Dans cette guerre qui mine l’Europe, le continent, de Brest à l’Oural, le véritable adversaire de la Russie est les Etats-Unis, sans qui il n’y aurait pas eu de guerre, et qui est obligé de le reconnaitre. L’aventure est en train de tourner au désastre en Ukraine. La seule réalité de la période est en effet que ceux qui sont en situation de négocier la paix c’est la Russie et les USA, les autres ne sont que des comparses. Et dans cette négociation, celui qui est en position de force c’est la Russie. Le vainqueur a accepté le principe d’un cessez-le-feu mais après avoir connu le viol systématique de tous les engagements depuis ceux pris face à Gorbatchev concernant la dissolution parallèle du pacte de Varsovie et de l’OTAN, puis les différentes révolutions de couleur destinées à transformer les voisins de la Russie en bastions de la haine, après Minsk 1 et Minsk 2, le vainqueur réclame des garanties : cette position laisse la place à la diplomatie. Oui mais voilà, il y a les comparses, ceux qui ont besoin de la guerre pour exister, alors, comme la « mère courage » de Brecht, la marâtre UE propose de laisser souffler pour mieux les faire repartir en guerre quand elle aura dopé les morts vivants que sont les peuples envoyés dans les tranchées du profit capitaliste parasitaire.
L’UE, la marâtre courage de BRECHT et encore celle de Brecht aimait ses enfants… chanson sur l’Europe quand elle se mène la guerre à elle-même… Nous commençons notre livre sur des articles de Marx qui expliquent comment le centre de gravité du monde est en train de changer avec la découverte des mines d’or de Californie, le percement du canal de Panama, c’est le Pacifique avec le rôle révolutionnaire de la Chine qui est en train de faire de l’Atlantique un monde dépassé comme l’a été le bassin méditerranéen après la mondialisation capitaliste menée par la Grande-Bretagne y compris la guerre de l’opium et le « grand jeu » avec la Russie tsariste dans l’espace eurasiatique… les hyènes qui suivent le sillage sanglant du capital inventent « le péril jaune »… pour justifier le massacre…
Donald Trump a affirmé ce vendredi 14 mars avoir insisté la veille auprès de Vladimir Poutine pour que les « vies » des soldats ukrainiens soient « épargnées » lors d’une conversation téléphonique qualifiée de « productive ». « En ce moment même, des milliers de troupes ukrainiennes sont complètement encerclées par l’armée russe et sont dans une situation très mauvaise et de vulnérabilité », déplore le président américain, sur son réseau Truth Social. « J’ai demandé avec insistance au président Poutine que leurs vies soient épargnées. Il s’agirait d’un massacre horrible, sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale », ajoute Donald Trump.
Ce qui est extraordinaire c’est la manière dont ceux qui sont les véritables perdants de cette aventure, les dirigeants de l’UE, le régime de Zelenski, continuent à nier la situation et tentent de perpétuer le désastre, sur le mode du caprice impuissant, leur relation de subordination avec leur suzerain dont ils ne veulent qu’une chose : la poursuite de cette folie quoiqu’il en coûte. L’extraordinaire propagande qu’ils nous infligent pour poursuivre cette folie alors même que cette bande s’est lancée dans une guerre commerciale avec les Etats-Unis. Déjà à l’ONU, ils ont eu la stupéfaction de ce désaveu et là ils poursuivent leur gesticulation, ils sont puérils et effrayants.
Parce qu’après le camouflet de l’ONU, celui de Ryad, voici les dernières actualités rapportées par Bloomberg :
« Trump veut imposer des droits de douane de 200% sur le vin de l’UE, ce qui aggrave les tensions commerciales »
Le président Donald Trump a menacé d’imposer des droits de douane de 200% sur le vin, le champagne et d’autres boissons alcoolisées européens – dernière escalade en date dans la guerre commerciale qui se prépare entre les Etats-Unis et l’Union européenne. A laquelle est venu s’ajouter le Canada…
La question de la viabilité de l’UE en rupture avec l’alliance atlantique, une OTAN sans boussole est masquée temporairement par un discours en faveur de l’Ukraine… Parce qu’aucun de ces pays n’a de plan B .
Le G7 a fait preuve d’une «forte unité» dans les discussions sur l’Ukraine, a déclaré vendredi Mélanie Joly, la ministre des Affaires étrangères du Canada, qui organise la réunion, promettant «un communiqué final fort».
«Nous soutenons la proposition américaine d’un cessez-le-feu, accepté par les Ukrainiens, et nous sommes toujours en attente de la réaction russe», a-t-elle également ajouté, au dernier jour des discussions entre chefs de la diplomatie du club des grandes démocraties industrialisées.
Sacrée mère courage, entre les armes et les fournitures aux armées il y a peut-être encore de quoi tirer de l’or des cadavres… Et puis pour la distraction il y a du vin, justement celui que taxe Trump …
Et à peine ces fortes paroles dites de la part de gens qui visiblement n’ont pas entendu les propos du président Poutine, sur son approbation du cessez-le-feu avec quelques garanties pour une paix durable et pour arrêter le massacre qui a été sciemment provoqué…
« Le G7 a fait preuve d’une forte unité dans les discussions sur l’Ukraine ». C’est en tout cas ce qu’affirme la ministre des Affaires étrangères du Canada, Mélanie Joly. Dans la déclaration finale, des mots forts : soutien à « l’intégrité territoriale » de l’Ukraine, demande de dispositifs de sécurité « crédibles et solides » pour éviter une nouvelle agression. Les mêmes exigences que celle manifestée par la Russie et de nouveau ce qui n’a cessé d’être répété par cette bande minable et son avorton qui trépigne en refusant d’arrêter le massacre.
confronté à sa propre crise, incapable de se situer dans le monde multipolaire qui est déjà là, le « groupe » renforce symboliquement son alantisme par l’intégration du Canada et joue un peu plus la rupture avec le reste du continent européen… la diabolisation de Poutine fait partie de la tentative desespéré de se trouver des bases d’unification alors que l’UE se délite…
Cet UE veut remplacer l’OTAN à l’identique et repartir en guerre comme d’habitude contre l’autre partie de l’Europe…
Il ne s’est pas passé un jour, une heure, sans que ce groupe en proie à cette vision d’un autre temps, n’ait exigé de ceux qui le servent qu’ils comparent le dirigeant russe à un nouvel Hitler. Cette comparaison historique a tout fait pour faire planer sur l’adversaire l’ombre des crimes et horreurs nazies que son peuple a vaincu. Il ne s’agissait pas de tirer partie de l’expérience historique comme le fait cette chanson de Brecht sur les horreurs de la guerre de trente ans dans laquelle avait péri la moitié du continent européen, épidémies et guerre, il fallait survivre en nourrissant de la guerre… Non, il s’agit simplement de créer la figure du mal absolu avec lequel il n’y a pas de compromis possible. De fait, ceux qui estiment (à tort ou à raison) nécessaire de négocier avec Poutine, ou tout simplement de prendre en compte les rapports de force, se voient repeints en collabos aveugles au danger génocidaire qui vient. Même le grand chef des Etats-Unis n’est plus entendu. Il a perdu l’esprit, a été retourné et est devenu un agent de Satan. Il faut sauver l’empire malgré lui.
Les mêmes après cette touchante unanimité reprennent leur ordre du jour : comment trouver des mesures qui en fassent baver à Trump quitte à couler l’économie mondiale.
Le printemps vient, la neige fond, tout ce qui se traîne repart en guerre…
Parce que leur problème est qu’ils n’ont pas de plan B face au mécontentement populaire, face à l’impasse dans lequel ils se sont mis…
Macron, inutile de vous décrire la situation, il en est à proposer à toutes les entreprises en difficulté celles qui pratiquent l »exode boursier comme celles qui sont accablés par les coûts de l’énergie, des prêts bancaires, de se reconvertir en usine d’armement et alors l’Etat, l’UE trouvera l’argent, l’endettement sera sans problème… Il est le plus caricatural mais c’est pareil partout…
L’exécutif du Premier ministre Keir Starmer a fait de la croissance sa priorité, mais celle-ci ne décolle pas depuis son retour au pouvoir en juillet. Elle s’affiche en recul de 0,1% en janvier, selon les chiffres officiels vendredi, là où une petite progression était espérée.
Le pays s’attend, dans les jours qui viennent, à des annonces de coupes drastiques dans les budgets, notamment de la protection sociale, pour équilibrer les comptes publics, au moment où le Royaume-Uni entend aussi en parallèle accroître ses dépenses militaires.
« Le monde a changé » et « c’est pourquoi nous allons plus loin et plus vite pour protéger notre pays, réformer nos services publics et relancer la croissance économique », a assuré vendredi dans un communiqué la ministre britannique des Finances Rachel Reeves.
La Chancelière de l’Echiquier, de son titre officiel, doit prononcer un discours sur les finances publiques le 26 mars et a déjà prévenu la semaine dernière qu’elle comptait « réformer » le système de protection sociale du pays, qui « coûte trop cher » – des annonces sont attendues dès la semaine prochaine.
Mais ces criminels heureusment partiellement impuissants ne s’arrêteront pas là, la Pologne, la hyène de l’Europe bras dessous bras dessus avec Macron celui qui pousse des cocoricos sur un tas de fumier sont en train de s’entendre pour installer la force de dissuasion française à la frontière immédiate de la Russie. Ces dangers publics trépignent : arrêtez vos manœuvres dilatoires la bombe, la bombe tout de suite…
Oui mais ce monde là n’existe déjà plus que comme un obstacle, une régression, ce que Trump a moins le mérite de voir c’est que le monde multipolaire est déjà là, il le voit comme une rivalité entre grandes puissances dans une guerre sans limite où le marchandage entre maquignons sacrifie sans état d’âme ce qui encombre. La Chine a ue autre vision du monde multipolaire, elle pèse dans le sens du réalisme, de la coexistence, mais aussi la mise en place un monde d’égalité et de souveraineté en s’appuyant sur le sud, les pays emergents. Nul n’a besoin théoriquement de changer de système mais l’attitude des dirigeants européens prouve à quel point se pose la question du socialisme à partir de la souveraineté des peuples.
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