Encore un exemple de ce que nous tentons de montrer dans histoire et société quand nous invitons la France à se tourner vers les BRICS et la Chine. Nous sommes dans un monde en feu au propre comme au figuré. Il faut choisir la coopération y compris avec l’occident qui est à l’origine par sa politique de bien des brasiers. Actuellement la lutte contre tous les incendies est menée à travers les BRICS dans les propositions chinoises et il faut chercher l’unité chez nous comme en géopolitique. Prétendre nous cacher qu’une telle solution existe est un crime, une forfaiture contre notre peuple français et contre tous les peuples du monde qui isole la France, et la laisse dans les griffes du militarisme et de la misère. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
L’invitation vise à connaître la position de Trump sur le changement climatique, bien que Lula ait précisé qu’il n’aborderait pas les droits de douane imposés par les États-Unis sur les exportations brésiliennes, fixés à 50 %.
« Je ne vais pas appeler Trump pour parler de commerce, parce qu’il ne veut pas parler. Mais je l’appellerai pour l’inviter à la COP », a souligné le président brésilien. Photos : EFE.
Lula invitera Trump à la COP30 sur fond de différend tarifaire
5 août 2025
Le président brésilien Luis Inácio Lula da Silva a annoncé mardi qu’il inviterait par téléphone le président américain Donald Trump à la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP30), prévue en novembre dans la ville brésilienne de Belém, dans le Pará.
L’invitation vise à connaître la position de Trump sur le changement climatique, bien que Lula ait précisé qu’il n’aborderait pas les droits de douane imposés par les États-Unis sur les exportations brésiliennes, fixés à 50 %, qui ont généré des tensions bilatérales.
« Je ne vais pas appeler Trump pour parler de commerce, parce qu’il ne veut pas parler. Mais je vais l’appeler pour l’inviter à la COP, parce que je veux savoir ce qu’il pense de la question climatique. J’aurai la courtoisie de l’appeler. J’appellerai également Xi Jinping (président de la Chine) et Narendra Modi (Premier ministre de l’Inde) », a déclaré le président.
« Je n’appellerai pas Vladimir Poutine, car il ne peut pas voyager. J’appellerai plusieurs présidents », a-t-il ajouté. Cette initiative reflète les efforts du Brésil pour impliquer les dirigeants mondiaux dans les questions climatiques, malgré les différends commerciaux.
Les droits de douane américains ont suscité les critiques de Lula, qui a accusé Trump d’avoir « franchi toutes les limites » en s’ingérant dans les affaires intérieures du Brésil.
Selon des experts tels qu’Iván Kryazhev, chercheur à l’IMVES NIU HSE, les droits de douane de 50 % sur les exportations brésiliennes répondent à des facteurs politiques.
« L’objectif des États-Unis n’est pas d’équilibrer la balance commerciale, ce qui favorise déjà Washington, mais de faire pression sur les autorités brésiliennes. L’objectif est d’obtenir des changements dans la politique intérieure et étrangère, en particulier, de suspendre la « persécution judiciaire » contre l’ancien président Bolsonaro. Steve Bannon, un ancien conseiller de Trump, a déclaré que les tarifs pourraient être réexaminés si l’affaire était arrêtée », a expliqué Kryazhev.
Le dialogue entre Brasilia et Washington se heurte à des obstacles, car aucune des deux parties ne se montre disposée à céder, bien que du côté brésilien, elle ait opté pour le dialogue à la recherche d’une solution, face à la position radicale de la Maison Blanche.
Kryazhev a souligné que « Trump a lié les droits de douane sur les exportations brésiliennes au processus politique interne au Brésil, et une intervention de Lula dans le processus judiciaire impliquerait une violation des lois et une perte de souveraineté ».
« Lula, qui cherche à renforcer le statut mondial du Brésil, ne peut pas l’accepter, même au risque de l’économie. Trump ne peut pas non plus battre en retraite sans résultats pour ne pas perdre le soutien de la droite. Le Brésil conclura probablement que les États-Unis ne sont pas un partenaire fiable et diversifiera ses relations commerciales », a déclaré M. da Silva.
Auteur : teleSUR – ahf – BCB
Source : Organismes – @AndreteleSUR
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