Ce texte est impertinent et drôle… au début, puis il nous entraîne loin très loin, simplement autour de l’étymologie grecque du mot pivot “idiot”, celui qui ne s’intéresse qu’à la vie privée… privée de quoi et alors chacun de nous en partage le rire mêlé d’effroi… pourtant, il y a là comme une manière de se rassurer sur le fait que les américains seraient des balourds et que nous européens cultivés, intellectuels épris de démocratie nous serions différents… je me demande si le reste du monde fait bien la différence entre nos propres dirigeants et Trump? Le retour à la politique est une nécessité, oui mais quelle politique quand on assiste à la chute de l’empire romain et que la cité perd son sens ? C’est pour cela que je voudrais tant que l’on entende la proposition chinoise: je résume – à “l’universel” substituer ce qui est commun, en laissant les différences se développer dans la souveraineté (note de Danielle Bleitrach, traduction de Catherine Winch).
Comment l’ignorance, la rage et la peur sont devenues les principes directeurs de la vie en Amérique.
umair haqueSuivre25 avr · 10 min de lecture
Donald Trump, l’idiot américain
Umair Haque 25 avril 2020
“Hé, Umair. Alors, ces piqûres à l’eau de Javel ?”
C’était Ben, le flic londonien, pendant que je promenais mon chien.
Je l’ai regardé, éberlué.
Massimo, le médecin italien, dit en rigolant : “Peut-être qu’il préfère en boire !”
“Attendez, de quoi vous parlez ?” Il était trop tôt le matin. Je venais de me réveiller. Milou me regarda, lui aussi avait l’air de rire. Ils me tapaient tous sur les nerfs.
Et puis ils m’ont tout raconté, en riant comme des imbéciles. Les bras m’en sont tombés, et j’ai fini par rire moi aussi.
Vous connaissez l’histoire, j’en suis sûr, la déclaration que la plupart des gens du monde ont accueillie avec stupeur et hilarité. Donald Trump a suggéré… pour lutter contre une pandémie mortelle… les gens devraient… boire du désinfectant… ou peut-être se l’injecter. Ha ha, très drôle.
Résultat, de nombreux fabricants de désinfectant ont prévenu d’urgence, non, non, surtout pas, c’est le genre de chose à ne pas boire et encore moins à injecter.
On connait la comédie des erreurs, et puis il y a ce qu’on pourrait appeler la comédie burlesque idiote. Donald Trump, mes amis, est l’exemple d’un certain type de personne, connu dans le monde entier : l’idiot américain.
Immortalisé dans une chanson d’un groupe punk SoCal, l’idiot américain est un personnage que tout le monde connaît – et dont les Américains, trop souvent, ne veulent pas admettre l’existence. Et quand je dis tout le monde, je veux dire tout le monde. Tout le monde au parc où je promène mon chien, tout le monde dans le monde entier.
Considérez, un instant, les actions du président américain depuis le début de la pandémie :
– Nier qu’il y ait une pandémie.
– Adopter une loi de relance insuffisante
– Faire barrage à tout type de stratégie nationale
– Encourager les manifestants de la “libération anti-confinement.”
– Couper les crédits de l’OMS
– Et enfin, dire aux gens de… boire de l’eau de Javel
Cela, mes amis, restera dans les mémoires comme l’un des exemples classiques de l’idiot américain.
Alors, qu’est-ce que tout ça signifie vraiment ? Ce matin, au parc avec mon chien, je me suis fait charrier par Massimo et Ben pour ce qui précède. Hier, au même parc, Wolfgang, un drôle et gentil Allemand de ma connaissance, m’a demandé, intrigué, si c’était vraiment vrai : les Américains portaient-ils des armes à feu pour aller au Starbucks ? Je l’ai regardé comme un animal pris dans les phares d’un train de marchandises lancé à fond. Puis j’ai fait oui de la tête et j’ai haussé les épaules. “Mais pourquoi ?!” me demanda-t-il, étonné.
Il avait bien vu. On me le fait remarquer tous les jours maintenant, dans des conversations déconcertantes, dans des questions perplexes, dans des observations consternées et stupéfaites : qu’est-ce qui ne va pas avec les Américains ? Est-ce qu’ils sont vraiment aussi fous que ça ? Impossible. Mais ils continuent… alors le sont-ils ? Nom de….
Le monde, voyez-vous, regarde l’Amérique et voit quelque chose de très différent de ce que les Américains voient. Le monde ne voit pas seulement un démagogue fou qui dit aux gens de boire de l’eau de Javel après avoir coupé le financement de l’OMS. Il voit une nation de gens plus prompts à porter une arme qu’à lire un livre, qui priveront volontiers les enfants de leurs voisins de soins médicaux mais iront à l’église tous les dimanches, qui voteront systématiquement contre toute amélioration de leur niveau de vie… lequel a maintenant atteint des niveaux que les gens dans la plupart du reste du monde n’arrivent pas à croire, et les Américains non plus.
Si je vous disais, par exemple, le simple fait qu’un garçon de 15 ans au Bangladesh a maintenant plus de chances d’atteindre la vieillesse qu’un Américain, me croiriez-vous ? Et pourtant… c’est vrai.
La vie américaine – en entier, dans son ensemble, et pas seulement en partie- est faite d’une série d’abus, d’exploitations et de dégradations qui choquent le reste du monde. Enfant vous allez à l’école, et des hommes armés et masqués vous tombent dessus, en tirant des blancs- au cours de simulations de massacre de masse. Peut-être que vous faites partie de ceux qui ne peuvent pas payer la cantine. Quand il sera temps d’aller à l’université – on vous souhaite bonne chance, cela vous coûtera autant qu’acheter une maison. Vous pouvez donc oublier l’idée de devenir propriétaire, parce que vous allez passer votre vie à essayer de rembourser toute une série de dettes. À l’âge moyen, comme la plupart des Américains, vous êtes tout simplement incapable de joindre les deux bouts – qui le peut, alors qu’aller à l’hôpital peut coûter plus cher qu’un château ? Par conséquent, oubliez la retraite – c’est une chose qui a disparu depuis longtemps. Peut-être travaillez-vous dans un supermarché dans vos vieux jours, peut-être conduisez-vous un taxi Uber – mais vous n’avez pas bougé de votre point de départ, exploité et maltraité pour des centimes, pour rendre les ultra riches plus riches.
Personne – et je dis bien personne – dans le reste du monde ne pense que c’est sain, normal ou souhaitable. Personne. C’est tellement vrai que même la plus dure des droites européennes rejetterait un tel modèle social. La gauche, bien sûr, en fait une preuve de l’échec du capitalisme- et c’est vrai. L’Amérique a perdu pied- c’est une société si près de l’effondrement qu’elle a perdu le sens de ce qui est normal. Elle ne semble même pas se souvenir vaguement qu’il n’est pas acceptable que tout le monde soit exploité, plus ou moins, toute sa vie durant.
Cela me ramène à l’idiot américain. Je n’ai pas dit ce qui précède pour écrire une jérémiade, mais pour expliquer l’idiot américain aux Américains, ce qui est un travail qui, je pense, a cruellement besoin d’être fait. Non pas faute d’avoir essayé, peut-être – mais certainement faute d’avoir réussi.
“L’idiot américain” n’est pas une insulte. C’est un terme qui a une signification précise et spécifique. Les Grecs appelaient “idiots” ceux qui ne s’intéressaient qu’à la vie privée – c’est ce que le terme signifie vraiment. Il en va de même pour les Américains.
Qu’est-ce qui unit ces manifestants de la “libération anti-confinement”, Jeff Bezos, Elon Musk, McKinsey et Cie qui dirigent des camps de concentration, et Faux News ? Ils font ce qu’ils font pour leur gain personnel. Il n’ont aucun sens d’une richesse partagée, d’un intérêt public ou d’un bien commun quel qu’il soit. En fait, même cela ne dit pas tout.
Cette façon de penser provient d’Ayn Rand, qui était une adepte de la pensée la plus dure, et la plus acerbe, de Nietzsche, et pour elle, l’idée d’un quelconque bien commun est en soi un mensonge. Ne serait-ce qu’imaginer un bien commun ou un intérêt public, c’est faire du tort. À quoi ? À l’Ubermensch. Au Zarathoustra. Pour la “morale du maître”, qui doit dominer la “morale de l’esclave” ; le monde qui doit être juste envers le maitre.
Voyez-vous le tour de passe-passe ? Dans ce petit numéro philosophique, toute vertu a été pervertie. L’égoïsme est devenu la générosité. La cruauté, la compassion. La brutalité, la bonté. La vanité, l’humilité. Le bien devient le mal dès lors que nous imaginons que concevoir un intérêt plus grand que notre propre gain matériel étroit est en soi répugnant et nuisible – car quel bien pouvons-nous alors réellement faire dans le monde ? Au contraire, nous nous pervertissons et nous croyons au mensonge insensé selon lequel seul notre propre enrichissement étroit importe, seule notre propre existence compte et seule notre “opinion” est la vérité. Cela nous laisse avec un très gros problème.
Si je crois que toute forme d’action collective, d’intérêt public ou de bien commun est intrinsèquement mauvaise – alors toutes les choses suivantes deviennent carrément impossibles. La moralité. L’éthique. La société. La décence. La modernité. La civilisation elle-même.
C’est parce que la civilisation et la modernité sont faites de biens publics. Pensez à l’Europe – et vous imaginez de grandes places publiques, de larges avenues, des parcs pleins de verdure, de l’art dans les rues. Tous ces biens publics sont l’essence de la modernité, tout comme les soins de santé, la retraite, l’éducation, etc. résultat des contrats sociaux européens. Ce sont ces choses qui nous civilisent et nous maintiennent civilisés. Je vous croise en ville et nous discutons. Comment s’est passée la journée ? Je vous vois. Vous n’êtes pas seulement mon rival dans une compétition capitaliste. Nous sommes égaux pour un instant sur ce plan. Tout comme quand je promène mon chien , avec le policier londonien, le médecin italien, le comptable allemand. Mais où cela peut-il arriver dans la société américaine ? Ce nivellement ? Cette égalité ? Cette liberté par rapport au capital, au rôle et au statut ? Nulle part.
Le résultat final est que, comme une grande partie du monde le dit maintenant, l’Amérique est une société qui n’a jamais été civilisée. Cela peut paraître cruel si vous êtes américain, mais comment peut-on parler d’un endroit où les enfants font semblant de mourir à l’école, où aller chez le médecin peut vous ruiner et dont le chef vous dit de… boire de l’eau de Javel ?
L’idiot américain est donc un certain type de personne, qui croit en un certain type de quasi-philosophie. Je dis “quasi” parce que, bien sûr, cela n’a pas de sens quand on y réfléchit, mais le but de ce jeu n’est pas de réfléchir très fort. Cette quasi-philosophie, c’est tout simplement ce qui précède : La cupidité, c’est bien, la brutalité, c’est mieux, la cruauté, c’est excellent. Je suis en compétition pour dominer et subjuguer les autres. Bien sûr, je dois respecter les règles juridiques, peut-être – mais le but est d’exploiter avant d’être exploité, d’attaquer avant d’être attaqué.
Peut-être que ce n’est pas vous, mais c’est certainement de vastes foules en Amérique. Ce sont des étudiants de l’Ivy League qui se pâment devant les emplois de Wall Street – où ils ne feront jamais rien d’utile de leur vie. Ce sont les États rouges qui se moquent des États bleus, alors que, ironiquement, ils vivent des deniers publics. Ce sont les compagnies d’assurances médicales et les marchés boursiers. C’est Jeff Bezos et tous les futurs magnats de la Silicon Valley. Ce sont les élites du Beltway, qui ricanent alors que le pays s’effondre.
Autant que je puisse en juger, personne – et je dis bien personne – dans la vie publique américaine ne remet en cause la façon de penser que je viens de décrire. Ou même ne l’appelle par son nom. Au lieu de cela, les Américains jouent un jeu étrange. Ils font semblant. Ils prétendent que leur société n’est pas devenue une machine prédatrice dirigée par des sociopathes, que l’exploitation est la force qui régit la vie, qu’elle a atteint le degré absurde des “simulations de massacre” et que les présidents mettent les enfants dans des camps dirigés par des corporations géantes. Ils aseptisent tout cela, le blanchissent, font semblant que ca n’existe pas, avec des histoires romantiques de petite maison dans la prairie et autres romances de petites villes, loin de l’implosion post-industrielle avec son cortège de drogues, de gangs, de crimes et de chaos.
C’est une sorte d’idiot américain plus profond. Le premier type d’idiots adopte activement et bruyamment une sorte d’individualisme agressif et hostile – les “manifestants contre le confinement”. Ils font beaucoup de bruit, mais la vérité est qu’ils sont une petite minorité. C’est le deuxième type d’idiot américain qui est vraiment dangereux. Et c’est la personne bien intentionnée qui est occupée à prétendre désespérément que tout va bien. Qu’un pays dans une situation aussi désespérée n’a pas besoin de se poser des questions fondamentales sur ses valeurs et ses croyances, sur ce qui a bien pu arriver pour finir comme ça.
Ce deuxième type d’idiot américain est le plus dangereux car le pouvoir de changer est entre leurs mains. Le premier type – le fan de Trump – est une cause perdue. Ils sont si mentalement brisés, régressés à un état infantile où ils ont besoin d’un papa pour les protéger, qu’il faudrait des années de thérapie pour commencer à aborder la réalité avec eux autrement qu’avec des crises de colère. Mais le deuxième type de personnes n’est pas encore mentalement brisé. À mon avis – et cela va faire mal – ce sont soit des lâches, soit des idiots.
Pensez à un Chris Hayes ou un Ezra Klein ou quelqu’un de ce genre. Ce sont de bons gars, c’est sûr. Mais ce sont aussi des idiots américains. Ils n’ont jamais utilisé le mot fascisme une seule fois pour décrire les enfants mis en cage dans les camps, les raids et les purges. Le mot autoritarisme est un mot qu’ils ont peut-être commencé à utiliser récemment. Ils ne vous ont jamais dit que le dernier procureur vivant de Nuremberg a qualifié les actions de Trump de crimes contre l’humanité… il y a des années. Ils ne vous ont jamais appris que la plupart du monde voulait être une social-démocratie, et que l’Amérique en a bombardé environ un quart, puis a installé des dictateurs dans des pays qu’elle ne pouvait pas bombarder.Ils ne vous ont jamais appris que la science économique américaine est constituée à 99 % d’âneries et à 1 % de baratin – et comment ça se passe, la dépression économique coronavirus ?
Il en résulte que même les bons et les intelligents parmi les Américains ont tendance à être aussi pour la plupart des idiots. Encore une fois, je ne veux pas les insulter – je veux dire qu’ils ont tendance à penser d’une manière qui n’est pas seulement profondément ignorante et empiriquement manifestement fausse, mais qu’ils sont ignorants parce qu’ils sont égoïstes, égocentriques, tournés vers eux-mêmes, narcissiques. Ce qui est répandu vraiment partout en Amérique, c’est l’idée que l’individualisme, la cruauté, la brutalité et l’agressivité vont tout régler – il suffit de leur coller de plus jolies étiquettes, du style “pronoms de genre” ou de “programmes de bien-être des entreprises”. Mais la façon de penser reste exactement la même : une priorité absolue accordée au privé au détriment du public.
Les Chrises et les Ezras ont cessé depuis longtemps d’enseigner aux Américains une vérité qui ait un sens global ou social plus large, parce qu’ils ont été si profondément nourris des mythes de l’exceptionnalisme qu’ils ne peuvent pas se résoudre à regarder la réalité en face et à dire “On s’est vraiment trompé. Il faut réparer ça”. Ils préfèrent continuer à croire au mythe – c’est plus confortable, un narcotique dans un moment de détresse. Le résultat net, cependant, est qu’ils finissent par agir comme… des idiots… dans ce sens classique encore une fois : uniquement intéressés par leurs gains privés.
Il y a une question que tous mes amis européens me posent, de manière incrédule – que je pose à mes amis américains. “Comment diable les Américains – même les soi-disant sains d’esprit, les Démocrates – ont-ils pu voter contre l’amélioration des soins de santé au beau milieu d’une pandémie mondiale ?” C’est une question pertinente.
Savez-vous ce que mes amis américains me répondent ? Désolé, les gars. Ils me regardent avec un certain air. Vous connaissez cet air ? C’est l’air d’un étudiant passionné de sport à qui on demande quel était le dernier livre qu’il a lu. C’est l’air que prend un influenceur d’Instagram à qui on demande s’il n’est pas par hasard profondément malheureux en réalité. C’est l’air que prend un analyste de Wall Street quand vous lui demandez pourquoi il ne ferait pas pour changer quelque chose qui compte dans sa vie. Celui que Donald Trump donne à quiconque lui pose une vraie question, pendant un instant, avant d’éclater de rage moite et intense.
Cet air particulier. Les muscles du visage se relâchent. Les yeux deviennent vides. La bouche s’ouvre. Les sourcils se froncent. La mâchoire se contracte. Les bras se croisent. Les étudiants en langage corporel savent exactement ce que cet air signifie. C’est un esprit qui s’enfonce dans le déni et la répression. Les lèvres pincées répriment la rage qui a été déclenchée. Le sourcil froncé signale une pensée furieuse. Les yeux vides indiquent qu’il s’agit d’une personne qui n’est pas vraiment là en ce moment. Le visage mou dit que cette personne n’a rien d’autre que du mépris pour vous en ce moment.
Chaque fois que vous essayez de parler aux Américains – sérieusement – de l’effondrement de leur société, ils vous regardent avec cet air. Même les bons – peut-être même surtout les bons. Ils ne veulent pas qu’on leur pose la question. Ils vous prennent pour un imbécile si vous la posez. Ils ne peuvent pas croire que vous venez de dire ça. Ils ne veulent pas l’entendre. Ils voudraient vous anéantir là où vous vous trouvez. Cet air ne ment pas.
Cet air est le signe de l’idiot américain.
Je suis désolé si cela semble dur. Mais il faut bien que quelqu’un soit un peu impitoyablement honnête avec les Américains en ce moment.
Il est vrai que Donald Trump est l’exemple ultime de l’idiot américain. Mais il est également vrai que l’idiot américain n’est pas seulement Donald Trump. Il est peut-être encore plus vrai qu’il faut bien être une société d’idiots, pour avoir un Donald Trump comme leader, après tout.
Umair
Avril 2020
Eudaimonia et Cie
Vues : 621
pedrito
Superbe analyse, la cause semble perdue. Qui pourrait, qui saurait, le faire évoluer, à la faveur de quel évènement? Mais ici, chez nous, près de nous, il y en a de pas mal non plus. Parce que je lui dénonçais l’incapacité de la clique à Macron à faire face à la pandémie, et leurs multiples mensonges, tout ce qu’a trouvé à me répondre hier au soir un de mes très proches c’est que “Martinez voulait faire une grève en Avril”. Les avantages sociaux dont il a bénéficié pour élever ses 5 gosses, il ne les doit qu’à lui! Aucune reconnaissance aux ministres communistes de la Libération. Pourtant il sait, il doit savoir….Mais il préfère donner libre cours à son attirance naturelle pour les maitres de forges, les financiers, les puissants. Haro sur les syndicats,surtout la CGT, qui lui ont assuré la protection sociale qui lui a permis d’avoir Alloc. fam., Sécu., retraite….L’idiot américain n’est hélas pas tout seul, l’ingrat Français me parait aussi dangereux ou plus.
Daniel Arias
Je pense également que nous devenons idiots ici aussi.
Comment un président jamais élus, même pas délégué de classe, peut-il trouver des électeurs ?
Depuis la pandémie nos journalistes tous issus de brillantes écoles se préoccupent pour les cafés et restaurants, pour la saison touristique, pour les coiffeurs, pour les fleuristes, tant de professions primordiales. Quand dans le même temps nous constatons l’absence d’usines pour fabriquer masques, blouses et gants, sans parler de l’appareillage électronique et aux médicaments nécessaires à notre santé. Ou bien encore comme me disait un agriculteur qui se demandait s’il allait trouver des semences de maïs, qui ne sont plus produites en nombre suffisant en France.
Encore hier un de nos illustres cadres du PCF nous vendait cette putain d’UE à jamais réformable. Une cadre communiste du PCE elle constatait que les pays de l’UE ne savent pas se coordonner dans le marché libre et non faussé des capitaux libres.
l’Huma nous montre les courageuses initiatives individuelle sans commenter la perte de planification du pays, la perte de direction pour le peuple.
Une gauche qui a renoncé à s’organiser laissant faire les alliances au petit bonheur la chance, alliances qui ne durent que le temps d’une campagne électorale, quand elle n’explosent pas avant.
Et de plus en plus, des jeunes embarqués dans de longues études avec de longs stages gratuits.
Des salariés qui cherchent à sauver leur peau, éventuellement parqués dans des pavillions, isolés.
pedrito
Très peu de journalistes dignes de ce nom, d’investigations….Principalement des limpios cojones, des chiens de garde du système préoccupés d’enfumer, pas de réfléchir au mal qu’ils répandent. Ne parlons pas de ceux qui sont censés nous représenter, plutôt porter haut l’étendard de du socialisme et de l’idéal communiste: hormis ceux qui se battent héroïquement, comme on en rencontre et on en lit hélas trop rarement, les pros de la lutte des places n’écoutent que leur carriérisme.
Quel avenir!!!