, la courte vue et la vulgarité ambiante…
Aragon expliquait à propos de Beaumarchais, que ce qui a fait de cette œuvre ce qu’elle est à savoir y compris dans le livret d’opéra de Mozart une annonce révolutionnaire, antiféodale a été l’incarnation de Figaro devenu sans culotte du faubourg saint Antoine. Aujourd’hui, il y a les prémisses d’un tel mouvement dans ce qui est le plus intéressant : la manière dont l’Asie, la Chine utilise notre patrimoine occidental pour transformer ses propres traditions en avant-garde. A ce titre, hier j’ai vu un film chinois assez stupéfiant qui pour moi pourrait être résumé par cette phrase dite par l’un des personnages à propos des photos : il ne s’agit pas seulement de saisir la beauté, il faut la construire.

Nous sommes dans un monde dont on ne se contente pas de saisir les potentiels mais qui sont déjà construits et tout cela nécessite un autre regard, un autre engagement. Le présent, le travail qu’il exige reprend le passé et ce qui peut aider à l’invention, la principale invention j’ose l’affirmer est celle du peuple et de son avant-garde qui fait l’histoire. Sous jacentes des questionnements très anciens, y a-t-il dans cette conscientisation quelque chose qui a conduit notre univers vers le vivant et de là vers une destinée inconnue mais que préfigure cette montée de l’espèce humaine vers son unité ou s’agit-il simplement du hasard qui a articulé une dynamique des contraires ?
Brief history of family (chinois : 家庭简史) est un thriller policier de 2024 écrit et réalisé par Lin Jianjie dans son premier long métrage en tant que réalisateur. Le film, mettant en vedette Zu Feng, Guo Keyu, Sun Xilun et Lin Muran, dépeint une famille chinoise de classe moyenne à l’ère post-politique de l’enfant unique, qui accueille le nouvel ami mystérieux de leur fils unique, déclenchant des tensions familiales enfouies à mesure que des secrets et des sentiments font surface.

Ce film comme la plupart de ceux que nous avons reçu de Chine ces derniers temps, décrit avec une grande retenue les effets d’une accélération inouïe de la transformation chinoise : ici la politique de l’enfant unique et le surinvestissement dans l’enfant et ses performances. La dynamique entre traditions chinoises et occidentalisation, un propos en forme de suspens, une tension, une clé celle de la mise en scène, le cadrage, le montage, l’engrenage du drame relève d’une véritable prouesse stylistique dans laquelle on peut lire l’influence d’un Fritz Lang ou d’un Hitchcock dans Vertigo et bien sûr Godard. Le suspense dans une écriture géométrique, sans le moindre plan inutile, le moindre effet superflu, sans personne de répréhensible, donc pas de méchant sinon l’inexorable. Cet enchaînement par moment traversé d’objets fantasmatiques, de rêves, mais portés par la rigueur, la discpline une calligraphie dont la tension part du coeur… Cet emprunt à nos maitres du suspense et à leur construction nous désoriente parce qu’elle est paradoxalement l’essence même de la Chine qui a trouvé dans nos langages le miroir pour dire son étrangeté irréductible. On retrouve peut-être dans la Chine de 2025 qui revoit ses vingt dernières années, l’équivalent de ce moment de la modernisation capitaliste française dans lequel Manet organisait à partir de l’orientalisme la rupture impressionniste, la ville qui bougeait, les paysages vu des trains.
C’est ce monde-là, le chinois qui s’est mis en mouvement et nous entraîne vers la conscience historique dans une sorte d’engrenage dont la lutte des classes fut-ce sous la forme de la mauvaise conscience des « bobos » n’est jamais absente.
Parce que derrière la référence aragonienne à l’avant-garde et au « réalisme socialiste », c’est de la rue, des champs, que nait l’innovation, c’est de la peine, de la souffrance humaine que nait la force du récit et il faut travailler, travailler encore travailler, tout connaitre du savoir accumulé, des techniques employées pour donner à cette innovation son potentiel d’éternité. Il existe dans ma mémoire, dont on s’accorde à reconnaitre qu’elle est assez considérable, une masse de chef d’œuvre littéraires, cinématographiques dont actuellement les luttes réelles, celle des « prolétaires » au sens le plus générique que lui donnait Marx parfois, fait encore aujourd’hui la richesse. Peut-être est-ce la seule issue en France asphyxiée au niveau politicien, ce qui fut son génie, puisqu’en France Kant devient Robespierre… Y a-t-il là l’ultime aventure qui se puisse vivre dans ce moment pathétique de confusion d’un peuple aliéné? Celle de rejoindre tous ces gens qui nous envoient leur propre inventaire d’un monde en train de disparaitre pour comprendre le monde qui nait. En espérant que cela me lavera ce que l’on appelait l’âme et qui est plus matériellement amour de la vie et désir de lutter, cela nous aidera à nous de se débarrasser de tous les miasmes et des stupidités sentencieuses qui sont le rebut de la politique et dont nous sommes submergés parce que quel que soit l’échec auquel sont confrontés les politiciens, ils ne renoncent jamais à vous infliger une leçon.
Le politicien français, et cela ne s’améliore pas tant chacun paraît s’ingénier à asphyxier dans la médiocrité et la courte vue, les petits arrangements, ce que l’on s’ingénie à sauver. Dans le livre récemment écrit sur la France qui devrait s’éveiller à la Chine Marianne et moi avons voulu parler de Los Angeles, non pas au niveau du politicien de l’affrontement égo-médiatique entre Trump et le grotesque gouverneur, mais à partir d’un auteur camionneur, communiste qui a célébré the city of quartz, Mike Davis… C’est un peu comme l’arche de Noé, sauver malgré eux les peuples qui s’enfoncent dans le suicide pour ne pas oser en finir avec l’ornière de ce qui est raisonnable, selon eux, pour mieux violer la raison.
C’est une période dont l’actualité nous atteint de plein cœur pour dire à quel point il y eut une autre Amérique, celle que je ne voudrais pas oublier et qui n’a rien à voir avec celle de Trump ou celle d’Obama, cette liste parle de John Steinbeck, des souris et des hommes et surtout les raisins de la colère qui déchaînèrent contre son auteur une campagne qui l’accusait d’être un communiste mais elle ignore un chef d’œuvre : Louons maintenant les grands hommes (titre original en anglais Let Us Now Praise Famous Men), un livre comprenant des textes de l’écrivain américain James Agee et des photographies du photographe Walker Evans publié en 1941 aux USA. Le titre fait référence à un passage du Siracide (44:1) qui commence par « Faisons l’éloge de ces personnages glorieux qui sont nos ancêtres. », soit en anglais : « Let us now praise famous men, and our fathers that begat us. » Un reportage de six semaines chez trois familles de métayers de l’Alabama, écrit dans la fièvre en 1936 par un journaliste et cinéaste de 27 ans. Un texte magnifique illustré par des photographies historiques de Walker Evans. C’est en 1936, à vingt-sept ans, que James Agee a écrit ce livre exceptionnel sur la misère au Sud des États-Unis. Louons maintenant les grands hommes est un de ces grands textes qui marquent une génération (publié en France dans la collection Terre des Hommes).




Walker Evans a eu une postérité photographique, il y a actuellement une exposition dans les Cevennes qui n’ose pas se frotter à ceux qui ont été accusés d’être des communistes mais qui a le mérite de nous faire connaitre certains de leurs successeurs comme ici Dorothea Lange. Ici une photo d’une famille sur la route avec cinq enfants. Partis d’Idabel, ils se rendent à Krebs (Pittsburg County, Oklahoma). En 1936, le père avait une exploitation agricole à Eagleton (McCurtain County, Oklahoma). Atteint d’une pneumonie, il a perdu tous ses terrains. Jugé inapte à travailler au sein de la Work Projects Administration (WPA), il s’est également vu refuser une aide financière de la région dans laquelle il résidait depuis 15 ans pour avoir vécu quelques temps dans une autre région après être tombé malade. © Dorothea Lange / Library of Congress, Prints & Photographs Division, FSA-OWI Collection
Cette liste, expédiée par un intellectuel australien, dont je partage bien des titres, est celle de la manière aussi dont nous avons perdu pied dans l’eurocommunisme. Elle a besoin d’être toilettée, il manque des œuvres comme celle de Agee et Evans, une des premières tentatives texte-image. Il y a des scories comme Orwell ou Solejestynine, alors incontournables. Nous Français, qui avons la partie belle dans cet inventaire avec tous les volumes de Proust, par parenthèse je raye tout cela et j’introduis à la place la Comédie humaine, Hugo et le comte de Monte Cristo. Nous devrions avoir à cœur d’imposer non seulement Aragon, mais tout le travail qu’il a fait pour nous initier à des auteurs de l’Asie centrale…mais qui aura le courage d’un tel combat? Pour mieux retrouver la France. Il faudrait reprendre ce travail, aller réellement voir ce qui se réalise dans nos universités, chez nos chercheurs, qui sont enrôlés dans des « causes ». ouvrir le dialogue, encore faudrait-il que nous existions ce qui n’a rien d’évident… En espérant que cette manière d’exhumer de dont j’ai été faite, me lavera ce que l’on appelait l’âme. QU’ils sont stupides ceux qui m’imaginent au niveau de ce dont ils me privent, cette censure qu’ils croient m’infliger, sans savoir que l’âme est matériellement amour de la vie et désir de lutter, de se débarrasser de tous les miasmes. Ne plus entendre les stupidités sentencieuses qui sont le rebut de la politique et dont nous sommes submergés parce que quel que soit l’échec auquel sont confrontés les politiciens, ils ne renoncent jamais à vous infliger une leçon tout en nous flattant d’une manière méprisable.
100 livres à lire avant qu’il ne soit trop tard
Ma liste globale ouverte avec un coup de chapeau à Liza Libes de Pens and Poison
10 mai 2025
L’article de cette semaine est un entracte spécial dans le World History World Tour. Je partage une liste de 100 romans classiques (principalement). C’est au niveau mondial, pas seulement occidental. Elle est ouverte à vos suggestions, pas seulement un canon définitif.

En février 2025 Liza Libes a osé partager la liste définitive des 100 romans classiques à lire avant de mourir. Je n’ai découvert la liste populaire de Liza qu’en avril, et j’ai adoré l’idée. Elle réagissait à une liste d’un autre auteur qui était terne et conventionnelle, comme si elle avait été générée par l’IA ou empruntée à Goodreads. Liza para :
Parce que cette liste va circuler sur Internet et égarer beaucoup de gens, je dois immédiatement éviter à la population générale de vivre avec l’impression que The Handmaid’s Tale est un meilleur livre que Le Maître et Marguerite – une grave erreur qui pourrait absolument ruiner toute votre vie intellectuelle. Alors, à la place, je présente la liste définitive de 100 classiques à lire avant de mourir – écrite par quelqu’un avec un cerveau.
Heureusement, bien que Liza prenne sa littérature au sérieux, elle ne se prend pas trop au sérieux. Toute liste des « meilleurs livres » est un sujet de débat intelligent, et Liza a lancé à ses lecteurs sur Substack, que je venais de devenir, une invitation et un défi.
Si vous souhaitez contester ma liste – et me traiter d’ignorante et d’abrutie dans le processus – j’accepte volontiers le défi et vous invite à créer votre propre classement définitif des livres.
J’ai donc accepté le défi de créer ma propre liste. Cependant, j’hésite à dire qu’elle est définitive. C’est pourquoi il s’agit d’une liste ouverte.
Je voulais aussi rendre ma liste plus globale, reflétant le thème de cette Substack. L’année dernière, j’ai lu les 121 lauréats du prix Nobel de littérature. Lorsque j’ai parcouru la liste de Liza, il manquait trop de lauréats non anglophones du Prix. Trop d’Américains de seconde zone ont été retenus. Et les classiques non occidentaux étaient sous-représentés. Ma liste renvoie ces trésors.
Quelques notes rapides supplémentaires sur ma sélection.
- J’ai inclus environ 40 de la liste de Liza.
- J’ai défini le terme « classique » comme publié il y a 10 ans et célébré par la tradition ou le prix Nobel.
- J’ai inclus certaines séries dans des entrées uniques – donc pas seulement Du côté de chez Swann, mais tous les volumes de À la recherche du temps perdu sont comptés comme une seule entrée.
- Il y a quelques pièces de théâtre et d’autres œuvres qui ne sont pas à proprement parler des « romans ». Mais, depuis le modernisme, qu’est-ce qu’un « roman » ?
- La poésie est, dans l’ensemble, exclue (comment classer Pale Fire ?) puisque je vais faire une autre liste de 100 poèmes à lire à haute voix avant qu’il ne soit trop tard
- Le point 85 est un substitut d’un livre de la liste de Liza. Pouvez-vous deviner lequel (indice : consultez mes archives Nobel pour l’année 1924) ?
- La liste reflète mon historique de lecture, mes habitudes et ma bibliothèque.
- La liste est pondérée en fonction de mes intérêts de longue date pour le modernisme et la Russie.
- Cette liste n’est pas par ordre de mérite.
- J’ai ajouté l’auteur et le lieu, alors que Liza n’a inclus que les titres.
Je le partage avec vous sous la forme d’une liste ouverte et mondiale des 100 classiques à lire avant qu’il ne soit trop tard. Comme j’ai la soixantaine, je suis un peu plus doux dans mon titre à propos de cette bonne nuit.
Veuillez prendre la liste dans un esprit de célébration de la grande littérature et de l’histoire culturelle mondiale. J’aimerais entendre vos propositions de classiques à inclure ou si la liste vous a incité à lire une œuvre d’une culture différente de la vôtre.
La liste ouverte et mondiale des 100 classiques à lire avant de mourir
1. Le Maître et Marguerite (Boulgakov, Russie)
2. La Garde blanche (Boulgakov, Russie)
3. Crime et châtiment (Dostoïevski, Russie)
4. Les frères Karamazov (Dostoïevski, Russie)
5. Anna Karénine (Tolstoï, Russie)
6. Guerre et paix (Tolstoï, Russie)
7. Middlemarch (Eliot, Grande-Bretagne)
8. Les romans de Palliser (Trollope, Grande-Bretagne)
9. Madame Bovary (Flaubert, France)
10. Le Rouge et le Noir (Stendhal, France)
11. Tess des d’Urbervilles (Hardy, Grande-Bretagne)
12. Portrait d’une dame (James, États-Unis)
13. La peste (Camus, France/Algérie)
14. Les Hauts de Hurlevent (Brontë, Grande-Bretagne)
15. Le bruit et la fureur (Faulkner, États-Unis)
16. Au cœur des ténèbres (Conrad, Pologne/Grande-Bretagne)
17. L’agent secret (Conrad, Pologne/Grande-Bretagne)
18. Feu pâle (Nabokov, Russie)
19. Parler, mémoire (Nabokov, Russie)
20. Faust Parties 1 et 2 (Goethe, Allemagne)
21. Les choses s’effondrent (Chinua Achebe, Nigeria)
22. Docteur Faustus (Thomas Mann, Allemagne)
23. La montagne magique (Thomas Mann, Allemagne)
24. Buddenbrooks (Thomas Mann, Allemagne)
25. À la recherche du temps perdu (Proust, France)
26. L’insoutenable légèreté de l’être (Kundera, République tchèque)
27. Gatsby le Magnifique (Fitzgerald, États-Unis)
28. Les raisins de la colère (Steinbeck, États-Unis)
29. Ténèbres à midi (Koestler, Hongrie)
30. L’âge de l’innocence (Wharton, États-Unis)
31. Le meilleur des mondes (Huxley, Grande-Bretagne)
32. 1984 (Orwell, Grande-Bretagne)
33. Hommage à la Catalogne (Orwell, Grande-Bretagne)
34. Dead Souls (Gogol, Russie)
35. Orgueil et préjugés (Austen, Grande-Bretagne)
36. Le livre de l’inquiétude (Pessoa, Portugal)
37. La Métamorphose (Kafka, tchèque, allemand)
38. Le Château (Kafka, tchèque, allemand)
39. Les paraboles et les journaux intimes (Kafka, tchèque allemand)
40. Moby Dick (Melville, États-Unis)
41. La vraie histoire d’Ah Q (Lu Xun, Chine)
42. Les vagues (Woolf, Grande-Bretagne)
43. Ulysse (Joyce, Irlande)
44. Don Quichotte (Cervantes, Espagne)
45. Le Décaméron (Boccace, Italie)
46. Le Docteur Jivago (Pasternak, Russie)
47. Une journée dans la vie d’Ivan Denissovitch (Soljenitsyne, Russie)
48. Frankenstein (Shelley, Grande-Bretagne)
49. Cent ans de solitude (Garcia Marquez, Colombie)
50. Vie et destin (Grossman, Union soviétique)
51. Œuvres complètes (Borgès, Argentine)
52. Les livres de Jacob (Tokarczuk, Pologne)
53. Flights (Tokarczuk, Pologne)
54. Le neveu de Wittgenstein (Bernhard, Autriche)
55. Mort de Virgile (Broch, Autriche)
56. Les anneaux de Saturne (Sebald, Allemagne)
57. Austerlitz (Sebald, Allemagne)
58. Mahabharata (Inde)
59. Ramayana (Inde)
60. Hojoki (Kamo no Chōmei, Japon)
61. La route étroite vers le Grand Nord (Basho, Japon) [Remarque : le récent roman de Richard Flanagan du même titre est également excellent bien que je ne l’aie pas encore lu, mais je veux dire le classique japonais original de Matsuo Basho (1644-1694), auquel je suppose que Flanagan fait allusion]
62. La Dame de pique (Pouchkine, Russie)
63. La fille du capitaine (Pouchkine, Russie)
64. Eugène Onéguine (Pouchkine, Russie)
65. Mon nom est rouge (Orhan Pamuk, Türkiye)
66. Les enfants des morts (Elfriede Jelinek, Autriche)
67. En attendant les barbares (Coetzee, Afrique du Sud/Australie)
68. Tin Drum (Gunter Grass, Allemagne)
69. Trilogie du Caire (Mahfouz, Égypte)
70. Le Sorgho rouge (Mo Yan, Chine)
71. Captive Mind (Miłosz, Pologne)
72. Voss (White, Australie)
73. Vivisector (White, Australie)
74. L’honneur perdu de Katharina Blum (Böll, Allemagne)
75. L’innommable (Beckett, Irlande)
76. En attendant Godot (Beckett, Irlande)
77. Pays de neige (Yasunari Kawabata, Japon)
78. Le Patient anglais (Ondaatje, Canada)
79. Si par une nuit d’hiver un voyageur (Calvino, Italie)
80. Et le calme coule le Don (Sholokhov, Union soviétique)
81. Le pont sur la Drina (Andric, Yougoslavie)
82. Les Thibault (du Gard, France)
83. Six personnages en quête d’auteur (Pirandello, Italie)
84. Kristin Lavransdatter (Undset, Norvège)
85. Bunt (Révolte) (Reymont, Pologne)
86. Croissance du sol (Hamsun, Norvège)
87. Histoires (Tagore, Inde)
88. Contes étranges d’un studio chinois (Pu Songling, Chine)
89. Le Nom de la Rose (Eco, Italie)
90. La fortune de Richard Mahoney (H.H. Richardson, Australie)
91. Le Dit du Genji (Murasaki Shikibu, Japon)
92. L’Edda en prose (Snorri Sturluson, Islande)
93. Finnegans Wake (James Joyce, Irlande)
94. Histoires (Tchekhov, Russie)
95. Pièces de théâtre (Tchekhov, Russie)
96. Petersburg (Biely, Russie)
97. L’histoire de la pierre (Cao Xueqin, Chine)
98. Les enfants de minuit (Rushdie, Inde/Grande-Bretagne)
99. L’homme sans qualités (Musil, Autriche)
100. Oscar et Lucinda (Peter Carey, Australie)
Je ne vais pas ajouter une liste de livres que j’exclurais. Je serais plus intéressé par vos suggestions pour d’autres inclusions dignes ou préférées.
Liza Libes a également la liste définitive de 100 poèmes à lire avant de mourir.
Au cours des deux prochains mois, je partagerai également mes listes mondiales ouvertes de :
- 100 meilleurs poèmes à lire à haute voix avant qu’il ne soit trop tard.
- 50 meilleurs livres d’histoire pour vivre en phase avec un monde qui change.
Views: 155