Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Quand sur le mode Israélo-US, le régime de Kiev se revendique ouvertement “terroriste”

Ce qui se passe aujourd’hui avec la “démocratie” se revendiquant ouvertement terroriste n’étonnera pas tous ceux qui ont vu ces mœurs prospérer à Cuba, en Amérique latine, et sur toute la planète… Nous avons reconnu partout la complicité française et elle ne date pas d’aujourd’hui. Ce sont nos tortionnaires formés durant la guerre d’Algérie qui ont enseigné cette spécialité aux disciples de Pinochet qui raffinaient en torturant les enfants devant leur mère pour faire parler ces dernières. Nous avons vécu le général Massu, et bien d’autres vertueux, nous avons lu dans les mémoires de François Hollande son recours aux assassinats ciblés. Mais il y a eu jusqu’à la promotion de Robert Hue et des liquidateurs, un PCF s’opposant à ces mœurs de spadassins et ce même PCF est en train de rompre avec eux au moins au plan intérieur. Mais ce qui se passe aujourd’hui en Syrie, en Afrique est désormais légitimé sur le sol européen et français, surtout cela fait partie de ce que nous dénonçons aujourd’hui, la volonté de la part d’un pouvoir sur le départ, celui de Biden de créer partout les conditions d’une guerre sans limite, soutenu dans cette folie par des dirigeants qui n’ont plus rien à perdre. Nous ne pouvons pas ignorer le rôle et les complicités françaises, le rôle de guerre civile entretenu en France, même si le PCF a pris un autre chemin, il conserve à la tête du secteur international du PCF et de l’Humanité des complices avérés de ces terroristes, ils font partie de ces réseaux de la mort, qu’il s’agisse de Vadim Kamenka ou de Vincent Boulet. Nous avons repris l’article de Libération… (note de Danielle Bleitrach)

Un très haut gradé russe a été tué ce mardi 17 décembre au matin dans une explosion survenue près d’un immeuble résidentiel dans le sud-est de Moscou, un assassinat revendiqué par les services secrets ukrainiens (SBU). « Le commandant des forces russes de défense radionucléaire, chimique et biologique, Igor Kirillov, et son assistant ont été tués » dans l’explosion provoquée par un déclenchement d’un engin explosif, a annoncé le Comité d’enquête russe, chargé des principales investigations dans le pays. « L’attentat à la bombe perpétré aujourd’hui contre le lieutenant-général Igor Kirillov, commandant des troupes de défense radiologique, chimique et biologique des forces armées russes, est une opération spéciale du SBU », affirme à l’AFP une source au sein du SBU.

Les vitres de plusieurs appartements ont été brisées par l’explosion, et d’importants cordons de police ont été déployés autour. L’entrée de l’immeuble a été elle grièvement endommagée. « Une enquête criminelle pour assassinat des deux militaires à Moscou a été ouverte », a précisé le Comité d’enquête, en ajoutant que les enquêteurs sont en train d’établir « toutes les circonstances » des faits.

Sanctionné par Londres en octobre pour « déploiement d’armes chimiques en Ukraine »

Le général Kirillov est le plus haut responsable militaire russe à avoir été tué à Moscou depuis le début de l’offensive russe contre son voisin ukrainien en février 2022. Selon les enquêteurs, l’engin explosif a été déposé sur une trottinette garée près de l’entrée d’un immeuble résidentiel sur l’avenue Riazanski à Moscou. En poste depuis avril 2017, Igor Kirillov a été sanctionné en octobre par le Royaume-Uni pour « déploiement d’armes chimiques barbares en Ukraine ». Les autorités russes ont rejeté ces accusations à plusieurs reprises, en les qualifiant d’« absurdes ».Le lieutenant-général Igor Kirillov, chef des troupes russes de protection nucléaire, biologique et chimique, lors d'une conférence de presse à Moscou, le 5 novembre.

Le lieutenant-général Igor Kirillov, chef des troupes russes de protection nucléaire, biologique et chimique, lors d’une conférence de presse à Moscou, le 5 novembre.

« Un crime sans précédent a été commis à Moscou », a réagi le quotidien russe Kommersant sur son site. Le général Kirillov « n’était pas le chef de plus important participant à l’opération spéciale russe » en Ukraine, estime le journal. « Mais c’est lui qui a parlé, lors de ses briefings, des laboratoires d’armes biologiques américains en Ukraine »dont Moscou accusait Washington, rappelle Kommersant, en affirmant que les services spéciaux ukrainiens seraient derrière cet assassinat.

« Les assassins seront punis »

La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a déploré, elle, sur Telegram la perte d’un général « intrépide, qui ne s’est jamais caché derrière le dos des autres », en luttant « pour la Patrie et pour la vérité ». Pour sa part, le vice-président du Conseil de la Fédération, chambre haute du Parlement russe, Konstantin Kossatchev, a promis sur Telegram que « les assassins seront punis. Sans aucun doute et sans pitié ».

Lundi, le président russe Vladimir Poutine a fait le bilan 2024 des combats en Ukraine, lors d’une réunion avec les responsables du ministère de la Défense, se félicitant du rythme de l’avancée de ses troupes et d’avoir «l’initiative» sur tout le front à l’issue de cette «année charnière». « Selon une piste, l’attentat pourrait avoir été préparé pour cette réunion au ministère de la Défense avec participation de Vladimir Poutine », affirme Kommersant. « Mais pour des raisons quelconques, on aurait décidé de le reporter pour le lendemain », ajoute le journal.

Il faut bien voir que Londres joue un rôle de pointe dans l’aspect de provocation terroriste assorti de pseudos révélations des “crimes supposés” de ceux qui sont désignés à la vindicte des “démocraties” et de leur droit d’ingérence. C’est d’ailleurs la spécialité historique de l’empire britannique en matière de colonisation et de diffusion de l’information …

Le régime ukrainien est désormais un des spécialistes dans ses services secrets de l’exécution des basses œuvres en matière de terrorisme. Moscou a dénoncé le rôle du lien entre djihadistes et ukrainiens dans divers lieux de la planète, en Afrique, mais surtout en Syrie. Le régime de Kiev a mollement démenti.

Le Washington Post est venu contredire ces démentis. Dans les pages opinions du quotidien américain, le chroniqueur international David Ignatius cite des « sources familières avec les activités militaires ukrainiennes à l’étranger » qui rapporte que « le renseignement ukrainien a envoyé une vingtaine d’opérateurs de drones expérimentés et environs 150 drones FPV au quartier général des rebelles à Idlib, en Syrie, pour aider Hayat Tahrir al-Sham ». Tout en précisant immédiatement que « ’aide de Kyiv a seulement joué un rôle modeste dans le renversement du président syrien Bachar Al-Assad, pensent des sources renseignement occidentales ».

Des dronistes ukrainiens en Syrie ?

En réalité, les évocations d’une collaboration de Kyiv avec HTS remontent déjà à plusieurs mois. En juin, un article du Kyiv Post citait déjà une source dans le renseignement militaire ukrainien qui rapportait que des agents ukrainiens frappaient des cibles russes en Syrie depuis le début de l’année, en collaboration avec «l’opposition syrienne». De manière générale, l’Ukraine ne reconnaît pas officiellement son implication extérieure contre la Russie (en Syrie ou ailleurs), mais ne la nie pas non plus. Voire parfois la suggère.

La présence de dronistes ukrainiens en Syrie, aux côtés des forces islamistes antirégime, avait également été mentionnée plus tôt dans l’année dans la sphère informationnelle du Kremlin. Les organes d’informations d’Etat russes avaient déjà repris l’affirmation (floue), partagée en septembre par le journal turc Aydinlik qui renvoyait lui-même à un site kurde, selon laquelle une délégation ukrainienne aurait rencontré des membres d’HTS en juin, leur donnant 75 drones FPV dans le cadre d’un accord. HTS avait alors, notamment auprès du média syrien Levant24, nié toute implication avec le renseignement ukrainien.

Plus tard, le 14 novembre, comme le rapportent différentes agences russes le représentant spécial russe en Syrie, Alexander Lavrentyev avait affirmé que « les Ukrainiens fourniss(ai)ent des drones à Idlib, en entraînant les terroristes à les utiliser et à les fabriquer eux-mêmes ». Les articles mentionnant explicitement les drones FPV. Equipées de quatre rotors, portant une charge explosive et dirigées par un opérateur équipé d’un masque relié par ondes radio, ces armes sont devenues centrales dans les combats en Ukraine depuis l’invasion russe de 2022.

« Un flot d’articles »

L’utilisation de drones FPV en Syrie par l’armée syrienne a également été documentée. Un article d’Al-Jazeera, publié en février, racontait le développement de cette technique du côté de l’armée du régime, avec le soutien de l’Iran et de la Russie, et y compris contre des civils.

Mais depuis le début de l’offensive éclair des factions rebelles, Samuel Bendett, spécialiste des évolutions technologiques russes, formulait sur X le 7 décembre l’hypothèse que si « l’armée syrienne a effectivement utilisé des drones tactiques et des FPV au cours des mois précédents, l’opposition l’a peut-être fait à une plus grande échelle et à une plus grande vitesse que [les forces de Bachar Al-Assad] ». Cette recrudescence est là aussi visible sur de nombreuses vidéos de frappes récentes, comme ici ou ici.

Interrogé par CheckNews sur les éléments contredisant en partie ses articles sur le sujet, EUvsDisinfo répond ne pas prétendre à l’exhaustivité, et explique avoir « observé un flot d’articles et de documents visant à faire avancer un récit suggérant que le soutien militaire de l’Ukraine a joué un rôle décisif dans la chute du régime d’Al-Assad ces derniers jours ». Ce que ce service de la diplomatie européenne continue donc de juger faux, sans nier formellement une possible aide de Kyiv aux rebelles.

Vues : 173

Suite de l'article

2 Commentaires

  • Chartreux
    Chartreux

    Merci Mme Bleitrach,
    “Étoile Rouge ” (au fait, pourquoi ces pseudo. ? cette “clandestinité” toute relative ?) a très bien écrit ce qu’on ressent à vous lire et j’ose partager ses propos. C.f. ci-dessous la contribution votée par la Conférence fédérale du Rhône sur la position internationale du PCF.
    Tout à fait d’accord avec cette résolution et avec Mireille Popelin.
    Oui, nous sommes toutes et tous ” matraqués par la propagande atlantiste “.
    Y compris au sein du PCF qui – je le rappelle et enfonce le clou – utilise depuis plusieurs années un logiciel U.S. (oui, oui, U.S. !) de marketing politique : nationbuilder.
    ” Nous proposons aussi pour concrétiser cette impulsion que la Direction du PCF renouvelle et renforce la commission internationale. ”
    Oui, oui, bien sûr, mais cela suffira-t-il ?
    https://lepcf.fr/Contribution-votee-par-la-Conference-federale-du-Rhone-sur-la-position#forum7174

    Répondre
  • Etoilerouge
    Etoilerouge

    S’il y a quelqu’un dt l’expérience et la culture, me donner de soi sans contrepartie, caractère pas facile inclu qui devrait rejoindre cette commission c’est bien Danièle Bleitrach. Comme une façon de dire : Danièle, ‘nous avons eu tort dans nos analyses internationales, certains t’ont fait du tort, ta place est au coeur battant du parti. Voilà ce qui serait juste. Il ”y a pas de paix sans justice pour l’âme comme pour les peuples.
    Quant à la semi clandestinité, camarades ne pensez vous pas que ds le risque de fascisme et de guerre, sur ce volcan où chacun se tient en tanguant en tt cas chez nous, sachant de quoi st capables les assassins de la CIA mi6 et ailleurs est ce raisonnable de donner vos noms à nationbuilder qui les transmet aux organismes de répression des usa ? Je m’inquiète peut être mais mieux vaut prévenir que guérir.
    Je me souviens avec un immense serrement de coeur de ce qu’ils ont fait aux camarades et au peuple indonésien. Camarades veillez

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

La modération des commentaires est activée. Votre commentaire peut prendre un certain temps avant d’apparaître.