Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Hitler Kaputt

Provenance : Numéro du 08.05.2025, Page 1 / Domestique

80e anniversaire de la Libération

En mai 1945, le monde a célébré les libérateurs du fascisme, en particulier l’Armée rouge. 80 ans plus tard, le révisionnisme historique est en plein essor… Et ceux qui mènent le bal ce sont ceux qui se disent de gauche, mais ils payeront le prix de leur trahison quand ils auront réussi à installer le fascisme… Malheureusement comme dans les guerres ce sont les petits, les sans grade qui seront les victimes de la lâche trahison des dirigeants.Nos camarades allemands de Junge Welt dont on a interdit la vente comme on a interdit le drapeau du Reichstag savent de quoi ils parlent pendant qu’à Paris Macron embrasse un terroriste et lèche les pieds de ce chancelier du réarmement sans la moindre opposition. (note de Danielle Bleitrach pour histoire et société)

Von Arnold Schölzel

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IMAGO/Mikhail Ozerskiy ; Montage : jWMoscou, Place Rouge, 9 mai 1945 : Jubilation de la victoire

Les 8 et 9 mai 1945 furent des jours de liesse dans les pays alliés. L’Allemagne nazie a été vaincue, le monde semblait être libéré du fascisme. L’étendue des destructions n’était même pas connue – mais de nombreux Allemands soupçonnaient ce qui s’était passé pendant le génocide des Juifs et des Slaves. Et ils s’attendaient à subir le même traitement. Le futur écrivain Fritz Pawelzik de Herne, qui avait combattu l’Armée rouge en tant que Jeunesse hitlérienne à l’hôtel berlinois « Adlon » en 1945, y a raconté comment un soldat soviétique qui avait d’abord tenu une mitraillette devant sa poitrine en signe de haine : « Puis j’ai remarqué que son visage avait changé – peut-être parce que j’avais l’air si impuissant, je n’avais que 17 ans – et il a dit : « Hitler est brisé. Wojna [la guerre] est brisée. Au bout d’un moment, il m’a souri à nouveau, il m’a poussé et m’a dit : « Vas-y, vas chez ta maman. » 80 ans plus tard, le maire Robert Nitz de Seelow dans le Brandebourg a résumé cette expérience dans une question rhétorique posée au Berliner Zeitung : « Qui nous a sauvé le qul à l’époque ? »

Nitz s’est également prononcé contre ce que les dirigeants politiques en Allemagne mettent en scène à l’occasion du 80e anniversaire de la libération. Ils empêchent les représentants de la Russie et de la République de Biélorussie de commémorer les morts de la guerre, mais accusent la Russie d’instrumentaliser la date. Mercredi, le tribunal administratif de Berlin a confirmé l’interdiction des symboles soviétiques sur les monuments commémoratifs soviétiques. Dans son discours au Bundestag ce jeudi, le président fédéral Frank-Walter Steinmeier parle de « mensonges historiques » et de « manipulations historiques par le Kremlin ». Steinmeier ouvre la voie au révisionnisme historique au sens de l’AfD avec ses 152 députés.

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L’idéologie fasciste n’a pas été éradiquée en 1945, elle a retrouvé son terreau dans la partie capitaliste de l’Europe. Aujourd’hui, elle a à nouveau des orateurs représentatifs

Im Sonderzug nach Nirgendwo.
Wir brauchen eine Gesellschaftsordnung ohne diese Fritzen.

Dans un train spécial pour nulle part.
Nous avons besoin d’un ordre social sans ces fripouilles.

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