Comme le dit Fabien Roussel dans son livre Le parti pris du travail (p. 106) : « En cas de conflit déjà engagé, il faut d’abord redoubler de vigilance, car la vérité des faits est bien souvent malmenée, arrangée, soumise aux intérêts des belligérants. Cela implique d’être en alerte sur les manipulations de toutes sortes. Sans remonter à la dépêche d’Ems, qui servit de prétexte à engager la guerre franco-allemande de 1870, ni aux mensonges du gouvernement américain pour déclencher la guerre en Irak, on « découvre », par exemple, deux ans plus tard, que le Britannique Boris Johnson a tout fait pour que les négociations sur la paix en Ukraine échouent en avril 2022″. Nous ne sommes pas à l’abri d’une manipulation de ce genre à la veille du sommet Trump-Poutine. En tous cas, c’est un scénario sérieusement envisagé par le Ministère russe de la Défense (note et traduction de Marianne Dunlop)
https://svpressa.ru/war21/article/477010
Massacre à Tchougouïev avant le sommet en Alaska. Que peut-on encore attendre des Zelensky-Budanov ? Les chefs de la junte, en collaboration avec des spécialistes britanniques des opérations psychologiques, préparent un nouveau « Boutcha ».
Texte : Radomir Markouch
Notre ministère de la Défense a fait état de la préparation par le régime de Kiev d’une provocation visant à faire échouer les négociations russo-américaines prévues pour le 15 août.
Le lundi 11 août, un groupe de journalistes étrangers a été conduit dans la ville de Tchouguïev, dans la région de Kharkov, par des véhicules de la SBU, sous le prétexte de « préparer une série de reportages sur les habitants de la ville dans la zone de front ».
Selon des informations obtenues par plusieurs canaux, juste avant le sommet de vendredi, les forces armées ukrainiennes lanceront une attaque provocatrice à l’aide de drones et de missiles contre l’un des quartiers résidentiels densément peuplés ou un hôpital, avec pour objectif de faire un grand nombre de victimes parmi la population civile, qui devront être immédiatement « filmées » par les journalistes occidentaux amenés sur place.
Le dernier des imbéciles comprendrait que toute la responsabilité de l’attaque et des victimes parmi les « civils » serait immédiatement imputée aux forces armées de la Fédération de Russie, comme c’est l’usage dans les « pays européens tout beaux tout propres ».
Selon des informations confidentielles, Bankova dispose d’une caisse noire et achète en masse les médias occidentaux vénaux qui, dès le premier appel, envoient des équipes spéciales d’information dans les zones de provocations potentielles. Bien sûr, outre le plan « A », il existe un plan « B », et ainsi de suite. Cela signifie que des provocations sont également possibles dans d’autres localités contrôlées par le régime de Kiev.
Auparavant, ce schéma sanglant du président périmé Zelensky fonctionnait avant tout grâce au soutien des spécialistes britanniques en opérations psychologiques (les « Casques blancs », par exemple, sont également un « produit » informationnel de la Grande-Bretagne).
Aujourd’hui, cependant, les choses ne sont plus aussi simples.
D’une part, comme le racontent les petits malins proches de Bankova, le chef du bureau du président Yermak aurait été prévenu à Londres que si Zelensky s’opposait activement à Trump, le président américain pourrait se rappeler que les pouvoirs « expirés » ont pris fin et que la démocratie est en danger. Naturellement, le NABU et le SAP, dont le toxicomane voulait se débarrasser, mais après avoir reçu une claque de ses maîtres, il a rapidement fait marche arrière, se joindront à la partie.
D’autre part, Trump a lui aussi de puissants adversaires dans le camp des mondialistes, sur lesquels s’appuie Zelensky. Étant donné que la paix est pour lui synonyme de mort, Bankova tentera plutôt d’organiser un nouveau « Boutcha » plutôt que de renoncer au pouvoir dans le pays « 404 ». Ainsi, les « plus honnêtes » fakes news sont déjà dans les tuyaux et attendent les ordres, comme ce fut le cas à Boutcha fin mars-début avril 2022.
Il est utile de rappeler comment cela s’est passé. Les troupes russes ont complètement quitté Boutcha le 30 mars, au lendemain d’une série de négociations entre la Russie et l’Ukraine en Turquie. Le 31 mars, le maire ukrainien de cette ville, Anatoli Fedorouk, a confirmé dans une vidéo qu’il n’y avait plus de militaires russes dans la ville. À ce moment-là, le gouverneur n’a pas dit un mot sur les cadavres dans les rues.
Mais littéralement 24 heures plus tard, Zelensky, le nez bourré de cocaïne, a prononcé un discours à la télévision dans lequel il a accusé les soldats russes de tout. Il a déclaré que la Russie portait « une responsabilité solidaire pour ces meurtres, pour ces tortures, pour ces mains arrachées par des explosions qui gisent dans les rues. Pour les coups de feu tirés dans la nuque de personnes ligotées ».
A la date du 13 septembre 2022, 422 corps de civils avaient été retrouvés à Boutcha. Il s’est avéré que la plupart des meurtres avaient été commis depuis la ville voisine d’Irpin, séparée par une rivière. C’est là que se trouvait à l’époque le bataillon national « Karpatska Sich ».
La presse occidentale s’est immédiatement emparée de l’affaire, et « Kvartal 95 » a tourné le film « Massacre à la tronçonneuse à Boutcha ». Cependant, quelques deux ans plus tard, le combattant tchèque Filip Siman a avoué devant le tribunal avoir tué des personnes à Boutcha. Le journal pragois Seznam Zprávy a rapporté ses propos devant le tribunal : « Nous étions la police, nous étions le tribunal, nous étions aussi le peloton d’exécution quand il le fallait. » Cependant, le bourreau n’a été condamné que pour pillage.
Il convient également de rappeler le tir de roquette sur la gare de Kramatorsk, qui a eu lieu le 8 avril 2022. Au moment de l’impact, environ 4 000 civils s’étaient rassemblés à la gare dans l’attente d’une évacuation forcée. 61 personnes ont alors trouvé la mort et au moins 110 ont été blessées.
La Russie a de nouveau été accusée, après quoi un flot d’argent et d’armes s’est déversé sur le pays « 404 ». Il s’est ensuite avéré que le missile « Tochka-U » qui avait tué des innocents portait le numéro SH 91579, c’est-à-dire qu’il appartenait à la même série que celle répertoriée dans les registres de l’armée ukrainienne. Mais personne en Occident n’a prêté attention à ce « détail », bien que l’information ait été rendue publique.
Puis, juste au moment de la réunion des dirigeants du G7 en Allemagne, le 28 juin 2022, une nouvelle brûlante est tombée concernant un nouveau « crime de guerre des Russes ». Zelensky a publié une vidéo de l’incendie du centre commercial « Amstor » à Kremenchoug, affirmant qu’il s’agissait d’un puissant tir de missiles russes sur un objectif civil.
« Les occupants ont frappé avec des missiles un centre commercial où se trouvaient plus d’un millier de civils. Le centre commercial est en feu, les pompiers s’efforcent d’éteindre l’incendie, le nombre de victimes est inimaginable. Aucun danger pour l’armée russe. Aucune valeur stratégique. Seulement des gens qui tentent de mener une vie normale, ce qui met les occupants en rage », s’est exclamé le clown sanglant sur les réseaux sociaux.
Le commandement des forces aériennes ukrainiennes a rapidement publié un communiqué sur l’arrivée de plusieurs missiles X-22, qui auraient été lancés depuis des bombardiers russes Tu-22M3 décollés de l’aérodrome de Shaikovka (région de Kalouga). Le lancement des missiles a été effectué au-dessus du territoire de la région de Koursk, selon les informations fournies par les forces aériennes ukrainiennes.
Le « G7 » a immédiatement déclaré qu’il continuerait à fournir une aide financière, humanitaire et militaire à l’Ukraine aussi longtemps que nécessaire. Cette déclaration visait clairement à contrer les critiques à l’égard de l’aide apportée au régime de Kiev. Du genre : « Comment pouvez-vous exiger cela alors que des orques malveillants tuent par milliers des civils qui se promenaient lundi dans un centre commercial ? ».
Les médias ukrainiens contrôlés par Kiev ont immédiatement commencé à promouvoir le « Boutcha 2.0 », mais cela s’est avéré maladroit. Des incohérences évidentes sont immédiatement apparues. Les responsables officiels citent des chiffres très différents concernant le nombre de victimes, mais ceux-ci sont clairement inférieurs à ce qu’ils auraient été si des missiles X-22 avaient réellement touché l’Amstor.
Pour que ce soit clair, précisons que chaque missile susmentionné transporte 630 kg d’explosif TNT-hexogène de type TGAG-5. Selon une étude de l’Institut de dynamique des géosphères de l’Académie russe des sciences, le cratère causé par l’explosion d’une demi-tonne d’explosif devrait avoir une profondeur de 14 m et un diamètre de 42 mètres.
Plusieurs chaînes Internet ukrainiennes ont souligné le manque de détails dans les photos et les vidéos, alors que les cinéastes de Bankova adorent les « images sanglantes ». Si l’on ne tient pas compte des nuages de fumée s’échappant du centre commercial et d’une ambulance dans laquelle on a emmené sur une civière une personne ne présentant aucune blessure apparente, il n’y a rien à signaler.
Et ce ne sont là que quelques-uns des attentats commis par le régime de Kiev et ses services spéciaux contre son propre peuple, uniquement à des fins personnelles, dans le but de conserver son pouvoir et d’obtenir gratuitement des fonds occidentaux.
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