On croit rêver, mais comme vous le verrez dans notre livre en rupture avec la logique d’autodétermination des peuples sur les territoires imposée par l’URSS, nous voici retournés au temps où les monarques faisant fi de leurs sujets échangeaient les territoires. C’était déjà inscrit dans le non respect des accords de Minsk et le retour au principe c’est ton monarque qui détermine le système idéologique et de croyances que tu dois respecter… C’était la logique imposée à l’Europe et aux terres que l’on se disputait durant la guerre de Trente ans pour mieux nier celle des paysans contre la féodalité… Et c’est pour défendre cette Europe que vous nous avez inventé le vertueux petit ukrainien, ce drogué jusqu’à la moelle, corrompu au point de soutenir lui juif fils et petit-fils de soldats de l’armée rouge luttant contre les collabos allemands, les forces de Bandera. Ceux qui jetaient les cadavres de communistes et de juifs dans les tranchées qu’ils leurs faisaient creuser, eux qui faisaient craquer le crâne des petits enfants juifs contre les murs, voilà qui vous défendez les Kamenka, les BHL, les Glucksmann et vous n’avez même pas honte… (note de Danielle Bleitrach dans histoireetsociete)
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le 10 février 2025 à Kiev© Tetiana DZHAFAROVA
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est dit prêt mardi à « un échange » de territoires avec la Russie, dans le cadre d’éventuelles négociations de paix sous l’égide des Etats-Unis, qui ont vu un bon augure dans la libération d’un Américain par Moscou.
Si le président américain Donald Trump parvient à amener l’Ukraine et la Russie à la table des négociations, « nous échangerons un territoire contre un autre », a affirmé M. Zelensky au quotidien britannique The Guardian, tout en ajoutant qu’il ne savait pas quel territoire Kiev demanderait en retour.
L’émissaire spécial de Donald Trump pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, le 3 février 2025 à la Maison Blanche, à Washington© Jim WATSON
Le président ukrainien a estimé que l’Europe seule ne pourrait garantir la sécurité de son pays. « Les garanties de sécurité sans l’Amérique ne sont pas de vraies garanties de sécurité », a-t-il affirmé.
M. Zelensky doit d’ailleurs rencontrer vendredi le vice-président américain J.D. Vance à la conférence sur la sécurité de Munich, en Allemagne, où sont également annoncés l’émissaire spécial américain sur l’Ukraine, Keith Kellogg, et le secrétaire d’Etat Marco Rubio.
Un soldat ukrainien de la 3e brigade de chars des forces terrestres ukrainiennes camoufle un char T-72 dans un lieu tenu secret dans la région de Kharkiv, le 10 février 2025© SERGEY BOBOK
Donald Trump s’est engagé à mettre rapidement fin au « carnage » de la guerre en Ukraine, y compris en faisant pression sur Kiev, qui a reçu des milliards de dollars d’aide militaire de Washington sous son prédécesseur démocrate Joe Biden.
Le président américain a dit mardi espérer que la libération par la Russie d’un Américain condamné à 14 ans de prison pour possession de drogue marque le « début d’une relation » pour mettre fin à la guerre en Ukraine.
– « Bonne direction » –
« La Russie nous a très bien traités » dans ce dossier, s’est-il félicité.
Marc Fogel, 63 ans, qui était détenu en Russie depuis 2021, a été libéré et sera de retour aux Etats-Unis « en soirée », ramené par l’émissaire spécial de Donald Trump pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a annoncé la Maison Blanche, rendant ainsi publique cette mission.
L’administration Trump « a négocié un échange qui montre la bonne volonté des Russes et qui signale que nous allons dans la bonne direction pour mettre fin à la guerre terrible et violente en Ukraine », a déclaré l’exécutif américain dans un communiqué, sans donner plus de détails sur les termes de cet échange.
Le président américain Donald Trump dans le Bureau ovale de la Maison Blanche, le 10 février 2025 à Washington© ANDREW CABALLERO-REYNOLDS
M. Fogel, ancien employé de l’ambassade américaine et qui travaillait alors comme enseignant dans une école américaine à Moscou, avait été arrêté en possession de marijuana, selon lui prescrit, assurant ignorer que la loi russe n’en reconnaissait pas l’usage à des fins médicinales
Donald Trump a également annoncé la prochaine visite en Ukraine de son secrétaire au Trésor Scott Bessent pour y rencontrer le président Zelensky.
La veille, il avait évoqué dans une interview l’hypothèse que l’Ukraine devienne « russe un jour », exigeant au passage une compensation financière pour l’aide américaine apportée à Kiev jusqu’à présent.
« Je veux récupérer » cet argent, a dit M. Trump, ajoutant avoir réclamé à Kiev l’équivalent de 500 milliards de dollars de minerais, des métaux notamment utilisés dans l’électronique.
– « Réalité » –
Réagissant à ces déclarations qui brouillent encore plus les cartes quant à la position de la nouvelle administration, le Kremlin a salué cette reconnaissance d’une « réalité ».
« Le fait qu’une part significative de l’Ukraine veuille devenir la Russie et soit déjà devenue la Russie, c’est une réalité », a affirmé le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, en référence aux annexions de quatre régions ukrainiennes revendiquées par Moscou à l’automne 2022.
Kiev redoute tout règlement du conflit qui ne comprendrait pas d’engagements militaires fermes — comme une adhésion à l’Otan ou le déploiement de troupes de maintien de la paix –, estimant qu’il ne ferait que permettre au Kremlin de préparer sa prochaine attaque.
Le président russe Vladimir Poutine considère que des pourparlers ne pourront avoir lieu que si l’Ukraine dépose les armes, cède les territoires revendiqués par Moscou et renonce à rejoindre l’Otan. Kiev rejette ces conditions, qui constituent de facto une reddition.
L’Ukraine est donc dans une position difficile, sans certitude sur la pérennité de l’aide américaine alors que depuis un an, l’armée russe progresse, malgré de lourdes pertes, face à des troupes ukrainiennes moins nombreuses et manquant d’armements.
Mardi, Moscou a revendiqué la prise d’un nouveau village dans la région ukrainienne de Donetsk (est), celui de Iassenové, situé à une dizaine de kilomètres à l’est de la région de Dnipropetrovsk, que les forces russes pourraient atteindre prochainement pour la première fois.
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