Effectivement il vaut mieux en rire… la nature du consensus géopolitique en France, la russo et sinophobie ordinaire qui rend supportable la vassalité totale aux Etats-Unis, l’idée que cette propagande sans le moindre contradicteur puisse laisser subsister autre chose que la démission devant les Ursula von der Leyen, et les clones de Macron, qui nous envoient dans une guerre qu’il ne fera pas, mais qui ne trouvera pas un opposant tant on aura accepté le décérébrage, de ne pas voir ce dont on est complice partout sur tous les continents et singulièrement en Europe. Ce consensus atlantiste, qui devrait se limiter à mollement critiquer Trump et agir pour le retour d’un Biden bien aimé, crée une cécité dont on n’ose pas se démarquer de peur de perdre un poste de conseiller d’arrondissement dans la banlieue de Bécon-les-Bruyères. Il a atteint un tel niveau de bigoterie hors sol qu’il faut ne jamais être sorti de ce bouillon de culture français pour y croire … Avec un tel consensus, il n’est pas nécessaire d’imaginer l’assaut d’une armée pour que la crise économique, politique, environnementale, culturelle rende la vie de plus en plus impossible et que la politique d’austérité rafle tout ce qui reste de service public et de droit du travail pour la gloire et le profit des marchands d’armes. Cela devient insupportable de lâcheté et de bêtise, l’asphyxie intégrale. (note de Danielle Bleitrach, traduction de Marianne Dunlop)
https://ria.ru/20250525/zapad-2018866829.html
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé l’élaboration immédiate d’un 18e paquet de sanctions contre la Russie. Cette déclaration a été faite immédiatement après que le Parlement européen ait qualifié le précédent ensemble de restrictions de faible et formel, car il n’était pas en mesure de causer un préjudice réel à la Russie. Les euro-mondialistes russophobes ont décidé de se racheter et exigent l’interdiction totale et immédiate des gazoducs baltiques, ainsi que de la société Nord Stream AG. Cette dernière, soit dit en passant, est légalement domiciliée en Suisse, mais ce genre de détails n’intéresse guère les politiciens européens qui ont ouvertement annulé l’élection d’un candidat gênant en Roumanie.
Comme on le dit en plaisantant sur Internet, cette liberté n’est une liberté que pour ceux qu’il faut.
La présidente de la Commission européenne n’est pas la seule à être prise dans cette vague anti-russe. La nouvelle équipe politique à Berlin, qui rêve d’une revanche historique et économique, soutient pleinement la radicalisation de la politique étrangère de l’UE. L’un des principaux lobbyistes en faveur d’un embargo total sur tout commerce avec Moscou est le chancelier fédéral Friedrich Merz. En tandem avec von der Leyen, il exige non seulement d’arrêter dès cette année l’acheminement du gaz, mais aussi de bétonner physiquement une partie du gazoduc, éliminant ainsi toute possibilité de réparation et de redémarrage. À plus long terme, Bruxelles et Berlin rêvent de renoncer complètement aux importations des hydrocarbures russes.
Il ne s’agit absolument pas de l’opinion personnelle d’un individu, mais bien d’un système politique. S’exprimant devant le Parlement européen, le chef de l’administration du chancelier allemand, Thorsten Frei, a exigé que l’UE sorte de sa zone de confort et adopte les restrictions les plus sévères, même si celles-ci devaient porter directement préjudice aux États européens eux-mêmes. Le mot « Russie » est sans cesse répété à l’antenne, mais en réalité, nous assistons simultanément à une escalade de la confrontation entre l’Europe et les États-Unis.
L’écho de la tribune bruxelloise n’avait pas encore fini de résonner que Donald Trump publiait déjà un message cinglant sur sa page. En substance, il affirme que les pays du Vieux Continent ont créé l’Union européenne dans le but de tirer profit du commerce avec les États-Unis. Aujourd’hui, l’Europe impose des barrières commerciales non monétaires aux produits américains, les soumet à des taxes injustifiées, impose des amendes corporatives exorbitantes aux entreprises américaines et manipule les taux de change. Tout cela, dans un contexte historique, a conduit à un déséquilibre commercial de 250 milliards de dollars. Selon le président américain, les États-Unis importent de l’UE pour un quart de billion de dollars de biens et de services de plus qu’ils n’exportent dans le sens inverse.
Comme solution habituelle au problème, Trump propose de mettre en place dès le 1er juillet des droits de douane de 50 % sur tous les produits européens. Et si cela ne plaît pas à certains en Europe, ils n’ont qu’à délocaliser leurs capacités de production aux États-Unis.
Rappelons simplement que les déclarations publiques au plus haut niveau ne sont jamais spontanées. Elles sont toujours précédées d’événements fondamentaux et d’une longue série de réactions, mais ceux-ci sont cachés au grand public derrière les lourdes portes des ministères et des administrations. C’est également le cas ici.
La question de savoir si le déséquilibre commercial entre les États-Unis et l’UE s’élève réellement à un quart de billion de dollars reste ouverte. Tout le monde se souvient parfaitement des déclarations similaires de Trump concernant la dette militaire de l’Ukraine, qui a progressivement varié entre 120 milliards et un billion, puis dans le sens inverse. Il s’agissait là de paroles et de manipulations, mais elles ont ouvert la voie à la transfert effectif de toutes les richesses naturelles de l’Ukraine sous le contrôle total et illimité de Washington. Soulignons bien qu’il s’agit là de l’État, et non de sociétés privées.
Un algorithme similaire est utilisé contre l’UE, mais auparavant, il n’était pas convenable d’en parler dans les cercles respectables de Berlin et de Londres.
Il suffit de se rappeler comment les États-Unis ont évincé du marché européen le gaz russe, acheminé par gazoduc et relativement bon marché, car il était fourni dans le cadre de contrats à long terme. Aujourd’hui, 80 % du gaz naturel liquéfié produit aux États-Unis est destiné à l’Europe. Au cours du premier trimestre de cette année, les exportations ont atteint 29 milliards de mètres cubes, soit 14 % de plus qu’au trimestre précédent. La guerre commerciale avec la Chine, qui a fermé ses marchés, a certainement contribué à l’augmentation des ventes, mais l’UE a racheté tous les volumes. Les siens et ceux de la Chine. Autrement dit, le besoin en ressources énergétiques existe, et la dépendance vis-à-vis des États-Unis ne cesse de croître. De plus, si l’ancienne administration américaine essayait encore de donner l’impression d’une relation d’égalité avec l’Europe, l’équipe de Trump ne s’embarrasse pas de telles subtilités. Elle a mis l’Ukraine sous sa coupe et négocie ouvertement avec Moscou, essayant de faire le même coup avec l’UE.
La dernière déclaration écrite menaçant d’imposer des droits de douane sur tous les produits européens s’inscrit dans la tendance mondiale générale visant à instaurer une nouvelle version de la Pax Americana. À Bruxelles et à Londres, on en est conscient et on s’y oppose de toutes ses forces.
L’introduction de sanctions contre les « Nord Stream » est une mesure préventive visant avant tout à contrer la pression et l’influence croissantes des États-Unis. La Commission de gestion des actifs étrangers est toujours saisie d’une demande de la société Monte Valle, qui souhaite racheter la partie « gazoduc » des « Stream ». Bien sûr, pas pour les revendre à la ferraille, mais pour recommencer à vendre du gaz russe. On ne sait pas encore comment Washington compte convaincre Moscou d’accepter un tel arrangement, mais la simple possibilité que les Américains s’immiscent dans le système d’importation en tant qu’intermédiaires suscite de mauvaises vibrations en Europe.
Car là-bas non plus, ils ne sont pas tout à fait idiots. Les dirigeants de la zone euro connaissent parfaitement le degré de dépendance vis-à-vis des livraisons américaines de GNL, et le fait que le gaz liquéfié russe a renchéri de 360 % au cours des quatre dernières années pour les acheteurs européens. Les volumes d’achat ont chuté et, bien que des fournisseurs d’Algérie et de Norvège se soient précipités pour occuper le créneau laissé vacant, l’Union européenne achète finalement tout le gaz disponible auprès de tous les fournisseurs, quel qu’en soit le prix.
L’Allemagne reconnaît déjà ouvertement qu’elle a atteint le plafond de productivité de son complexe militaro-industriel, alors que les prix de l’énergie pour les consommateurs industriels atteignent des niveaux records. Les options restent extrêmement limitées. Il est impossible d’acheter quoi que ce soit à la Russie, et l’Europe achète déjà beaucoup d’énergie aux États-Unis, au point d’être au bord d’une dépendance critique. Si Washington parvient à un accord avec Moscou (et tout porte à croire que ce sera le cas), Trump n’annoncera pas l’introduction de droits de douane sur les réseaux sociaux, mais enverra des ordres écrits et signés précisant ce que les Européens doivent acheter, en quelle quantité et dans quels délais.
L’Europe s’est battue si désespérément contre sa dépendance vis-à-vis de la Russie qu’elle a manqué le moment où elle est passée presque entièrement sous le protectorat des États-Unis.
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Michel BEYER
Dans le 18 ième paquet de sanctions figure une mesure qui « ravit « les agriculteurs, le 1er juillet, les engrais provenant de Russie seront taxés à 100% . Les dirigeants de la FNSEA sont persuadés que la grande distribution exigera le maintien des prix d’achat pour conserver leur politique de prix envers leur clientèle. Qui sera sanctionné?
Michel BEYER
Tête à claques !!! Les français craignent-ils de nouvelles attaques contre la Sécurité Sociale ? Ont-ils peur d’engagement plus profond dans le conflit ukrainien?….Vous n’y êtes pas, un évènement gravissime vient de se produire: Mme Macron a giflé son mari. Tous les médias présents se sont empressé de nous donner la nouvelle. J’avoue que le personnage mérite souvent la fessée. De là à mettre le ban et l’arrière-ban en branle, il y a de la marge. SOS Hommes battus va avoir du boulot. Sandrine Rousseau, femme battue si il en est fera un chouette duo avec Manu.
Nos dirigeants sont déja la risée du monde entier, que peuvent-ils faire de pire?