Cet article de Telesur dit l’admiration des nations et forces progressistes de l’Amérique latine pour le « rêve chinois » pour cette nation millénaire dont nous tentons de faire partager la connaissance réelle mais surtout sa capacité de concrétisation. Pour la Chine quand il est question de vision du futur, il ne s’agit pas de paroles en l’air mais de réalisations concrètes pour soulager la peine des êtres humains, de la paix mais aussi du développement. Et pour le mesurer il faut voir qu’après l’émotion de Moscou il va y avoir la manière dont en s’appuyant sur son propre développement et celui des pays du sud la Chine a contraint les Etats-Unis à venir à la table des négociations tarifaires, comme la Russie impose son calendrier et ses garanties. A Pékin se déroule un ballet incessant de l’Amérique latine, le Président Luiz Ignacio Lula da Silva avec la CELAC, la communauté des Etats d’Amérique latine. Le petit Cuba n’en doutons pas a joué de toute son autorité morale en Amérique latine mais aussi en Afrique, et le Venezuela s’il n’est pas encore membre des BRICS a noué des relations bilatérales… La Chine resserre les liens avec les partis frères, mais ne repousse pas un partenariat agricole avec l’Argentine, partenariat qui la libère un peu plus des USA et elle respecte sa parole avec les peuples au-delà des dirigeants et de leurs « coalitions » imposées contre leurs intérêts avec l’empire.
Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a assisté à une réunion avec le président russe Vladimir Poutine au Kremlin de Moscou, en Russie, le vendredi 9 mai 2025, lors des célébrations du 80e anniversaire de la victoire de l’Union soviétique sur l’Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale. Après Moscou, Lula est parti en Chine pour le IV Forum Chine-Celac qui se tient jusqu’au 14 mai. Après sa visite à Moscou pour les célébrations des 80 ans de la victoire contre l’Allemagne nazie, le président chinois Xi Jinping doit recevoir à partir de ce lundi 12 mai, à Pékin, les dirigeants de la Celac, la Communauté des États d’Amérique latine et des Caraïbes, qui regroupe la majorité des pays de la région. En pleine guerre commerciale, Pékin cherche en effet à tisser des liens plus étroits avec eux, pour moins dépendre des États-Unis. Les présidents colombien et chilien sont attendus sur place. Le président brésilien, Lula, est lui déjà arrivé. Signe de la relation privilégiée qu’entretiennent Pékin et Brasilia ces dernières années. En particulier sur le plan économique. La Chine est le premier partenaire commercial du Brésil. Et la guerre des droits de douane lancée par Donald Trump est venue encore renforcer les échanges entre le géant sud américain et le géant asiatique. Dernier exemple en date : les exportations de soja brésilien vers la Chine ont encore augmenté en avril, au détriment du soja américain. Désormais, 70% du soja acheté à l’étranger par la Chine vient ainsi du Brésil.
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Lula est déjà venu à Pékin il y a deux ans et a reçu Xi Jinping pas plus tard qu’il y a quelques mois. En plus des produits agricoles, les deux dirigeants pourraient aussi parler investissement. Notamment d’un projet de train qui irait du Brésil jusqu’à la côte Pacifique, au Pérou.
Dans le bâtiment de conférence du siège des Nations Unies à New York, un récipient en bronze étincelant de 65 pouces scintille dans une lumière tamisée, son émail cloisonné éblouissant d’un rouge chinois vibrant.
Le président chinois Xi Jinping assiste au défilé militaire lors des activités commémoratives du 70e anniversaire de la victoire de la guerre de résistance du peuple chinois contre l’agression japonaise et de la guerre mondiale antifasciste. Photo : Xinhua/Lan Hongguang.
9 mai 2025 Heure : 12:36
Le « Zun de la paix », offert par le président chinois Xi Jinping en septembre 2015 à l’occasion du 70e anniversaire des Nations Unies, n’est pas seulement un objet délicat. Il incarne l’aspiration et la conviction du peuple chinois à poursuivre la paix, le développement, la coopération et des résultats gagnant-gagnant, a déclaré M. Xi dans sa présentation.
Une décennie plus tard, alors que le plus haut dirigeant chinois se rend à Moscou pour célébrer le 80e anniversaire de la victoire dans la Grande Guerre patriotique, sa présence porte le poids de l’histoire et réaffirme une vision de l’avenir.
À la tête d’une nation qui a toujours aspiré à la paix et à l’harmonie au cours de sa longue histoire et qui a été renforcée par ses luttes contre le militarisme, l’impérialisme et le fascisme dans son passé récent, Xi possède une vision unique de la valeur de la paix et a fermement défendu la construction d’un monde pacifique. Une cause de grande urgence compte tenu des tensions et des conflits dans le paysage mondial actuel.
Aspiration à la paix
M. Xi considère l’histoire comme un miroir dont l’humanité doit tirer des leçons pour éviter de répéter les calamités du passé.
Cette année marque le 80e anniversaire de la victoire de ce qui est communément appelé en Chine la guerre mondiale antifasciste ou, plus globalement, la Seconde Guerre mondiale. La quasi-totalité du monde y a participé et plus de 100 millions de personnes ont été tuées ou blessées dans ce qui a été décrit comme le conflit le plus destructeur de l’histoire de l’humanité.
Le peuple chinois a contribué par sa bravoure et ses immenses sacrifices à la défaite du Japon fasciste et a apporté un soutien stratégique aux Alliés sur les champs de bataille d’Europe et du Pacifique.
« L’histoire nous a poussés à rester en état d’alerte pour la guerre, qui, comme un démon et un cauchemar, apporterait désastre et douleur au peuple », a déclaré Xi. « L’histoire nous a aussi poussés à préserver la paix avec le plus grand soin, car la paix, comme l’air et la lumière du soleil, est à peine perçue lorsque les gens en bénéficient, mais aucun d’entre nous ne peut s’en passer. »
Cette observation historique figure en bonne place dans la quête incessante de la paix par Xi. Le président chinois a réitéré à plusieurs reprises l’engagement de son pays en faveur d’un développement pacifique, promettant que la Chine ne chercherait jamais l’hégémonie, l’expansion ou toute autre sphère d’influence, quelle que soit sa force.
Lors d’une visite en France en 2014, Xi a recadré la métaphore de Napoléon de la Chine comme un « lion endormi » qui secouerait le monde au réveil. « Maintenant, la Chine, le lion, s’est réveillée. Mais c’est un lion pacifique, amical et civilisé », a déclaré M. Xi, illustrant la dimension pacifique du rêve chinois.
La philosophie de Xi vient de l’ancienne culture chinoise. Lecteur avide de classiques chinois traditionnels, il a un jour exposé comment la sagesse chinoise ancienne considérait la guerre et la paix en citant « L’art de la guerre », un classique chinois écrit il y a plus de 2 000 ans.
Le message clé du livre « est que tous les efforts doivent être faits pour prévenir une guerre et qu’une grande prudence doit être exercée lorsqu’il s’agit de faire la guerre », a déclaré M. Xi lors d’un discours à l’Office des Nations Unies à Genève en 2017.
La vision de Xi sur la prudence en temps de guerre se reflète également dans ses échanges avec les dirigeants et les responsables étrangers.
« Il est bien connu que les vrais experts en affaires militaires ne veulent pas utiliser des moyens militaires pour résoudre les problèmes », a déclaré Xi, citant un aphorisme chinois lors de sa rencontre avec le secrétaire américain à la Défense de l’époque, James Mattis, à Pékin en 2018.
Une manifestation claire de la réflexion de Xi est de chérir l’histoire et d’honorer les héros. « Une nation d’espoir ne peut exister sans héros », a déclaré un jour M. Xi. Chaque année depuis 2014, Xi Jinping rend hommage aux héros tombés en Chine lors de la Journée des martyrs, qui tombe le 30 septembre, la veille de la fête nationale du pays.
En 2015, lorsque la Chine a célébré le 70e anniversaire de sa victoire dans la Seconde Guerre mondiale, Xi Jinping a remis des médailles à des anciens combattants chinois et à des représentants de la Russie et d’autres pays qui ont aidé les soldats chinois sur les champs de bataille.
Nikolaï Tchouïkov, petit-fils du maréchal général soviétique Vassili Tchouïkov, fait partie de ceux qui ont reçu la médaille de la paix des mains de M. Xi. « De tous les honneurs que j’ai reçus, celui pour lequel j’ai le plus de respect est la médaille de la paix », a déclaré Tchouïkov.
Le flambeau du multilatéralisme
Sous la direction de M. Xi, la Chine a adhéré à une politique étrangère indépendante et pacifique, a joué un rôle actif dans les missions de maintien de la paix de l’ONU et a consolidé ses amitiés et ses partenariats avec des pays du monde entier.
Alors que l’hégémonisme et le protectionnisme refont surface, le monde est aux prises avec un ensemble de défis et d’incertitudes de plus en plus complexes. Pour Xi, la seule issue est de pratiquer un véritable multilatéralisme. Il a un jour comparé le multilatéralisme à un flambeau qui peut éclairer le chemin de l’humanité.
Le président chinois n’a cessé d’exhorter la communauté internationale à sauvegarder le système international centré sur les Nations Unies, forgé après la Seconde Guerre mondiale et ancré dans le droit international.
« Nous devons promouvoir le multilatéralisme, dont l’essence centrale est que les affaires internationales doivent être décidées par le biais de consultations entre tous les pays, et non par un seul pays ou quelques pays », a-t-il déclaré.
M. Xi, fervent défenseur d’un véritable multilatéralisme, a guidé la Chine au fil des ans dans son rôle proactif et constructif dans la résolution des questions brûlantes aux niveaux régional et mondial.
Pour mettre fin à la crise ukrainienne le plus rapidement possible, Xi a présenté une proposition en quatre points, dans laquelle il souligne que la souveraineté et l’intégrité territoriale de tous les pays doivent être respectées ; de respecter les buts et principes de la Charte des Nations Unies ; de tenir dûment compte des préoccupations légitimes de tous les pays en matière de sécurité et d’appuyer tous les efforts visant à une résolution pacifique de la crise.
Sous la direction de Xi, la Chine a mené des efforts de diplomatie et de médiation itinérants pour promouvoir les pourparlers de paix. La Chine et le Brésil, ainsi que certains pays du Sud, ont créé le Groupe des amis pour la paix sur la crise ukrainienne aux Nations Unies.
Le président chinois a également promu la paix et la stabilité dans la région du Moyen-Orient. Avec la médiation de la Chine, l’Arabie saoudite et l’Iran ont convenu en mars 2023 de rétablir leurs relations diplomatiques après une interruption de sept ans. À l’approche des négociations, M. Xi s’est entretenu séparément avec les dirigeants des deux pays.
Lors d’une conversation téléphonique avec M. Xi peu après la réalisation de la percée, le prince héritier et Premier ministre saoudien Mohammed ben Salmane Al Saoud a applaudi le rôle de plus en plus important et constructif de la Chine dans les affaires régionales et internationales.
Face à la menace d’un conflit à l’horizon, M. Xi s’est fait le champion d’une approche transformatrice de la sécurité collective. En mai 2014, il a formulé une vision d’une sécurité commune, globale, coopérative et durable pour l’Asie. Huit ans plus tard, il a présenté l’Initiative de sécurité mondiale au monde.
« En tant qu’humanité, nous vivons dans une communauté de sécurité indivisible », a déclaré M. Xi, prônant le dialogue plutôt que la confrontation, le partenariat contre l’alliance et les résultats gagnant-gagnant contre les approches à somme nulle.
La « clé d’or » du développement
Une paix mondiale durable reste l’une des plus grandes aspirations de l’humanité. Pour M. Xi, la paix et le développement sont indissociables. À une occasion, il a observé que l’arbre de la paix ne pousse pas dans un sol aride et que le fruit du développement n’est pas produit dans les flammes de la guerre.
Compte tenu de l’interdépendance des relations, M. Xi insiste sur le fait que la « clé d’or » d’un avenir sûr et stable est de faire progresser le développement durable.
Depuis qu’il a accédé à la présidence chinoise, M. Xi a fait du développement un pilier de sa vision de la construction d’un avenir meilleur pour l’humanité. Les initiatives qu’il a proposées à cet égard, en particulier l’initiative « la Ceinture et la Route » et l’initiative de développement mondial, servent de ponts pour promouvoir un développement commun grâce à une collaboration plus large.
La Chine a fourni une aide au développement à plus de 160 pays, et la coopération dans le cadre de l’initiative « la Ceinture et la Route » a impliqué plus de 150 pays. Dans le cadre de l’Initiative pour le développement mondial, la Chine a mobilisé près de 20 milliards de dollars de fonds de développement et lancé plus de 1 100 projets, stimulant la croissance et la modernisation de nombreux pays, en particulier les pays en développement.
« La Chine partage son expérience de développement avec d’autres pays à travers ses initiatives de développement, qui ont contribué à promouvoir le développement commun », a déclaré Straton Habyarimana, un analyste économique rwandais.
« Étant donné que ces initiatives sont centrées sur les personnes, elles s’attaquent à des défis clés tels que l’insécurité alimentaire et la pauvreté » et ont contribué à apaiser les tensions entre les pays, a-t-il ajouté.
Mise à jour de l’Ordre Mondial
Située à côté du fleuve Huangpu à Shanghai, la Nouvelle Banque de développement a été fondée par cinq pays BRICS en 2014 pour fournir un soutien financier aux États membres afin de renforcer les infrastructures de transport, l’énergie propre et les infrastructures numériques.
Lorsque M. Xi a visité la banque il y a quelques jours, il a vu plus qu’une simple institution financière. Il l’a décrite comme une « initiative pionnière pour l’unité et l’auto-amélioration des pays du Sud », soulignant un engagement continu en faveur de la construction d’un ordre international plus juste et équitable.
Les pays BRICS sont à l’avant-garde des pays du Sud. Xi a personnellement fait pression pour l’expansion historique du groupe des BRICS en 2023 afin de créer une unité plus forte entre les pays du Sud. L’élargissement, selon le président chinois, renforcerait encore les forces pour la paix et le développement dans le monde.
Les pays en développement restent sous-représentés dans le système de gouvernance mondiale longtemps dominé par l’Occident. La Chine soutient que ce n’est que lorsque l’essor des marchés émergents et des pays en développement se reflétera dans le système de gouvernance mondiale que le développement mondial sera plus équilibré et que la paix mondiale sera plus fermement établie.
Lors du sommet du Groupe des Vingt à Bali, en Indonésie, en 2022, Xi a ouvertement soutenu l’adhésion de l’Union africaine à cet important mécanisme multilatéral, faisant de la Chine le premier et le plus ardent défenseur de la voix africaine dans la gouvernance mondiale.
Le président chinois Xi Jinping se rend à pied sur le lieu du 17e sommet du Groupe des Vingt (G20) à Bali, en Indonésie, le 15 novembre 2022. Photo : Xinhua/Ju Peng.
Ces dernières années, Xi a proposé l’initiative « la Ceinture et la Route », l’initiative de développement mondial, l’initiative de sécurité mondiale et l’initiative de civilisation mondiale comme biens publics mondiaux clés afin de créer un système de gouvernance mondiale plus juste et équitable.
L’ancien secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, qui a reçu le « Zun de la paix » du président chinois au nom des Nations Unies il y a 10 ans, a déclaré que les initiatives de la Chine pour promouvoir la paix et le développement dans le monde étaient indissociables de la vision de Xi pour l’avenir.
« La Chine joue un rôle de plus en plus important sur la scène mondiale, et Xi a fait preuve d’un leadership proactif et crucial », a déclaré M. Ban. « Il a toujours cru que la Chine ne peut bien faire que lorsque le monde se porte bien, et que lorsque la Chine se porte bien, le monde fera encore mieux. »
Selon les propres mots de Xi, « plus la Chine est forte, plus l’espoir d’une paix mondiale est grand ».
Auteur : He Fei
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