Il est vrai que ces propos ont été tenus devant un public ultra-conservateur qui ne fait pas dans la dentelle. Le président Steve Banon a salué son public de la CPAC par un salut nazi décomplexé. Bardella a joué les vierges effarouchées en renonçant à sa prise de parole : il avait sans doute oublié qu’en 2018 le même Steve Bannon avait fait le même salut à la réunion du Rassemblement national. Remarquez ces gens-là s’entendent comme copain cochon avec l’extrême-droite israélienne et l’incitent à massacrer toujours plus à Gaza. Mais pour revenir aux propos de Trump même prononcés dans un tel lieu, ils disent ce à quoi Macron et les vassaux européens sont prêts à se soumettre. (note et traduction de Danielle Bleitrach histoireetsociete)
« Nous exigeons des métaux de terres rares, du pétrole, tout ce que nous pouvons obtenir », a déclaré Trump, qui s’est montré confiant dans le fait qu’ils parviendront bientôt à un accord avec le régime de Volodymir Zelensky sur les minéraux critiques. Photo : EFE
trop cher. Il est temps pour les États-Unis d’obtenir quelque chose en retour.
22 février 2025 Heure : 22:54
Le président américain affirme qu’il s’efforce de récupérer l’argent dépensé par les États-Unis dans le conflit ukrainien.
Le président américain Donald Trump a insisté samedi lors de la Conservative Political Action Conference (CPAC) à Washington sur le fait que la Maison Blanche prévoyait de récupérer des fonds destinés à soutenir l’Ukraine, notamment en prenant le contrôle de ses ressources naturelles.
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S’adressant aux participants du forum ultra-conservateur, le magnat a déclaré : « Nous exigeons des métaux de terres rares, du pétrole, tout ce que nous pouvons obtenir. » Il s’est dit confiant qu’ils parviendront bientôt à un accord avec le régime de Volodymir Zelensky sur les minéraux critiques.
«Nous avons payé trop cher, et maintenant il est temps pour les États-Unis d’obtenir quelque chose en retour« , a déclaré Trump, qui a compris que l’accord doit faire partie d’une stratégie plus large visant à récupérer les fonds investis par son pays dans le soutien militaire à l’Ukraine.
Il a opposé les prêts accordés par Washington, qui s’élèvent à 350 000 millions de dollars – selon le président – et endettent considérablement le pays européen, aux 100 000 millions investis par l’Europe. Il s’est demandé pourquoi les alliés européens ne paient pas plus que les États-Unis.
Selon les médias internationaux, la Maison Blanche a donné vendredi à Zelensky une nouvelle version de l’accord de contrôle des ressources naturelles.
Le nouveau document couvre des ressources précédemment débattues – 50 % des minéraux de terres rares – et ajoute maintenant le gaz et le pétrole. En outre, il exige que les revenus des ports ukrainiens et d’autres infrastructures soient transférés aux États-Unis.
Entre autres, il stipule que les États-Unis recevraient 100 % des revenus des ressources fossiles de l’Ukraine. La version précédente prévoyait 50 %.
Ce fonds spécial de recettes serait fixé à 500 000 millions de dollars, dont les deux tiers seraient financés par l’Ukraine. Les États-Unis n’auraient pas à verser d’argent, car leur contribution serait comptée dans l’aide militaire fournie à Kiev.
La nouvelle version n’inclut pas de garanties de sécurité. Cette question relèverait du champ d’application d’un autre accord, selon des rapports citant la Maison Blanche.
Il s’est avéré que l’administration Trump fait fortement pression sur l’Ukraine pour qu’elle accepte l’accord et, avec lui, débloque la coopération dans un accord de paix.
Dans le même temps, Trump a déclaré à CPAC qu’il négociait avec le président russe Vladimir Poutine et Zelensky pour mettre fin au conflit ukrainien.
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