Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Medvedev : Trump veut les faire ramper…

Monde

Par principe, nous n’avons pas à choisir à la place des peuples leurs représentants. C’est un sage point de vue auquel on se tient dans histoire et société, mais j’ose avouer que Medvedev n’est pas mon favori, il est aussi outrancier qu’un dirigeant occidental. Mais là il pointe quelque chose de juste : Trump exige désormais de ceux que les Etats-Unis soutiennent comme la corde soutient le pendu se traînent à ses pieds, un spectacle qui comme dans les arènes romaines était offert à une foule dépolitisée et qui ne réclamait plus que du pain et de jeux. Et son analyse montre que les Russes ne se font aucune illusion sur ce qu’ils peuvent attendre des Etats-Unis, ils ne baisseront pas la garde. Pas plus que les « latinos » de qui émane cet article. Ils savent tout du racket des USA, comment réduire la dignité de celui à qui vous imposez une mise à l’amende pour assurer sa « protection ». Si Trump traitait Netanyahou comme il traite Zelenski je ne suis pas sûre que le sort des Palestiniens en soit amélioré mais l’Israélien en rabaisserait. Donald Trump met sous pression les membres de l’Otan. Le président américain a une nouvelle fois remis en cause jeudi l’engagement américain au sein de l’alliance transatlantique, estimant que les États-Unis ne devaient pas venir au secours des pays qui, à ses yeux, ne dépensent pas assez pour leur propre défense. « S’ils ne paient pas, je ne vais pas les défendre », a indiqué le président américain à des journalistes depuis la Maison Blanche. Les pays membres de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord « devraient payer plus », a-t-il martelé. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

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« L’administration américaine voulait voir comment le narco-clown débraillé et ses sordides patrons européens rampaient à genoux pour demander pardon. Et c’est arrivé littéralement en une journée. Photo : EFE

Medvedev pointe du doigt la servitude ukrainienne et européenne envers les États-Unis


5 mars 2025

Alors que les États-Unis suspendent leur aide à l’Ukraine, en première ligne, Medvedev a souligné que l’« opération militaire spéciale » de la Russie continuait de progresser

Le vice-président du Conseil de sécurité de la Russie, Dmitri Medvedev, a déclaré que les États-Unis avaient temporairement suspendu leur aide militaire à Kiev dans le but de regarder le gouvernement ukrainien et ses alliés européens « ramper à genoux pour demander pardon ». Selon l’ancien président russe, l’administration de Donald Trump cherche à humilier les dirigeants ukrainiens et à tester la loyauté de ses partenaires européens.

« L’administration américaine voulait voir comment le narco-clown débraillé et ses sordides patrons européens rampaient à genoux pour demander pardon. Et c’est arrivé littéralement en une journée », a déclaré Medvedev, faisant référence à une publication dans X où le président Volodymir Zelensky déplorait l’issue de la réunion à Washington.

Medvedev a également fait référence aux déclarations de Trump au Congrès américain, dans lesquelles le président a affirmé avoir reçu une lettre de Zelensky dans laquelle le dirigeant ukrainien exprimait sa volonté de négocier un accord de paix sous la direction de Washington.

En outre, l’homme politique russe a fait valoir que cette négociation inclurait un « traité sur les matières premières sous douane », ce qui impliquerait des concessions stratégiques de l’Ukraine en faveur des États-Unis. « Cela signifie que, immédiatement après sa signature, il est probable que les livraisons d’armes américaines reprendront », a déclaré Medvedev.

Le vice-président du Conseil de sécurité russe a également critiqué la position de l’Europe sur le conflit, accusant les dirigeants du continent de tenter d’imposer un « plan de paix » sans véritable contenu. Selon Medvedev, le récent sommet de Londres dirigé par Emmanuel Macron et Keir Starmer ne cherchait qu’à gagner du temps pour que Kiev réorganise ses forces, mais ses propositions se sont avérées irréalisables.

Sur le front de bataille, Medvedev a souligné que l’« opération militaire spéciale » de la Russie continue de progresser : « L’ennemi résiste et n’a pas encore été vaincu. Après tout, arrêter la guerre pour le régime bandériste et personnellement pour son dirigeant signifie une fin inévitable », a-t-il déclaré.

Les déclarations de l’ancien président russe font suite à la décision du président américain Donald Trump de suspendre toute aide militaire que Washington fournit à l’Ukraine. Bien que la Maison Blanche n’ait pas encore fait d’annonce officielle, le Premier ministre polonais Donald Tusk a confirmé la suspension de la participation.

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2 Commentaires

  • FAUDOT joel
    FAUDOT joel

    chere danielle, il faut absolument que vous mettiez sur votre site la video youtube: « la géopolitique de la paix jeffrey sachs au parlement européen » . C’est magistral

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  • Serrge Bellemain
    Serrge Bellemain

    « La stratégie est l’art de la guerre », depuis Alexandre le Grand, qui l’a inventée…à noter qu’Alexandre le Grand est toujours enseigné dans les Ecoles de guerre du Monde entier! Donc si on reprend « Le grand échiquier » de Brzezinski, édité en 1997, Brzezinski étant l’éminence grise des néo-conservateurs, « démocrates » ou « républicains » étatsuniens, et dont Madame Nuland, (Fuck UE), est une digne représentante distribuant ses sandwichs sur la place Maïdan à Kiev en 2014. Nous y lisons que la conquête de l’Ukraine permettra de s’attaquer à la Russie, et la démanteler en petits territoires pour mieux en exploiter ses richesses…alors je conclus que la méthode guerrière menée par l’administration Biden en échec, une autre stratégie de conquête doit être engagée! Rusée celle-là : tu me donnes tes terres rares, pour rembourser mon aide « désintéressée » depuis que l’empire mène la guerre à la Russie par proxi ukrainien, ce qui renforce la présence des multinationales « étatsuniennes » en Ukraine (elles sont déjà présentes depuis des dizaines d’années avec par exemple Monsanto et sa production OGM…et une possession d’immenses terres parmi les meilleures du Monde!), et donc les Russes n’oseront pas attaquer l’Ukraine alors que nous maîtriserons l’essentiel de l’économie ukrainienne : délire conspirationniste? que non, cette analyse a été explicitée par d’anciens cadres militaires étatsuniens…alors inutile que l’Ukraine adhère à l’OTAN, et l’empire sera au plus près des frontières de la Russie…et le temps venant, nous nous assoierons comme d’habitude sur tous les traités que nous signons! « L’homme blanc a la langue fourchue » a pu dire un grand chef amérindien.

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