Au titre de commentaire sur le caractère novateur de la politique chinoise, un multilatéralisme qui répond au chaos généré par les USA et l’hégémon impérialiste, non pas en copiant l’OTAN et les autres institutions générées par l’Occident, par une architecture sécuritaire internationale d’un type nouveau centré sur le respect des souverainetés et l’autonomie de ses membres. Ce qui n’exclut pas au contraire les partenariats privilégiés comme celui noué avec le Pakistan et qui a joué sont rôle dans les récentes crises internationales. Nous consacrerons ce weekend dans lequel nous assurons samedi 28 juin une conférence débat à Nice, à la fête du Patriote, le Château) à la publication d’un certain nombre de textes de fond qui seront centrés sur cette alternative multilatéraliste. (note et traduction de Danielle Bleitrach histoireetsociete)
Par Global Times 25 juin 2025 
Le ministre pakistanais de la Défense, Khawaja Muhammad Asif, assiste à un entretien de groupe à Qingdao, dans la province du Shandong (est), le 25 juin 2025. Photo : Guo Yuandan/GT
Contrairement à l’OTAN, qui est une alliance militaire, l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) peut aider à promouvoir la paix et servir d’outil important pour sauvegarder le développement des pays de la région, a déclaré mercredi le ministre pakistanais de la Défense, Khawaja Muhammad Asif, lors de la réunion des ministres de la Défense de l’OCS à Qingdao, dans la province du Shandong (est).
Le ministre chinois de la Défense, Dong Jun, a rencontré Asif le même jour. M. Asif a salué les efforts de la Chine pour prévenir l’escalade des tensions régionales, notant que ces derniers mois ont vu une augmentation de l’instabilité et des conflits dans la région. Il a déclaré que le Pakistan attachait une grande importance à son amitié indéfectible avec la Chine et qu’il était prêt à travailler en étroite collaboration avec Beijing pour mettre en œuvre les trois grandes initiatives mondiales, approfondir la coopération pratique en matière de défense et sauvegarder conjointement la paix et la stabilité régionales.
Dans une interview accordée aux médias, il a décrit la rencontre avec Dong comme « très fructueuse », ajoutant : « Nous sommes amis, nous sommes frères. Nous avons discuté de questions d’intérêt commun.
Il a déclaré que les États membres de l’OCS s’uniraient pour faire face au terrorisme régional et œuvrer collectivement pour la stabilité de la région. « Nous espérons que les membres de l’OCS se réuniront pour lutter contre cette menace dans cette région et œuvrer pour la stabilité des pays de notre région et de la région dans son ensemble », a déclaré M. Asif.
« L’OCS peut être une plate-forme alternative de coopération au sein de cette région et aussi au-delà », a déclaré Asif au Global Times parmi un groupe de journalistes. « Cette plateforme peut être un véhicule très important pour promouvoir la paix dans cette région et protéger les pays de cette région afin qu’ils puissent vivre en harmonie et travailler au développement économique de nos citoyens. »
Auparavant, l’adhésion de la Biélorussie avait été officialisée lors de la 24e réunion du Conseil des chefs d’État de l’OCS en 2024. Depuis sa création à Shanghai en 2001, l’OCS est passée d’une organisation régionale de six membres à une organisation transrégionale de 10 membres à part entière, de deux pays observateurs et de 14 partenaires de dialogue, selon l’agence de presse Xinhua.
Alors que le sommet de l’OTAN a débuté mardi à La Haye, aux Pays-Bas, et doit durer deux jours, Asif a également souligné la différence entre l’OTAN et l’OCS. « L’OTAN est fondamentalement une alliance militaire. C’est un club très exclusif, complètement influencé par les pays occidentaux.
En revanche, l’OCS n’est pas une alliance militaire, a-t-il dit, ajoutant que « c’est plutôt une alliance économique. Cependant, la situation qui s’est développée au cours des derniers mois dans cette région exige sans aucun doute une coopération en matière de sécurité entre les États membres de l’OCS.
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