Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Le Mexique comme de plus en plus de pays du sud choisit son camp…

Les responsables de la mise en scène « L’Irak a des armes de destruction massive qu’il utilisera contre nous » (un prétexte ignoble pour envahir et détruire cette nation en 2003), se vantent maintenant d’une autre de leurs créations, qui poursuit le même but, mais avec un autre client : « L’Iran a des armes nucléaires et les utilisera contre les États-Unis, donc la patience s’épuise et nous exigeons leur reddition ; de plus, nous savons où se trouve l’ayatollah ». Et les chiens de poche de l’Europe applaudissent à tout rompre, sachant qu’une telle déclaration est aussi fausse que celle utilisée il y a 12 ans par George W. Bush et sa bande. Face à ces gens-là et leur spectacle indécent, il y a la Chine et la Russie… C’est la stabilité et le camp de la paix… On mesure mal la manière dont les peuples soumis à la pression de l’occident sont révulsés par le spectacle criminel de ceux qui après avoir laissé détruire tant d’hôpitaux, tant d’enfants prétendent rallier l’opinion publique américaine avec une frappe sur un hôpital israélien… (note et traduction de Danielle Bleitrach)

#LaJornada #Jinping et #Poutine : contrepoids nécessaire Les présidents de la #Chine et de la #Russie, Xi Jinping et Vladimir Poutine, se sont accordés hier à la suite d’une conversation téléphonique dans laquelle ils ont abordé la crise engendrée par les attaques israéliennes contre l’Iran, pour condamner les actions du régime de Tel Aviv, qui, ont-ils signalé, « violent la Charte de l’#ONU et autres normes du droit international». Ils ont également mis en garde contre le fait que l’escalade actuelle entre les deux pays ne peut être résolue par la force mais par des «méthodes politiques et diplomatiques». Les positions des dirigeants, les plus grands dirigeants des deuxième et troisième puissances nucléaires du monde, introduisent un contrepoids sain et nécessaire face à l’hypocrisie de l’Europe et aux virages de #rump, allant des déclarations provocatrices et brutes aux efforts visant à se présenter comme un support de la la paix.

https://www.jornada.com.mx/…/jinping-y-putin-contrapeso…

Carlos Fernández-Vega

20 juin 2025 07:56

Les jeux sont en train d’être réglés sur l’échiquier politico-militaire : tandis que Donald Trump et le génocidaire Benjamin Netanyahu intensifient leur haine et menacent de déclarer la guerre à l’Iran (l’agresseur) pour « défendre » le régime sioniste génocidaire (l’agresseur), les dirigeants de la Russie, Vladimir Poutine et de la Chine, Xi Jinping, condamnent « catégoriquement » l’attaque d’Israël contre la nation islamique pour « violation de la Charte des Nations Unies (ONU) et d’autres normes de droit international. Le règlement de la situation actuelle et des questions liées au programme nucléaire iranien n’a pas de solution de la force et ne peut être réalisé que par des méthodes politiques et diplomatiques.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a clairement indiqué que « si les États-Unis attaquent l’Iran, Moscou considérera la mesure comme mauvaise, car elle provoquera une escalade plus large et plus importante de la situation » au Moyen-Orient. Il y a un risque, a-t-il dit, « d’une extension géographique du conflit à d’autres pays de la région » et a souligné que « les services de renseignement américains maintiennent que Téhéran ne cherche pas activement à développer une arme nucléaire et n’en a pas ». Poutine, a-t-il dit, « maintient le dialogue avec l’Iran et Israël ».

Dans le magasin d’en face, comme s’il s’agissait d’une retraite spirituelle ou d’une période de vacances, la Maison Blanche, par l’intermédiaire de son attachée de presse, Karoline Leavitt, a annoncé que Trump (le même qui a déclaré que dans le cas iranien sa « patience s’épuise » et a donné « l’ultimatum final ») « a promis de prendre la décision sur l’Iran dans les deux semaines et je ne vais pas entrer dans les motifs ou les raisons ». Et c’est tout : il va se reposer au moment où la température politico-militaire est à son comble, artificiellement élevée par le président américain de plus en plus discrédité, qui doit maintenant faire face au rejet interne croissant d’une autre des guerres irrationnelles et artificielles auxquelles l’empire est habitué.

Pendant ce temps, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a averti que son gouvernement « met plus de pression et avertit les États-Unis que toute intervention militaire contre l’Iran pourrait avoir des conséquences incontrôlables ; l’escalade a été causée par l’agression non provoquée contre l’État souverain d’Iran, membre des Nations Unies, entreprise par Israël en violation de la Charte des Nations Unies et des normes du droit international ; condamne fermement cette aventure criminelle lourde de conséquences catastrophiques pour la sécurité régionale et, bien sûr, mondiale ; les tentatives de la justifier par des préoccupations imaginaires de prolifération (d’armes nucléaires, qu’Israël possède) sont, bien sûr, d’un cynisme flagrant ; nous mettons en garde, en particulier Washington, contre toute intervention militaire dans cette situation, qui constituerait une étape extrêmement dangereuse avec des conséquences négatives vraiment imprévisibles ».

Et cerise sur le gâteau, le président Poutine a mis en garde contre la récente « suggestion » du génocidaire Netanyahu (« assassiner le dirigeant iranien », l’ayatollah Ali Khamenei, « pour mettre fin au conflit » entre Israël et l’Iran) : « Je ne souhaite même pas discuter d’une telle possibilité », tandis que Trump assure que « pour l’instant, je ne veux pas qu’il soit tué ».

À son tour, le dirigeant chinois a averti que « si le Moyen-Orient est instable, le monde entier n’est pas en sécurité : le conflit israélo-iranien a provoqué une escalade soudaine des tensions dans la région et a un impact sérieux sur la sécurité mondiale ; la force militaire était une méthode incorrecte de résolution des différends internationaux et ne faisait qu’accroître la haine et la dissidence ; les parties concernées, en particulier Israël, doivent cesser immédiatement les opérations militaires afin d’empêcher la guerre de s’étendre au-delà de la région, ainsi que le strict respect du droit international. La sortie de crise fondamentale est le dialogue et la négociation. Sans eux, il n’y aura pas de paix durable.

Pendant ce temps, Trump et Netanyahu ne sortent que bêtises, menaces, haine, mort et de nombreuses balles.

Les parts du gâteau

Et il a toujours le luxe de critiquer l’ancien président Joe Biden pour être « fou » : Trump a utilisé les épithètes les plus dénigrantes contre ses compatriotes aux États-Unis, qu’il persécute, emprisonne et expulse. Mais aujourd’hui, dans l’une des nombreuses manifestations de son trouble obsessionnel-compulsif, il reconnaît et souligne (lors de son appel avec la présidente Claudia Sheinbaum) que « c’est vrai : il y a beaucoup de familles mexicaines qui travaillent pour le bien de notre pays ». Et il se plaint des « divagations » de son prédécesseur.

X : @cafevega

cfvmexico_sa@hotmail.com

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