Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Si on laisse faire, est-ce que la scission du PCF est évitable ? Rendez-vous en décembre…

En décembre, il faut que pour la fraction qui s’est constituée autour de Pierre Laurent, l’adhésion du PCF à “l’internationale progressiste”devienne un fait. Ce n’est donc pas un hasard si le secteur international ne signe aucune pétition des partis communistes, mais cela correspond bien à une stratégie à travers laquelle ils iront de toute façon vers la scission, l’enjeu étant d’emporter un maximum d’un parti qu’ils auront par ailleurs frappé d’inertie.

En décembre prochain, c’est-à-dire au moment où sera célébré le centenaire du PCF sera lancé à partir des Etats-Unis mais aussi avec des antennes en Europe une internationale “progressiste”. Ce lancement aura lieu sous l’égide de Bernie Sanders en liaison pour l’Europe avec Yanis Varoufakis. Ce dernier, fondateur et leader de DiEM2 et Bernie Sanders ont fait déjà une déclaration appelant à la création d’une internationale progressiste pour combattre et battre l’internationale réactionnaire située à la Maison Blanche. Si Sanders a renoncé à la maison blanche c’est parce qu’il n’avait pas réussi à convaincre la classe ouvrière et pour se consacrer à ce mouvement dont la filiation avec le trotskisme est assez évident.

On y trouvera de grands noms comme Chomsky, ce qui n’a rien d’antipathique. La cause palestinienne sera un drapeau, peut-être Cuba pour rallier l’Amérique latine.

Le programme de cette internationale est celui d’un retour à Keynes et à Roosevelt pour en finir avec les années Reagan. Ce n’est pas le capitalisme qui sera combattu mais le fait qu’il n’ait pas été “régulé”. Il ne s’agit pas de mettre en cause le capital, mais de créer les conditions de son bon usage, grâce à des “mouvements”. On notera que la rupture avec la classe ouvrière dont on se résigne à la laisser à Trump est plus ou moins acceptée. Voici ce que déclare Yanis Varoufakis à ce propos aux Etats-Unis :

YANIS VAROUFAKIS : Notre priorité numéro un est de proposer un New Deal pour le monde, qui soit inclusif et qui soit vert, contrairement au New Deal original. Mais l’idée originale du New Deal, l’idée originale de FDR, pour dynamiser l’argent liquide et le mettre à bon escient à des fins publiques, cela doit être la principale priorité de l’Internationale Progressiste, parce que nous vivons dans un monde qui est inondé avec de l’argent. Nous avons ce pouvoir incroyable. C’est du capitalisme pour vous, non? Nous avons le niveau d’endettement le plus élevé mais aussi le niveau d’épargne le plus élevé. Le problème est que ces économies ne sont pas investies dans ce dont l’humanité a besoin: emplois de bonne qualité, transition verte, énergie verte, transports verts. C’est donc ce que nous devons faire au niveau mondial.

Du capital, le grand mal vient de l’évasion fiscale, et du fait qu’il n’est pas régulé vers le bien général. L’ennemi réel devient donc “l’autoritarisme” en général et il sera une base de ralliement mais aussi de différenciation avec La Chine, la Russie… Bref on ne voit pas ce qui empêche Soros d’en devenir le bailleur de fonds.

En tant que membre du PCF, j’étais pour que le PCF marque son autonomie d’action et de réflexion par rapport à cette initiative tout en conservant la possibilité d’agir ensemble quand cela s’imposera. Ce qui est le cas avec toute social-démocratie.

Et en ce qui concerne les Etats-Unis, il est clair que l’on ne peut pas négliger ce qui rompt en quoi que ce soit avec la paranoïa de Trump, même si un tel programme ne serait pas désavoué par François Hollande. Mais en prenant bien garde au fait que sur les principaux problèmes que sont la politique de l’UE, celle de l’OTAN cette internationale social-démocrate risque de reproduire toutes les fautes de ceux qui l’ont précédée.

Ce projet est c’est le moins que l’on puisse dire sans contradiction avec tous les faits et gestes de la fraction autour de Patrick le Hyaric, Bernard Vasseur, et Pierre Laurent et toutes leurs équipes. IL est même la cohérence de leur entreprise fractionnelle, leur interprétation non dénuée d'”originalité” du marxisme et de l’histoire du PCF avec l’insistance que l’on sait sur l’eurocommunisme auquel ils ont déjà prétendu rallier Marchais sorti pour cette occasion du purgatoire dans lequel les mêmes le tenaient. Le PGE est dans le coup bien sûr… Pour Pierre Laurent, il faut aller très vite pour éviter la concurrence toute individuelle avec Mélenchon, une concurrence d’autant plus âpre qu’elle se dispute le même terrain. Comme d’ailleurs nouer une association avec les verts parce que les thèmes de l’environnement auront une grande importance mais on le craint peu de résultats. Il faut également utiliser toutes les élections pour mettre en œuvre ce projet qui consacre de fait la fin du PCF.

Cela explique qu’il faille en finir avec le PCF, pour lui imposer une mutation à la Syriza et pour prendre place dans ce projet.

Si l’on ignore ces faits, on ne comprend pas pourquoi il faut nier Lénine, marquer tous les socialismes du sceau de la dictature et refuser toute signature de textes communs. Tous les anniversaires, toutes les publications, la formation des militants doivent être soumis à la réussite de ce projet.

Il arrive un moment où on se sent impuissant devant le fait que les enjeux sont cachés et les militants dupés. Personnellement je suis pour un débat sur le fond et pas des opérations de piratage.

A ce moment-là, la fraction a toute chance d’opérer une scission.
Danielle Bleitrach

pS. pour ceux qui imaginerait par hasard que Marx a quelque chose à voir avec ça , je conseille de relire le texte placé aujourd’hui sur ce site et que lui et Frederic Engels semblent avoir écrit exprès pour ces circonstances:

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18 Commentaires

  • Serge Bellemain
    Serge Bellemain

    Une “internationale progressiste”…tiens! Macron devrait pouvoir y adhérer…quant à Robert Hue, dommage qu’il se soit mis à la retraite, il pourrait en être considéré comme un initiateur et être sur la photo!

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  • Diamat2020
    Diamat2020

    bien sur il y aura hémmoragie de moyen et de personnes mais ne vaut il pas mieux que ceux qui ne sont pas communistes partent et reconstruire a partir de plus petit sur des base saines, quitte a perdre Fabien et l huma? est il impossible de reconstruire a partir de quasi zéro un parti communiste revolutionnaire et republicain? A l’ heure actuelle ce sont plutôt les communistes qui fuyent le partis et le travail de construction est au point mort. Le travail et les cotisations des nombreux communistes conséquent et détérminés sers juste de marchepied a une caste parisienne coupé des réalités quotidiennes du peuple (mais pas des autres partis de gauche et de la presse bourgeoise), engraissés depuis l adolescence dans les couloirs de l huma et les municipalités de la banlieue rouge(99/100 du Cn ne savent pas par quel bout tenir une pelle ou un marteau les stand de l huma sont monté par des prestataires ou des anciens de 70 ans et plus ) . Sans l héritage prestigieux de l histoire des communistes francais sans la masse de militants communistes pour cotiser et coller leurs affiches la bande Dartigolles Laurent Hyaric et autres sont juste des idealistes de gauche voués a disparaitre trés vite qu ils aillent vivre leurs aventures et s’ émancipent des vilains bolcheviques qui les dérangent ils reviendront en pleurnichant(comme pierre laurent au 38e congrés) quant ils auront faim.

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    • Sandra BLAISE
      Sandra BLAISE

      Bonjour je fais partie du CN et même du CEN je suis aussi une travailleuse et dans la nouvelle équipe autour de Fabien Roussel il y a de nombreux camarades dans le même cas que l’on ne soit pas d’accord avec les orientations ou les positions des uns ou des autres ne doit pas nous empêcher d’être polie et respectueux des camarades. Pour ma part je connais la réalité du terrain et la galère des fins de mois. J’ai été au rsa j’ai subi la discrimination et la subi encore du fait de mon engagement politique et syndicale alors non nous ne sommes pas engraissés par le CN ou autre. Prenez mon salaire de 900 € par mois et venez militer avec moi.

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      • Danielle Bleitrach

        tout à fait d’accord avec vous Sandra, le problème de la rupture du parti avec les couches populaires ne se limite pas à des cas individuels, et de surcroit il y a des camarades qui se battent avec un dévouement exemplaire et qui méritent notre soutien. En outre, j’ai toujours essayé de mettre en évidence des positionnements politiques.. cela dit la manière dont certains avancent en masquant leurs choix et en inventant des références au lieu d’aborder franchement dans un débat politique les questions n’aide pas et entraîne colère et méfiance… parce que c’est un comportement bourgeois ou on se parle entre soi sans offrir aux camarades les conditions de leurs propres choix, c’est transformer le parti en parti d’adhérents, sollicités pour des campagnes mais qui perdent cette responsabilité du militant qui a toujours fait la richesse de notre parti. Quand j’ai été élue membre de ce qui était le comité central du parti à l’époque, mon mari m’a mis en garde:”rien de plus difficile que d’être dirigeant du parti parce que les communistes c’est tous des chefs”. La première chose à faire quand on accepte pareille responsabilité c’est de respecter le collectif, ses conditions de travail et la responsabilité de chacun, de ce point de vue on ne peut que constater la destruction… dont tu dois souffrir autant sinon plus que l’adhérent de base, l’impression que rien ne se construit… c’est ça le côté bourgeois, l’irresponsabilité et les réunions non suivies d’effet…

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  • Pedrito

    Je regrette pour Sandra BLAISE, comme pour tous les communistes de valeur qui restent COMMUNISTES – et il y en a certainement encore, pourtant les couleuvres qu’on leur fait avaler depuis deux ou trois décennies sont de plus en plus grosses- dans ce bateau ivre, j’adore l’expression de Danielle, elle exprime avec justesse ce que mon Parti est devenu. Quand je lis depuis peu et que j’entends parler aujourd’hui d”‘internationale progressiste” dans la bouche de communistes, je me dis que c’est un cauchemar, un horrible cauchemar, nos fondateurs doivent ébranler les murs de leurs tombes, un gadget ridicule indigne de gens qui se prétendraient de la gauche radicale, authentique, rien ne pourra empêcher Straus-Khan, Macron, Hollande, et tant d’autres bobos de droite et de droite d’en faire partie, pour seulement donner bonne conscience à leur combat d’arrière garde dans le but d’assurer la survie d’un capitalisme pourtant condamné par l’Histoire. La seule chose pourtant à gommer sur la planète, si l’on veut créer un monde de Paix et de Fraternité.
    Salut, mes camarades, avec mes sentiments d’écœurement envers ceux qui s’acharnent à détruire un outil de combat irremplaçable: le PCF. Le vrai Parti Communiste au service de notre pays, de la Patrie

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    • Danielle Bleitrach

      il n’empêche pedrito qu’il y a des gens qui se battent et bien, je pense en particulier à nos camarades de Vénissieux et il y en a d’autres… c’est par rapport à eux que j’éprouve souvent le sentiment d’avoir déserté… mais en fait je crois que premièrement je ne faisais plus grand chose dans ma fédération qui est sans doute un des pires lieux de fractionnsiem qui se puisse imaginer et de dévoiement des combats du parti… Je n’étais plus qu’une cotisante… deuxièmement, cela me permet de dire ce que je ne pouvais dire tant que j’appartenais à un collectif engagé dans un combat pour recréer le parti en évitant les divisions, bref quelque chose de très difficiles et qui a des implications sur le terrain, là où les communistes essaient de faire face aux problèmes concret.. Donc si ‘avais un conseil à donner ce serait non seulement de ne pas quitter le pCF mais au contraire de le renforcer pour aider ces communistes de la direction autant que la base…

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  • Diamat2020
    Diamat2020

    Navré Sandra Blaise je ne voulais pas attaquer les dirigeants intègres qu’ il nous reste dont Fabien Roussel et son équipe , je connais les difficultés et sacrifices que cela represente pour un salarié de province de monter régulierement au CN, je ne voudrais en rien entamer votre motivation et vous remercie de votre travail . Mais on en m’ enlevera pas de l’ idée qu’ une couche détéstable et parasitaire s est formé autour des éxecutifs de région parisienne habitué a vivre du parti et de ses adhérent plutot qu’ a faire vivre celui ci . les crises majeures que nous allons traverser ces prochains mois ( a differents niveaux)nous demanderons beaucoup de rigueur politique et une machine en ordre de marche de la base au sommet sans poids morts et je pense qu il est nécessaire de faire feu sur le quartier général ou plus exactement de ceux qui se considerent toujours comme tels malgrés les décisions souveraines du 38e congrés. Ce confinement est une période extremement frustrante beaucoup de chose et de ligne bougent et appellent a l’ action et a la mobilisation nous sommes condamner a ronger notre frein et a attendre

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  • Jean-Pierre
    Jean-Pierre

    Mais alors on aura tout vu : les 100 ans du PCF seront célébrés depuis les Etats-Unis, par Bernie Sanders -Ok, il est mieux que Clinton ou Biden impliqués dans le Maïdan et d’autres affaires, mais il travaille à présent pour eux, en mobilisant pour le PD.
    Même aux Etats-Unis, ceux qui le soutenaient jadis trouvent qu’il a délaissé ses valeurs politiques et ne propose qu’un programme qui ne changera rien au capitalisme.
    Mais de toute façon, Sanders n’est pas communiste, et le choix de dirigeants communistes de prétendre célébrer nos 100 ans aux Etats-unis, alors que notre source est la Russie bolchévique est un aveu de leur part.
    Après tout, il eut été bien plus naturel de le célébrer avec les communistes russes et soviétiques.
    Pour, j’exclurais Laurent et cette clique du Parti, illico, et qu’ils aillent militer Outre-Atlantique et se faire oublier là-bas – s’ils n’y meurent pas du coronavirus.
    une 5ème Internationale, qui renie la 3ème…, voilà ce qu’ils veulent fonder.

    ( désolé, cette réponse est assez peu développée, mais je travaille…)

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  • Pierre NICOLAS
    Pierre NICOLAS

    Si je puis me permettre, ces references au “parti ouvrier” revolutionnaire en opposition aux “partis petits-bourgeois” réformistes sont un peu decalées dans le monde d’aujourd’hui. Danielle, tu n’as rien d’une ouvrière à ce qu’il me semble, tu es une brillante universitaire, du même groupe social que ceux dont tu critiques les idées, ça fait longtemps qu’il n’y a plus d’aide soignantes et de chauffeur-livreurs dans les partis dit “ouvriers”, au CN du PCF j’avais regardé 70 % appartiennent aux “professions intellectuelles supérieures”, même taux qu’à l’ENA, et il n’a aucun salarié du privé, c’est à dire qui ait le vecu de l’exploitation du travail par le capital. même à la JC c’est des etudiants de science po. En tant que marxiste, c’est etonnant d’expliquer que si ça ne va pas c’est parce que ceux que tu critiques ont de mauvaises idées, de mauvaises orientations, et de faire des argumentaires pour defendre les “bonnes idées”, comme si les idées étaient “hors sol”, sans lien avec les rapports de production. La composition sociologique des partis “ouvriers” a changé partout dans le monde, ils sont devenus des partis de “cols blancs”, que ceux qui sont en” première ligne” ou en “deuxieme ligne” pour reprendre la terminologie guerrière du moment ont deserté. C’est un processus historique, de domination de classe, ou un groupe social (le tien danielle) a pris le contrôle des organisations ouvrières, à l’exception des syndicats (il y a 90 % de 1er collèges à la CGT, 10 % d’ICT) ce n’est pas très marxiste d’expliquer cela par “Laurent et sa clique”. La priorité, c’est d’instaurer une “parité sociale” aux postes de responsabilité dans le PCF, 50 % d’ouvriers et d’employés, comme dans la population. l’ideologie suivra.

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    • Danielle Bleitrach

      cher Pierre Nicolas, Marx et Lénine n’étaient pas des ouvriers, pas plus que Fidel et Mao, je continue… la position de classe c’est autre chose… dans le exte que j’ai écrisici sur Lénine, Trotski et Boukharine, je montre la différence entre Boukharine, Trotski, qui sont restés des “intellectuels” pour le meilleur et pourle pire; qui tiennent à leurs idées, à la propriété intellectuelle, s’y identifient et regroupent autour des partisans, ce qui illustre leur attitude sur la question des syndicats,alors que Lénine est “désincarné”, il n’est plus que la tâche révolutionnaire à accomplir, son rapport au réel est différent… je peux écrire là-dessus pas mal de choses… mais relis le texte c’est frappant.. Trotski et Fidel le dit reste un “intellectuel”, brillant mais centré sur la culture comme propriété…
      malheureusement je ne suis pas Lénine, ni Castro, parce que si je l’étais ça se saurait, je resterais au parti, je me battrais… mais ceux que j’ai connu et qui étaient de cette trempe reconnaissait que je n’étais pas comme les autres intellectuels, je ne tiens ni à mes livres, ni à mes oeuvres et je me passionne seulement pour l’émancipation humaine… mais cela me rend limite caractérielle, vagabonde, je m’en vais parce que je suis convaincue des limites de mon action et que j’ai autre chose àfaire… mais je ne suis ni un génie politique, ni un génie tout court,je sais ce qu’il en est deces gens-là et ils savent que je les comprends, que je sais la hauteur du sacrifice dont ilssont capables, leur force, leur désintéressement, leur identification à leur cause…
      ensuite je suis d’accord pour unnouveau recrutement, une montée de nouveau cadres… et je voudrais pouvoir faire confiance comme j’ai fait confiance à Georges marchais, à Gisèle Moreau, à Gaston Plssonnier qui voyaient toujours les choses d’un autre oeil et m’apportaient tant… donc d’accord avec ton diagnostic me concernant mais je sais ce dont j’ai besoin pour que mon action ait un sens, pour que ma pensée soit nourrie…il n’est pas nécessaire que ce soit des génies, mais qu’ils aient la décence, le bon sens des petites gens, l’art de ne pas s’en laisser compter, cela donne de la force à mon angle d’attaque des faits.
      Autre chose est le cas des grands dirigeants, des “génies” politiques, ceux qui savent voir ce que personne ne voit et réussissent à en convaincre les autres… il y a un texte que je voulais publier c’est celui où Bertrand Russel, tenté par le communisme, rencontre Lénine et en éprouve une sainte trouille qui lui fait dire heureusement il existe des pays capitalistes où me réfugier… Je ne l’ai pas fait parce que j’ai pensé que 70% minimum des lecteurs, y compris dans le pC éprouveraient le recul de Russel, alors que moi je sais qu’il a avec beaucoup de perspicacité découvert cette manière dont un intellectuel de sa caste était devenu le prolétariat russe… C’est comme si leur centre de gravité s’était déplacé, non seulement de leur ego vers le prolétariat mais celui-ci incarne l’humanité dans son devenir et se nourrit de tout ce qu’ils ne cessent d’apprendre… parce qu’il y a une dimension quasi maladive, travailler, toujours travailler, rien d’autre ne les intéresse que ça et s’ils ne peuvent pas travailler je crois qu’ils en meurent.

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  • Robert Antraygues
    Robert Antraygues

    A tous …
    que le parti soit un espace de débat me semble vital … qu’il y ait des courants chauds et froids, des courants d’air, des tempêtes, des tornades et même des ouragans, des éruptions volcaniques, etc … dame nature nous montre que parmi tous ces états elle continue d’exister en rassemblant toutes ces différences que sont ces espèces dites vivantes. Même si l’animal humain essaie tant bien que mal à prétendre autre chose … il est vite remis à sa place.
    Y a-t-il des courants dans ce parti entre l’humain d’abord et l’humanité qui nous empêchent d’être de vrais acteurs du vivant ????? Que nous manque-t-il ??? Certainement une éducation pour se faire comprendre … les écoles du
    Parti avec la conviction que l’on avait ont fait souvent des curés à la place de militants.ça aide pas à convaincre …
    Il serait temps de se demander pourquoi il n’y a plus d’ouvriers ds les usines … ils sont nommés « techniciens » …tiens donc …c’est pour cela qu’il n’y a plus personne pour vendre L’Huma devant les usines ou les marchés…
    Ces techniciens en ont marre … sans idéal sinon que de vivre tranquillement cette vie en famille, entre amis, etc…mais formatés autant que les intellectuels par l’idéologie subtile de ce système dans lequel on vit. Ils peuvent passer d’un Parti communiste pour défendre leur condition qd ils rencontrent un camarade qui ne confond pas sa place à l’intérieur à celle d’un curé ds son église ….et passer à l’extrême droite tout aussi bien …. en écoutant un gueulard qui veut tout foutre en l’air …on a les nôtres aussi.
    Pendant c’temps là la vie continue … on doit avoir suffisamment à manger pour …
    Le parti n’est qu’un outil récent qui doit être au service de l’Humain dans sa nouvelle organisation. Nous cherchons encore son mode d’emploi sur cette planète …
    A chacun de s’y employer pour soit, sans oublier avec son voisin !!!!

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    • etoilerouge6
      etoilerouge6

      Pourtant ces ouvriers techniciens ont bien voté contre la constitution euripéenneet contre le traité de MAASTRICHT et non pour changer l’europe commele dis l’outil qui ne sait plus qui il sert ni comment il marche. Paumé camarade, profites en pour lire MARXengels et LENINEcela teredonnera j’espère des couleurs.

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  • Xuan

    Si les courants de pensée sont comme des courants d’air chauds ou froids, cela recouvre des oppositions, et ces oppositions ne sont pas autre chose que la lutte des classe de la société. C’est-à-dire que certains courants sont révolutionnaires et d’autres réactionnaires.
    Ils coexistent et s’opposent dans le parti communiste, mais quel est le vent dominant ?
    De même chez les “humains” coexistent ceux qui produisent les richesses et ceux qui se les approprient et les dilapident. On voit parfaitement le résultat en face d’une pandémie, lorsque les représentants méprisants de la grande bourgeoisie, qui n’ont pas levé le petit doigt pour la santé du peuple prétendent faire payer la note à la Chine, où le parti communiste a mobilisé tout son peuple pour sauver Wuhan, arrêté les usines dès que la transmission d’humain à humain a été établie, procuré des masques à chacun, pris les températures des voyageurs, etc.
    Le parti communiste n’est pas le parti de tous les humains ou bien certains d’entre eux doivent être écartés de l’humanité.

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    • Jérémy
      Jérémy

      “En décembre, il faut que pour la fraction qui s’est constituée autour de Pierre Laurent, l’adhésion du PCF à “l’internationale progressiste”devienne un fait.” Source ? Je demande, moi je suis un militant pictavien du Parti pas mal à l’écart de ce que fait le natio, vu que je suis plus pris par le militantisme locale avec ma section.

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  • Jérémy
    Jérémy

    Je sais pas quel crédit apporter à ce qui est affirmé dans l’article sur cette internationale progressiste dont il est question; par contre ce qui est sûr que si la réalité d’une adhésion à une telle “internationale progressiste” serait soumise au vote des adhérents communiste je voterai absolument contre. En vrai, je m’inquiète de l’avenir du parti. Perso j’ai certes voté pour le texte de l’ancienne direction nationale lors du dernier congrès mais c’est pour différentes raisons : le fait que j’avais l’impression que le texte 2 n’avait peu de différences sur le fond avec la base commune, le fait que parmi les signataires on retrouve des permanents et dirigeants locaux et surtout nationaux qui ont fait partie de l’ancienne direction et qui partagent le bilan politique de celle-ci même si bon nombre d’entre eux cherchaient à s’en distinguer, notamment, mais aussi des dirigeants de la JC. À vrai dire, même si je suis adhérent du Parti depuis 2013, j’y ai surtout milité de manière
    réelle depuis 2017 (avant je m’étais surtout impliqué lors des élections), vu que je me suis surtout impliqué à l’UEC qui a été pour moi une véritable école du communisme et où j’ai été en responsabilité pendant 4 ans à l’échelle nationale, notamment au sein de sa coordination nationale au travers notamment de la communication nationale. Je suis assez d’accord avec Pierre Nicolas : le gros problème actuel du mouvement communiste c’est sa sociologie. Je suis d’accord sur la déconnexion d’une certaine frange non négligeable de nos élus, de nos dirigeants, de nombre de camarades avec les ouvriers, les employés et leurs enfants. Ce n’est pas un problème qu’il y ait des intellectuels mais il faut faire attention à ce qu’ils soient pas hors-sol par rapport aux ouvriers et aux employés, aux réalités de ces derniers et qu’un universalisme au service de ces derniers soit promu au travers de nos propositions politiques. Moi ce qui m’inquiète, c’est le rétrécissement du mouvement communiste : en vrai, en dépit de ses apparences radicales, la JC d’aujourd’hui ne tourne que grâce à un nombre réduit de fédérations réellement actives (comme me l’a raconté le secrétaire de ma fédération du Parti qui est au fait de ce qui se passe à la JC localement et nationalement) et passe son temps à taper sur sa propre organisation étudiante pour l’avoir vécu directement de l’intérieur et pour suivre la vie de la JC et de l’UEC; et que dire des dirigeants nationaux de la JC qui sont permanents financés par le Parti, qui passent 5 jours sur 7 dans les bureaux de Colonel Fabien (ce qui les rend hors-sol) mais qui contestent la ligne du Parti en se prétendant autonome à son égard alors qu’il finance la JC. Lorsque j’étais étudiant, je touchait 480€/mois de bourse, j’avais un prêt sur le dos, je devais monter à Paris régulièrement pour les CN et coord de l’UEC et je me rappelle que la JC faisait de la rétention de la subvention du Parti allouée à l’UEC (et ils font encore ça aujourd’hui et le Parti ne tape pas assez du poing sur la table à propos de ça à mon avis) et du coup ça me mettait dans la galère comme ça voulait dire des billets de train avancés difficilement remboursés et mon indemnité mensuelle de 150€ pas versée.
    Le problème c’est aussi l’organisation en courants qui fragilisent l’unité des communistes et pour ma part venant de l’UEC où il n’y a pas courants, mais des secteurs et une direction nationale élue par ses militants, j’avoue que j’ai du mal à m’y faire à cette façon dont est organisé le Parti. En vrai, je suis fils d’ouvrier et je me rend bien compte que les études ne m’ont pas permis de m’élever socialement, et je vais sûrement me retrouver dans les prochains mois à travailler dans une entreprise pour un métier d’employé (j’attends la fin du confinement pour être relancé par la boite en question), et pour le parti je me rend compte que c’est hyper difficile de se faire une place, non pas pour y faire carrière car ça n’est pas mon aspiration, mais pour élaborer des propositions et j’ai l’impression que c’est plus un privilège d’atteindre des responsabilités au Parti et j’ai le sentiment qu’il faut que je fasse a nouveau mes preuves sur le plan politique alors que je me suis beaucoup impliqué à l’UEC, ce qui est frustrant comme j’ai l’impression que ma contribution n’est pas reconnue, et que j’aimerais apporter ma contribution au Parti au même titre que d’autres camarades pour répondre aux urgences politiques du monde du travail; c’est pas mal en soi de devoir confirmer le travail que tu fais pour être réellement utile au parti, je m’interroge sur la politique de cadre du Parti qui n’est pas forcément bonne. Et ce surtout quand t’es précaire, que t’arrives pas à trouver une stabilité, que tu te questionne sur ta légitimité car venant d’un milieu ouvrier j’ai moins d’éloquence et pas autant de connaissances que d’autres, même si je m’intéresse à plein de choses et que l’UEC et mes études m’ont permis d’en apprendre sur le communisme, les sciences, l’international. Je suis lassé par ces appels et autres tribunes sur le jour d’après, sur les chimères de l’union de la gauche : en vrai, le monde du travail risque de devoir payer la facture de la crise économique pour permettre au patronat d’assurer ses profits, et les autres partis de gauche s’adressent surtout à des franges petit-bourgeoises qui s’inquiètent surtout de leur déclassement, qui ne cherchent pas nécessairement à sortir les plus exploités de la précarité, et qui se contentent de gérer le capitalisme et c’est d’autant plus le cas pour EELV; et l’individualisme est un fléau à combattre au même titre que l’isolement social provoqué par la précarité, l’arbitraire des petits chefs et les conditions de travail. On ne peut pas se contenter d’adresse généraliste : en vrai c’est illusoire de croire que les plus exploités viendront spontanément vers le mouvement communiste au vu des réalités qu’ils rencontrent, et c’est aux organisations du mouvement communiste d’aller au contact des travailleurs, chômeurs et étudiants. Tendanciellement, ce sont des franges petit-bourgeoises qui seront en majorité au sein du mouvement communiste si on reste sur une adresse généraliste. Et personnellement je me méfie de certains éléments de ces franges qui font une course à la radicalité qui masquent souvent un contenu profondément réformiste. De mon expérience à l’UEC, ce qui fait la pertinence de l’UEC c’est son contact direct avec les étudiants des classes populaires dans les universités, sur les campus, les cités universitaires et sa capacité à en faire découler des propositions politiques radicales qui répondent aux aspirations et aux réalités vécues de ces étudiants. Pour ce qui est de la JC, la difficulté est qu’elle s’adresse à la jeunesse en général mais pour des raisons qui ne sont pas de son fait, les jeunes les plus exploités sont les plus difficiles à organiser en raison de l’organisation libérale du marché du travail, et la pertinence de l’existence même de la JC est mise en question comme elle structure surtout les étudiants au travers de l’UEC. À mes yeux, c’est cette contradiction qui fait que la JC conteste régulièrement les orientations et la structuration des étudiants communistes et qu’elle se met en opposition avec le Parti, afin de justifier autant que possible son existence que la réalité ne la justifie pas nécessairement. Il y a nécessité à résoudre cette contradiction : pour ma part, je pense que le Parti devrait revenir sur l’indépendance de la JC non pas pour la dissoudre mais pour garantir son existence, pour l’aider à organiser les jeunes des classes populaires et travailler à la création de nouvelles branches de la JC qui correspondent à des milieux spécifiques et clairement identifiés (en même temps que le Parti s’implante à nouveau sur les lieux de vie et de travailleurs des ouvriers et des employés en priorité), pour assurer l’existence
    et l’autonomie de l’UEC vis-à-vis de la JC et garantir un lien renforcé entre le Parti et l’UEC sur les plans financier et politique, et plus largement permettre des échanges politiques plus fort entre le Parti et la JC et l’UEC notamment pour mettre en commun des propositions politiques à destination des ouvriers, des employés et de leurs enfants; je pense notamment au salaire étudiant qui doit être un combat à porter pour reconnaître les travail des étudiants et permettre aux enfants de la classe ouvrière de vivre décemment et d’être dans des conditions matérielles qui leur facilite leur organisation et leur combat politique face à la soumission croissante de l’université et du monde du travail à la marchandisation et la destruction des droits sociaux. Le Parti, j’ai l’impression qu’il cherche à s’adresser à tous les salariés (la fameuse mantra des 99% qui n’a rien de marxiste…), au lieu d’organiser ouvriers et employés en priorité, de les mettre en responsabilité au sein du parti à tous les échelons et faire en sorte que le Parti ne soit pas un simple outil de porte-parolat mais d’incarnation et de valorisation des franges les plus opprimés du monde du travail. J’avoue que j’ai été déçu par les dernières européennes : d’une part, le choix sur la tête de liste a été peu discuté en interne (pourquoi mettre quelqu’un qui est élu depuis 2008 et qui n’a pas travaillé depuis au lieu d’un salarié quand on dit représenter le monde du travail???), la proportion d’ouvriers et d’employés m’avait l’air plus d’une caution peu probante au final, et j’ai été agacé par ces appel à l’union de la gauche après notre échec le 26 mai 2019. Pour avoir vécu et travaillé en milieu rural et périurbain (dans l’Indre, dans l’Aveyron, dans la Loire), c’est difficile de défendre tes droits quand tu es seul et que tu as peur de perdre ton travail parce que y a pas d’autre boulot ailleurs, et dans les métropoles (où jai fait mes études : Compiègne, Poitiers, Limoges, Nantes) même si y a plus d’emplois qu’en milieu rural et périurbain y a le risque de perdre son travail parce que c’est l’organisation libérale et le management féroce qui est à l’œuvre. Combien de fois j’ai tu mon engagement communiste ou evité de contester des choix par crainte de me mettre en difficulté car je me rappelle que ça a joué en ma défaveur pendant mes études et mes stages, parce que les petits chefs et autres mandarins acceptent pas la contradiction quand je leur en ai fait part. Ca veut pas dire que je vais arrêter d’être communiste au contraire, je veux juste être dans une radicalité qui me permette de gagner des victoires. L’ouvriérisme est un poison pour le mouvement communiste et une impasse pour le monde du travail, la prise en compte des intérêts et des réalités vécues de ce dernier est primordial pour être crédible et victorieux. Faut avoir ça à l’esprit dans notre combat communiste : en vrai, la politique n’est pas un jeu de places pour la majorité des travailleurs, c’est une question de vie ou de mort et face à ça bon nombre de partis de gauche n’ont malheureusement que du misérabilisme à proposer. Quand tu dépends de ton salaire, tu penses avant tout à travailler le mieux possible et le militantisme passe après en vrai, non pas parce que le militantisme serait mal mais parce qu’on n’a pas forcément le temps et la force quand on s’est tapé une dure journée de labeur. Sur la question européenne, non pas qu’il ne faille pas débattre au contraire, je m’inquiète fortement des positions très affirmées de certaines franges du mouvement social à vouloir rompre brutalement avec l’UE. Non pas qu’il faille rester dans l’UE, que l’UE soit bien et que l’euro soit super, perso je suis très critique de l’UE : juste ça élude la déliquescence et du recul de la gauche et du mouvement communiste en Europe, de la fragilité des gouvernements de gauche en Espagne et au Portugal face aux libéraux et l’extrême-droite, de la difficulté à mettre en lien les travailleurs des différents pays européens. Les forces libérales, conservatrices et réactionnaires seront à l’offensive pour empêcher ca et elles le sont déjà et elles en profiteront pour mettre en pièce les droits des travailleurs à l’échelle nationale si la France se retire de l’UE et à mettre en concurrence travailleurs français et européens. En vrai, ils ne faut pas qu’on s’aliène des franges du monde du travail parce que dans tous les cas les libéraux sont à l’offensive et sont près à
    faire du chantage, et il faut créer un rapport de force au service du monde du travail. Après, je suis pas du tout convaincu par la réforme de l’UE : les socialistes vendent des illusions et ne font qu’accompagner les régressions sociales. Moi je suis né en 1991 alors je n’ai pas de nostalgie vis-à-vis des expériences socialistes du 20ème siècle ni envie de tomber dans le folklore parce que nos adversaires sont les premiers à nous tomber pour éluder leurs propres échecs. Je sais pas comment on peut sortir de l’ornière dans l’immédiat, mais on ne peut pas se contenter de slogans, d’envolées et de postures à l’emporte-pièce sur la question européenne mais de débats réels et des propositions concrètes et offensives. Et je crois que pour se donner des chances de réussir, il y a nécessité de renforcer le mouvement communiste, ses organisations en France, mais aussi de soutenir les camarades ailleurs en Europe.

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  • pedrito

    Moi, mon jeune camarade, ce qui me surprend, me heurte, me choque, me donne des sueurs froides, c’est cette phrase que j’ai relevé sur ton post: ” en vrai, le monde du travail risque de devoir payer la facture de la crise économique pour permettre au patronat d’assurer ses profits, …..” Dans la bouche d’un communiste, ce n’est pas ce qu’on avait l’habitude d’entendre. Mais plutôt ” il faut que le Parti se mobilise rapidement pour empêcher les voyous qui ont confisqué le pouvoir de faire payer la note au monde du travail. Je sais, on a plus les moyens de mobiliser les masses comme il y a quarante ans, mais à force d’enclencher la marche arrière, on finit par ne plus pouvoir même ESPÉRER le moindre espoir de commencer à initier l’indispensable Union Populaire qui pourra nous sortir de la nasse où Macron nous a fait prisonniers.
    Fraternellement

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    • Jérémy
      Jérémy

      Qu’on s’entende, je suis bien conscient que tout est question de rapport de forces, et il y a un malentendu je pense, pedrito. Pour ma part, je ne compte pas lâcher le combat, comme bon nombre de camarades, toi compris j’imagine 🙂 . Je voulais juste dire que le patronat et le gouvernement seront disposés à faire payer la crise économique aux travailleurs parce que ça répond aux intérêts économiques des capitalistes, mais je ne dis absolument pas qu’il faut rendre les armes et renoncer à combattre les politiques libérales du gouvernement et lutter contre les manœuvres du patronat. Je suis d’accord sur le fait que le Parti, et le mouvement communiste dans son intégralité, doit se mobilise rapidement et entrainer avec lui le mouvement social pour empêcher les régressions à venir et pour également conquérir de nouveaux droits pour les travailleurs.

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  • jo nice
    jo nice

    Si pierre Laurent et sa clique quittent le parti ça pourait être une bonne chose non?
    moi ça me donnerai envi d’adhèrer !!

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