Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Crise historique et nécessité de la théorie par Danielle Bleitrach partie II

la crise ethymologiquement est un stade d’évolution de la maladie, caractérisé par ce moment où rien ne peut rester en état. Quelle que soit l’application à d’autres situation que l’on fait cette notion, on y constate une attention extrême aux symptômes, un défaut d’interprétation univoque, tout alors y fait sens, on suppose mais on ne sait pas et tout ramène à cette préocupation devenue existentielle et à l’anxiété qu’elle génère. L’analogie a des limites mais elle permet déjà de dire que la Théorie d’un point de vue scintifique éclaire la nature de la crise, elle est un approfondissement qui permet d’agir au-delà de l’inquiétude, de la confusion et de hierarchiser l’importance des symptômes. Le matérialisme dialectique est la théorie générale inaugurée par Marx et Engels. C’est d’abord une methode de connaissance et d’investigation dialectique dont la théorie est matérialiste dans l’interprétation des phénomènes de la nature. Ces principes sont étendus à l’étude de la vie sociale, à l’étude de la société, de l’histoire de la societe.

Dialectique on le sait vient du grec dialogue,ou l’art par la contreverse de mettre à jour les contradictions du raisonnement de l’adversaire et de les dépasser. Pour faire simple, je dirais que la dialectique est dans le matérialisme historique un approfondissement; un combat, à partir des faits et conditions matérielles pour surmonter les obstacles accumulés devant l’émancipation humaine, obstacles objectifs indépendant de la conscience liés à la manière dont les être humains doivent s’approprier la nature à l’intérieur de rapports historiques déterminés, le rôle joué par la lutte des classes. Comment intervient le changement nécessaire ?

Voyons comment Lénine définit la “crise historique”: “le régime bourgeois traverse dans le monde entier une profonde crise révolutionnaire. Il faut “démontrer”maintenant par l’action pratique des partis révolutionnaires, qu’ils possèdent suffisamment de conscience, d’organisation, de liens avec les masses exploitées d’esprit de décision et de savoir faire pour exploiter cette crise révolutionnaire au profit d’une révolution victorieuse. Et après avoir décrit les conditions objectives d’une situation révolutionnaire, “indépendantes de la volonté des groupes isolés et des partis comme des classes” il explique comment il peut arriver qu’une révolution n’éclate pas, bien que toutes ces conditions soient réunies: “parce que toute situation révolutionnaire n’engendre pas nécessairement une révolution- parce que celle-ci ne s’accomplit que lorsque s’ajoute aux facteurs énumérés le facteur subjectif, c’est-à-dire l’aptitude de la classe révolutionnaire à l’action révolutionnaire, l’aptitude de masses assez fortes pour briser ou ébranler l’ancien gouvernement, lequel, même à l’époque des crises ” ne tombera que si on le fait tomber”.

Ce texte, qu’il faut commenter dans les aspects théoriques sur lesquels il se fonde beaucoup plus que nous ne l’avons fait dans notre présentation rapide ci-dessus, nous confronte la situation que nous vivons en ce moment en Franc le 19 décembre 2024, avec le sentiment d’avoir un pouvoir incapable de présenter la moindre solution aux défis du moment. On dit que la crise est “politique” , elle est celle d’un pouvoir qui a perdu la capacité de gouverner et qui j’ajouterai, en tous temps et en tous lieux manifeste l’absurdité megalomaniaque de sa “légitimité”

Prenons l’évenement récent de ce qui se passe à Mayotte: événement qui aussi révèle la crise environnementale actuelle, autant que la fin de la justification d’un ordre néocolonial. La violence du choc de l’ouragan est démente, mais l’incapacité du gouvernemen français à y faire face relève de la pitrerie: entre le premier ministre qui ignore que Mayotte est un département français et l’obsession sécuritaire du ministre de l’intérieur qui au milieu des ruines vient renforcer son discours électoral contre l’immigration clandestine, apparait une totae incurie de la gestion .Ce pouvoir là ne sauve même plus les apparences et s’il n’y a plus d’apparence que reste-t-il? Comme Macron, lui-même, ce pouvoir là parle pour une sorte de divinité qui trône dans le décor, lui-même, en vain. Il s’y montre -c’est caractéristique- en position défensive par rapport à l’ordre qu’il a lui-même créé: tout est de la faute du peuple qui ne veut pas l’entendre. Il faut changer de peuple. Macron renouvelle l’opération politicienne sur laquelle a chuté l’éphémère Barnier. Il remet ça en désignant François Bayrou , en espérant que les mêmes cause produiront des effets différents. Ou ce pouvoir est imbécile, ne mordant plus sur aucune réalité mais par compensation accordant un poids excessif à ses propres discours et il pense que le peuple sera ‘changé”, enfin convaincu de suivre sa politique parce que l’autre peuple celui qui a mal voté, sera désigné comme le coupable du chaos de la censure, donc du mécontentement des marchés financiers. C’est un possible mais l’autre, si l’on considère la nature des politiques et des investissements menés, c’est que comme dans toute l’UE, est que les décideurs investisseurs se préparent la venue au pouvoir de ceux que l’on feint de combattre: l’extrême droite. Ou les deux mon capitaine …

Oui encore une “évidence” dite par Fabien Roussel : changer de politique pour que le Rassemblement national ne soit pas l’arbitre de la vie politique française. Mieux encore il y a dans cette affirmation quelque chose de plus: on ne lutte pas contre une situation en renforçant les causes qui l’engendrent. C’est vrai quand il dénonce les ornières gouvernementales du gouvernement, encore plus vrai quand il leur attribue une origine de classe, mais tout à fait novateur quand il veut refonder les rassemblements, la lutte non sur des coalitions électoralistes d’écurie autour d’un candidat à la présidentielle mais sur ce qui a été brisé, les liens de la gauche et du parti communiste avec les besoins réels des victimes de cette politique.

Qui a-t-il en face de lui ? Une pseudo-radicalité dont chacun a pu écouter stupéfait la prestation lors d’un “débat” reproduisant la caricature du parlementarisme dans laquelle Marion Aubry et le représentant du rassemblement National se sont affrontés dans le vide abyssal d’une absence de proposition à propos d’un verre d’eau. Avec un anmimateur maladroit qui a transformé ces stupidités en enjeu politique dans la confusion la plus générale. On pouvait percevoir ce qui rendait cet échange caricatural, ces gens là n’avaient rien à dire, rien à proposer et ils se contentaient de faire comme si le moment était celui de l’assaut du palais d’hiver par les bolcheviques alors qu’il s’agissait des ridicules du parlementarisme impuissant. Face à un animateur qui lui aussi était là par recrutment familial et chargé de gérer une émission pour laquelle il manquait de métier. Tout cela était grotesque et ne pouvait que servir le Rassemblement National. Il y avait là après la grotesque illustration de l’inspection de mayotte celle de ce qu’on pouvat attendre d’une telle représentation nationale. Il ne restait plus à ces gens-là qu’a continuer à patauger dans leur univers en dénonçant le pseudo racisme “essentialisé” de Roussel, alors que celui-ci au contraire avait tenté une autre approche qui partait des besoins réels et de leur solution non “politicienne”.

En effet, ce refus de voir la politique arbitrée et à terme dirigée par l’extrême droite nous renvoie à la ‘Théorie”…

Depuis que Lénine a adressé l’analyse de la crise historique au Congrès de l’Internationale communiste, l’importance du facteur “subjectif” s’est encore renforcé, parce que est apparu partout un phénomène massif qui surgit au sein même de la crise de la classe dominante le recours à une contrerévolution apparemment de masse : le fascisme et le nazisme. C’est un avortement de la crise révolutionnaire par lequel la bourgeoisie provoque un coup d’Etat en sa faveur pour installer un niveau supérieur de sa dictature et Brecht a raison de dire que fascisme et démocratie ne sont pas en opposition, le fascisme n’est que le prolongement de la démocratie par temps de crise. C’est d’ailleurs pour cela que l’on ne traite pas le péril fasciste avec les recettes qui dans la démocratie ont participé à son éclosion.

Tous les FAITS auxquels nous sommes confrontés ces jours ci renvoient à cette réflexion théorique sur la crise révolutionnaire et sur la contrerévolution qui menace, parce que la situation révolutionnaire n’a pas le facteur subjectif pour briser l’ancien gouvernement et le faire tomber.

Prenons le cas de la Syrie, face à un gouvernement en crise profonde il y a eu une parodie de révolution

Aujourd’hui même, nous vous présentons un autre contexte à travers deux articles : le premier porte sur les évenements de Syrie, et la filière Uranium : la Chine remplace la Russie au Kazakhstan. Que signifie ce remplacement? il est évident que la question la plus intéressante du moment est la manière dont les deux partenaires fondateurs des BRICS, la Chine et la Russie vont agir par rapport aux événements de Syrie et à la future guerre tarifaire de Trump. Les deux étant dirigés contre eux.

La Syrie est un coup d’Etat en bande organisée de mercenaires, une destitution totalement crapuleuse au plan international, fomentée par le trio Israël, USA, Turquie avec mise en scène habituelle de la liesse des “peuples libérés”. Il vise tout sauf la “libération ” du peuple syrien et la souveraieté de la Syrie.

Il vise pour ceux qui l’ont perpétré, les USA, Israêl et la Turquie, à contrôler les routes de l’énergie, les oléoducs gaziers comme les routes de la soie de l’Asie à l’Afrique. c’est un nouveau canal de Suez,dont ils ont le péage, sinon ils en feront une zone permanente d’instabilité.

Si l’on considère USA et Israël plus l’UE, pas de problème d’interprétation, l’hégémon reprend ses proies néocoloniales, les arrache au multipolaire. Mais la Turquie, est caractéristique de l’hésitation, et des rythmes du “basculement. La Turquie est hantée par le passé de l’empire Ottaman en méditerranée et nous retrouvons ici la nécessité que nous avons abordé de mesurer en quoi les formations sociales sont prises dans “la tradition” historique, en quoi le passé transformé, élagi par rapport à sa source remonte dans le présent. La Turquie se vit dans les difficultés du présent, comme l’ aboutissement des pistes caravanières, elle est membre de l’OTAN, candidate aux BRICS, et elle exige à partir de sa place stratégique, del’événement syrien, d’être membre de l’UE. Dans le marchandage habituel entre deux forces, malgré sa faiblesse, elle joue de sa “position” stratégique. Elle s’est implantée sur les routes de l’Asie centrale et s’est fait en collaboration étrange avec les “fondations” allemandes une spécialité de la renaissance nationaliste des Etats liés à Moscou, dans lesquels elle recrute déjà les mercenaires d’Al Qaida et autres dans une relation complémentaire et parfois antagoniste (la question Kurde pilier de l’implatation US) avec les USA, l’UE, Israêl mais également la Russie et la Chine.

S’imaginer que ce nouveau grand jeu relève de dogmes naifs c’est mal comprendre la nature complexe du processus qui se développe dans lesquels guerres et marchandages, trafic d’armes, de drogues, mercenariat et attentats constituent un nouveau farwest.

Mais à partir de là nous pouvons revenir sur la nature du pouvoir à l’Elysée, Macron est sur le coup après la perte de l’uranium nigerien, dans l’UE qui vient de mobiliser encore 10 milliards d’euros pour prendre pied en Asie centrale et là encore affronter la Russie, il délocalise à tous vents… Encore faut-il pour cela des infrastructures de transport capables de soutenir les investissements. D’où la volonté de Bruxelles de mettre la main à la poche pour accélérer cette évolution.Il va être essentiel de comprendre ce qui se joue dans les BRICS face à cette situation et la manière dont la Chine et la Russie l’envisagent. 

Mais ce “coup d’Etat” au sein même d’un appareil d’Etat bourgeois qui n’a plus la moindre assise populaire et vacille est un mode de fonctionnement général, il se heurte ou non à des résistances organisées, qu’il s’agisse de la loi martiale décrétée par le dirigeant coréen du sud qui n’arrive plus à gérer sa position minoritaire au parlement, un complot sous le prétexte fallacieux d’une invasion du nord qui est un pur fantasme, à Zelenski poursuivant sa guerre alors qu’il n’a plus aucun mandat de président, ou Netanayoun ignorant toute loi internationale, nous sommes bien dans une situation de oup d’Etat permanent comme fonctionnement des institutions pourtant créées par la classe capitaliste en tant qu’elles asssurent sa domination. Reprenez tous les événements intervenus et vous êtes confrontés à ce mépris de sa propre légalité et au passage en force qui soit débouche sur une dictature assumée y compris dans la guerre militaire, économique, financière soit par l’imposition de solutions qui sont celles qui ont engendré l’instabilité, l’impossibilité de gouverner. Et ce n’est pas Macron, son obsession à reproduire ce qui a crée la crise qui s’inscrira en faux face à notre démonstration.

Nous avons présenté un autre texte aujourd’hui qui porte toujours sur ce basculement historique, le rôle des BRICS. Cet article montre à travers le cas du Brésil et de son intérêt pour les échanges avec la Chine, comment cette dernière répond au tarif douaniers de Trump, à cette guerre hors limite du capital à son stade hégémonique financiarisé lance non seulement contre la Chine mais sans le moindre respect pour ses alliés, comme pour le peuple américain. . Les Brics jouent un rôle essentiel dans ce positionnement tactique dans lequel la planète entière est impliqué puisque ce choix tarifaire de Trump va nécessairement se traduire par une récession économique doublée d’une poussée inflationniste dans lesquels les USA n’ont aucun allié, ni le Canada, ni le Japon et encore moins l’UE. Cet appui sur les BRICS table justement sur cette pression US et pas sur la vertu “révolutionnaire” des membres fondateurs. Les BRICS dans la guerre tarifaire vont être le seul point pour échapper à l’asphyxie programmée et au mécontentement populaire…

L’autre question est le rôle joué par le partenariat stratégique Chine Russie. Depuis 2014,où la Russie a signé des accords énergétiques essentiels avec la Chine, les commentateurs s’interrogent sur la solidité du partenariat et guettent les signes de la division. Le fait est qu’il a résisté et s’est amplifié.

On peut même aller plus loin et considérer que le basculement historique géopolitique d’un monde multipolaire est pris dans le même schéma celui d’un impérialisme hégémonique devenu sans foi ni loi dans la violence qu’il tente imposer à la naissance d’un nouvel ordre.

J’espère que ces quelques exemples, vous ont montré à quel point la théorie est une nécessité. La Crise révolutionnaire a besoin du matérialisme historique, et la situation à laquelle elle nous confronte est un enrichissement de la dite théorie, elle nous permet de comprendre le présent en ce qu’il conditionne l’avenir mais elle multiplie les pistes de connaissance historique du passé à explorer. Dans une troisième parti je vous exposerai la pièce centrale d’une telle démarche de connaissance théorico-pratique à savoir qui est le sujet du processus historique et la question du parti révolutionnaire.Toute notre réflexion a d’abord porté sur l’inversion de la démonstration qu’est l’idéologie dominante. (1). puis à la manière dont la crise incitait à un retour au matérialisme dialectique et au matérialisme historique, j’ai énoncé quelque chose qui paraissait aller a contrario de cette “exigence” théorique et qui était la conférence du Parti communiste Français, l’adoption d’un plan de travail le 14 décembre 2024, une démarche pragmatique dont l’insuffisance sur la théorie et le mouvement du monde était encore préoccupante.

(1) Garder la tête dressée vers le ciel mais les pieds sur la terre des intérêts populaires : un conte de noël par Danielle Bleitrach | Histoire et société

C’est parce que l’on décide de résoudre un problème que l’on a besoin de penser autrement la réalité.

A propos de cette conférence et du rôle de Roussel comme secrétaire national, j’ai dit la chose suivante après avoir déploré la faiblesse théorique et géopolitique du parti communiste français : “Certes c’est insuffisant et on peut gloser sur tous les manques, mais il y a plus de chances d’avancer en tentant de créer les cellules d’entreprises qu’en dissertant gravement sur les problèmes du syndicalisme dans sa relation à la politique, ou l’inverse ou en se réfugiant dans la grève générale comme issue du syndicalisme révolutionnaire. C’est à partir des difficultés concrètes que l’on va de plus en plus retrouver la richesse du matérialisme historique et des expériences et pas comme un dogme qui n’a plus la force de travailler… et qui ne sait que se relire”

C’était simplement le constat de ce qui rend le théorique nécessaire: sur un plan général, celui de la nécessaire transformation par l’intervention des victimes du système ce qui crée un besoin d’approfondissement c’est la difficulté que l’on affronte et la recherche d’une solution. Quand la classe ouvrière, les couches populaires, les peuples opprimés se battent ils ont besoin d’enrichir leur recherche de solution, dans un débat du collectif qui coopère dans une bataille…

Et il n’y a pas que la classe ouvrière dans son rôle prométhéen ou les peuples en état de libération qui aspirent à cette connaissance, cette amplification… c’est le cas des intellectuels chez qui ce moment de lutte libératrice crée les conditions des avant-garde… L’échange n’est pas en sens unique, toute l’humanité à partir d’une hypothèse, d’une perception d’un présent inconnu mobilise tout ce qui dans le passé, le patrimoine, l’aide à créer. parfois c’est l’avant-garde intellectuelle, artistique, scientifique qui parait anticiper, parfois c’est le mouvement d’avant-garde et des masses révolutionnaires mais toujours comme le dit Marx, l’humanité ne se poses que les tâches, les questions qu’elle peut résoudre.

La lutte des classes fait un timide retour et devient difficile à nier…

Donc le besoin de théorie, c’est-à-dire d’un champ conceptuel élargi dans lequel la réalité déjà là offre des possibilités d’intervention gouverne une dialectique entre sujet et objet mais ces deux termes qui trnasforme quoi? peuvent être interprétés de manière différente. Il y a bien sur la question du génie, celui qui comme napoléon selon Hegel, saisit l’esprit de l’histoire. Ce qui renvoie plus ou moins à une conception de l’histoire proche de la chronique des puissants, la vie des hommes illustres. Il y a u retour sur cette conception avec le culte des victimes de la révolution, débordements inutiles et totalitaires. la sanctification d’Olympe de Gouges, parfaite réactionnaire qui dédicaça ses droits de la femme à Marie Antoinette et fut executée en toute égalité pour son activisme monarchique après la fuite à Varenne et l’appel donc à l’immigration étrangère menaçant d’envahir la France, est bien dans l’ordre de cette conception de l’histoire. Mais est-elle totalement étrangère à la folie douce qui semble avoir saisi les “insoumis” quand ils exigent la destitution de Macron, avec des accents dignes de Mirabeau ? refusent d’entendre l’évidence alors que leur action réelle ne peut aboutir qu’à faire élire Le pen et dans la foulée des municipalités et des régions livrées à l’extrême-droite. L’histoire s’identifie à l’ambition de leur tribun et il est de même de la plupart de leurs prises de position internationales. En fait, cela est très proche de la démagogie de l’aile conciliatrice de la classe dominante qui tente toujours de nous convaincre qu’il suffit d’élire des gens plus compétents, différents dans leurs qualités personnelles du dirigeant exécré pour que la pression de la domination de classe se fasse plus légère, sans jamais s’intéresser au rapport des forces.

Donc la question du sujet de l’Histoire n’a rien de secondaire et là il faut franchir encore un palier. Il est tout de même rare de voir nier totalement la lutte des classes dans les partis communistes alors que cettenégation a envahi la gauche, le monde syndical, et même une bonne partie du PC, tous convaincus de la fin de la question sociale ou de sa subordination totale en matière électorale au “societal”. Au moment du 38 e congrès nous en étions-là… Quelques temps après il y eut les gilets jaunes…

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