Une guerre de cartels serait insensée, et le président n’a pas le pouvoir d’en déclencher une de son propre chef. Derrière la proclamation visant le président vénézuelien dont nous avons parlé ici, il y un phénomène beaucoup plus inquiétant concernant l’ensemble du continent, l’arrière cour des USA. C’est ce qu’a compris le Mexique. Si l’on s’intéresse simplement à une zone de la planète, fut-elle essentielle comme la Russie, la Chine, le Moyen Orient, des pays africains on aura du mal à percevoir l’étendue de la mise à feu qui s’opère de la part de Trump face à la montée des résistances dans le sud, avec les BRICS mais aussi les résistances à sa guerre tarifaire et à ses blocus. En ce qui concerne le Venezuela, il faut avoir quelques idées sur le rôle des pétrolier US et sur le conflit avec Chevron à propos de l’énorme réserve du côté du Guyana. Les gouvernements qui ont choisi de résister à l’inverse de la pitoyable Union Européenne savent sans la moindre illusion ce que représente l’impérialisme des USA et la permanence de sa politique et le Mexique traditionnellement la « sentinelle’ répond calmement à sa manière à la nouvelle guerre des cartels que lance Trump avec tout ce que le continent recèle de réactionnaire et de compradores.

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Le président serait en train de lancer une nouvelle guerre illégale notez que celle-ci favorise à intervenir directement non seulement en Amérique latine mais au Canada puisque celui-ci subit des droits de douane exhorbitant sous le prétexte officiel qu’il est le lieu par lequel la Chine enverrait de la drogue.

Le président Trump a secrètement signé une directive au Pentagone pour commencer à utiliser la force militaire contre certains cartels de la drogue d’Amérique latine que son administration a considérés comme des organisations terroristes, selon des personnes proches du dossier.

Une guerre de cartels serait insensée, et le président n’a pas le pouvoir d’en déclencher une de son propre chef. L’utilisation de l’armée contre les cartels de la drogue provoquera plus d’instabilité et d’effusion de sang dans les pays touchés et peut-être ici aux États-Unis, mais cela ne résoudra rien d’autre. Les États-Unis n’ont pas le droit d’opérer sur le territoire d’autres pays sans le consentement de leurs gouvernements. Même si le Congrès autorisait une guerre contre les cartels avec une résolution fragile et illimitée, envoyer des forces américaines dans d’autres pays pour mener cette guerre serait une violation flagrante du droit international et une violation de la souveraineté des États voisins.

Le lien présumé de Maduro avec le trafic de drogue ne fait pas l’objet d’une enquête au Mexique, selon le CSP

Alonso Urrutia et Arturo Sánchez

8 août 2025 09:01

Mexico. En réponse à l’annonce du gouvernement américain d’augmenter la récompense internationale pour l’arrestation du président vénézuélien Nicolás Maduro pour ses liens présumés avec le cartel de Sinaloa, la présidente Claudia Sheinbaum a déclaré que le Mexique n’était pas au courant de ce lien présumé et qu’il n’y avait pas d’enquête à ce sujet.

Interrogé sur cette question, Sheinbaum a absolument exclu que le Mexique ait des informations sur ces liens, « s’ils ont une preuve, ils devraient le présenter, mais nous n’avons aucune preuve concernant ces liens