Dans le chapitre consacré « au péril jaune » expression que l’on attribue à cet empereur allemand débile qu’était Guillaume II, j’en reviens à l’unité allemande, trame de l’unité européenne conquise à coup de massacres mondialisés, que Bismarck voyait se réaliser par le fer et le sang. Et de là à mon obsession du moment, à savoir à la fécondité de la négativité dans la dialectique de Hegel que Marx renverse dans un grand éclat de rire prolétarien. Parce que la négativité est créatrice, parce qu’elle est révolution elle suit simplement la manière dont la classe dominante et sa bande de pitre autodétruisent, dissolvent leur gouvernement.. Il n’y a plus de règles dans le combat, la bourgeoisie les a toutes détruites, il ne reste plus que l’appel à la peur de soi que ces pitres tentent d’inculquer au prolétariat et à tous ceux prêts à s’y rallier. Cette peur de soi est faite pour débrider les forces irrationnelles de la régression, du fascisme. Malheureusement elle n’engendre pas toujours son contraire, la peur ne devient pas courage, elle tue les ressorts des êtres humains, toutes les possibilités et comme dans le cas de l’Allemagne nazie, la délivrance doit lui être apportée de l’extérieur. Parce que la conscience de la misère est alors poussée vers la servitude et la prostration, c’est le cas des Allemands devenus anachroniques, exigeants du monde la même illusion qu’ils nourrissent sur eux-mêmes, alors que les Chinois même gorgés d’opium, même en rampant pour survivre déplacent dans la réalité des montagnes et sont en proie à la curiosité des autres. Ce qui caractérise les communistes c’est leur non renoncement au vitalisme, à la force souterraine de l’histoire et quand celle-ci se répète elle ne peut être qu’une comédie provoquant l’hilarité pour saluer le monde en train de disparaître…
C’est pour cela que face aux déclarations ubuesques qui se succèdent, qui sont une parodie de l’affirmation : la géographie ça sert à faire la guerre, celle des bourgeois, des militaires, et de leurs états-majors, pour cela il faut que tous les territoires soient purement physiques et débarrassés de leur population, Zelenski veut le Donbass et la Crimée mais sans sa population, pareil pour Netanyahou, le modèle est celui des Etats-Unis qui aujourd’hui revendiquent le Groenland, le Canada et le Mexique, prétendent anéantir en Cuba l’âme… comme le disait Mussolini de la Corse « la cage sans les oiseaux »…
Disons-le comme ça : Zelensky n’est pas pire que les grands bureaucrates à Bruxelles. En fait, il s’intégrerait bien. L’exigence de Zelensky pour que l’Ukraine remplace la Hongrie dans l’UE et l’OTAN est en fait très sensée.
Et pendant ce temps au Groenland…
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