Il y a peu de raisons de franchement se réjouir sur ce qui se passe au Moyen Orient et en Syrie, encore que on attend la suite… mais il y en a au moins une c’est de voir la tête de la bande d’imbéciles gauchistes (je pense en particulier à l’abruti du nom d’Yves Echard qui vient insulter Roussel au nom du PRCF avec une vulgarité de ton et surtout les certitudes gauchistes de ceux qui font de la politique dans une cabine téléphonique avec leurs “masses”). Je vous supprime leurs interventions, cette bande de crétins se croit pro-palestinien et sur le plan national ils suivent de fait Mélenchon qui braille et vocifère pour ce qu’ils prennent de la radicalité. Ils commencent à être paumés au vu du virage à 190 ° que vient d’effectuer leur maitre à penser face à Bachar El Assad. Mélenchon qui est un politicien a vu ce que cette bande d’illuminés refuse de considérer. C’est la Turquie qui est à la manœuvre et chacun y compris les Palestiniens autour de Mélenchon salue le nouveau maitre du jeu. Personne ne sait très bien là où ce maitre du double jeu va atterrir, chacun retient son souffle et rentre dans sa tranchée. La force du PCF et de Roussel c’est de coller au peuple français, au monde du travail, aux couches populaires, sans distinctions racistes, ni radicalité de petits bourgeois, à ses souffrances et à son niveau réel, c’est son désintéressement, ne pas revendiquer de place mais rester sur le moins pire, ce qu’on peut arracher, construire et ne pas diviser, mais Unir, Unir, Unir comme il le dit ici… Il apprend vite à partir de là et en particulier il se rend compte que seule une perspective, celle d’un socialisme à la française avec son histoire, ses valeurs républicaines, peut être la garantie de cette unité. Cet interview lève bien des ambiguïtés et comme je le redis pour le moment va dans le sens qui me parait le plus juste, le plus constructif. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Fabien Roussel : « Nous appelons à un pacte social et républicain »
Fabien Roussel doit être reçu, ce lundi, par Emmanuel Macron à l’Élysée, avec André Chassaigne et Cécile Cukierman. Ils y défendront notamment plusieurs mesures d’urgence sociale alors que le président doit nommer très vite un nouveau premier ministre.
Pourquoi fallait-il censurer le gouvernement de Michel Barnier ?
Ce budget était dangereux pour la France et risquait de faire entrer notre pays en récession, d’aggraver les difficultés de nos services publics, de nos communes, de nos associations et de nos concitoyens. Il n’apportait aucune réponse à la vie chère, dans l’Hexagone comme en outre-mer, ni aux centaines de milliers de salariés qui subissent des plans sociaux.
Qu’irez-vous dire à Emmanuel Macron, ce lundi ?
Qu’il est urgent de sortir la France de l’impasse et d’ouvrir des perspectives aux Français, aux élus, aux salariés, aux TPE et PME. L’inquiétude et la colère montent très fort dans le pays. Y répondre est de notre responsabilité collective. Nous sommes prêts à engager un dialogue pour trouver des solutions collectives républicaines et donner une stabilité au pays.
Le président souhaite un « gouvernement d’intérêt général ». Qu’en pensez-vous ?
Nous appelons, nous, à un pacte social et républicain. Social d’abord, parce qu’il y a beaucoup de réponses à construire face à l’urgence sociale. Je pense aux salariés qui craignent pour leur emploi, aux services publics, à notre industrie, aux retraités, au pouvoir d’achat, à la facture d’électricité.
Les politiques sociales et la question de l’emploi sont au cœur des préoccupations. Un pacte républicain, ensuite, parce qu’il ne faut rien céder sur les valeurs de la République. Il ne faut plus laisser l’extrême droite dicter sa politique au futur gouvernement.
Croyez-vous qu’il soit possible d’arriver à un tel gouvernement, voire d’y participer ?
Il faudra construire des majorités texte par texte, mais aussi construire un accord de non-censure pour pouvoir avancer. Nous avons bien conscience que la gauche n’a pas de majorité absolue. Mais personne ne l’a.
Pour garantir un minimum de stabilité, il faut que les forces républicaines trouvent un chemin et les moyens de se mettre d’accord en faisant chacun un pas vers l’autre. Pour cette raison, nous avons fait une série de propositions que nous mettons sur la table pour discuter. Nous agirons et ferons nos choix en fonction du gouvernement qui sera nommé et des décisions qui seront prises.
Le premier ministre doit-il être de gauche ?
C’est préférable, mais, surtout, le premier ministre doit être capable de construire avec la gauche et d’obtenir un accord de non-censure au-delà de la gauche. Pour les communistes, ce qui compte, c’est qu’il soit respectueux du Parlement, des forces républicaines et surtout – pour nous, c’est essentiel – des électeurs et de ce qu’ils ont voté lors des dernières élections.
Posez-vous des conditions ?
Gabriel Attal et les macronistes ont fait preuve de beaucoup de sectarisme. Ils ont dit cet été que si un gouvernement du Nouveau Front populaire était nommé, comprenant la France insoumise, ils le censureraient automatiquement. Et quand les insoumis ont dit qu’ils ne seraient pas une force de blocage, qu’ils pourraient ne pas participer au gouvernement, la Macronie a maintenu la censure automatique de tout gouvernement de gauche.
Nous ne sommes pas sectaires comme eux. Nous, nous censurons en fonction de la politique menée. Nous jugerons sur pièces. Pour garantir un minimum de stabilité, chacun devra faire un pas vers l’autre. Il faut avoir une capacité de dialogue.
L’abrogation de la réforme des retraites, l’indexation des salaires et des retraites sur l’inflation, la protection de l’industrie, de nos services publics et de nos communes, la justice fiscale, le poids des banques sont des éléments essentiels pour nous. Nous les mettons en avant pour discuter. Nous appelons les autres forces, notamment les macronistes, les centristes, le groupe Liot, le Modem, à regarder ce qu’elles sont prêtes à faire sur ces sujets. La seule chose qui compte pour nous est la politique qui sera mise en œuvre, nous nous déterminerons en fonction de cela.
Y a-t-il un risque pour la gauche à apparaître dans la période comme un élément de blocage ?
Si le pays est bloqué aujourd’hui, c’est le fait du président de la République et des députés de son camp refusant tout dialogue et tout compromis. Ce sont eux qui ont dit censurer, quoi qu’il arrive. Face à cela, j’appelle la gauche à être la plus unie possible pour peser. Ensemble, nous comptons 193 députés. C’est une force, la première coalition de l’Assemblée nationale.
La FI souhaite appliquer strictement le programme du NFP. Le PS semble prêt à des compromis. Cela ne risque-t-il pas de désunir la gauche ?
Ce qui compte, c’est comment nous parvenons à l’union du peuple de France, à mettre en place un rapport de force favorable aux intérêts du peuple. Chaque force politique de gauche est autonome mais nous devons travailler à cette union du peuple de France.
Peut-être certaines forces de gauche accepteront-elles de gouverner avec des macronistes ; d’autres ne le feront pas, et certains refuseront tout dialogue, comme la FI. Mais cela ne doit pas nous empêcher de trouver des solutions à l’Assemblée pour défendre les intérêts du peuple.
Quel doit être le rôle des communistes ?
Le rôle du PCF se résume en trois mots : unir, unir, unir. Car tout est fait pour nous diviser, opposer les Français entre eux. Je pense aux salariés rencontrés ces derniers jours : ceux d‘Arcelor, des Fonderies de Bretagne, de Michelin. Les angoisses sont fortes, les colères immenses.
Nous devons trouver des réponses et des solutions urgentes à tous ceux qui se battent. Pour cette raison, j’appelle les communistes, les élus, les militants, à être très présents dans les luttes, sur le terrain, à l’écoute et en même temps à faire mesurer la gravité de la crise.
Emmanuel Macron doit-il démissionner ?
Sa démission n’est envisageable que si lui-même l’envisage. C’est une décision qui lui revient. Nous ne considérons pas que c’est la priorité du moment. Et nous pensons même que provoquer une présidentielle maintenant ne résoudrait en rien les problèmes, puisque nous resterions avec la même Assemblée et la même incapacité de gouverner, sauf à refaire des législatives dès septembre 2025.
La France rebasculerait dans une période électorale. Cela ne résoudrait rien aux problèmes de nos concitoyens et on risquerait un an de plus d’immobilisme et de fractures. On risque surtout de creuser encore davantage le fossé entre nos concitoyens et les responsables politiques. Créons plutôt toutes les conditions pour que le Parlement joue son rôle et que le pouvoir ne soit plus à l’Élysée.
Pour 2027, Marine Tondelier et Lucie Castets souhaitent une candidature commune de toute la gauche. Jean-Luc Mélenchon propose la même chose en cas d’élections anticipées, mais sans les communistes ou l’aile droite du PS. Quelle est votre perspective ?
Nous sommes dans un moment où les Français sont inquiets pour l’avenir du pays, pour leur pouvoir d’achat. Franchement, quand je vois des responsables politiques obnubilés par la question des présidentielles, je pense que ce n’est pas le meilleur message que nous pouvons renvoyer. Au PCF, nous aborderons le sujet le moment venu. Notre projet de société qui s’attaque au coût du capital et place la paix au cœur de nos relations internationales est d’actualité.
Nous avons, de plus, des personnalités qui ont émergé ces dernières années et une culture du rassemblement que d’autres n’ont pas. Nous avons aussi toute légitimité à incarner une candidature de gauche, de rassemblement, lors de futures échéances nationales. Abordons ce débat, le moment venu, avec cela en tête, sans complexe.
Quels sont les enjeux de la conférence nationale des communistes qui se tient samedi ?
Elle doit faire le bilan des dernières élections. Beaucoup de communistes sont déçus par l’alliance conclue lors des législatives. Mais tout le monde veut aussi que la gauche gagne en étant unie et rassemblée. Beaucoup de fédérations veulent construire des candidatures de rassemblement plus en prise avec les réalités locales.
Il ne s’agit pas de tirer un trait sur le NFP et l’union, mais au contraire de construire des candidatures beaucoup plus efficaces et en capacité de l’emporter. Enfin, nous devons nous projeter, nourrir et réaffirmer le projet communiste en tenant compte de ce qui se passe. Jamais le capitalisme n’a été aussi violent, guerrier, impérialiste et, dans beaucoup de pays, il a fait le choix du nationalisme et de l’extrême droite.
Nous devons mesurer combien il est un danger pour la planète, pour l’Europe, pour la France. Face à cela, il y a nécessité de réaffirmer le projet communiste, le besoin de communisme, ce chemin que nous voulons prendre en construisant un socialisme à la française.
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Etoilerouge
Le FDS que la commission internationale totalement paumée et gravement entamée du ciboulot appelle à soutenir sont des islamistes ripolines démocrates par l’OTAN. Un peu comme zelenski azov et les héros nazis bandera chouchkevitch des otaniens. Le PCF ne peut soutenir des islamistes fascistes quels qu’ils soient. Tous ces islamistes st armés soit par l’OTAN dt la Turquie soit par le Quatar islamiste ce GD ami de la droite euro atlantistes française.
admin5319
tu as raison et c’est exactement mon commentaire à propos ede la déclaration du PCF dont le titre est juste… je viens de publier…
Xuan
” unir, unir, unir. Car tout est fait pour nous diviser, opposer les Français entre eux.”
Non, je regrette, c’est le peuple qu’il faut unir, pas les “français” .
Que je sache les français se divisent entre deux classes et on n’unit pas le peuple et la grande bourgeoisie.
A moins de prétendre que nos ennemis soient étrangers, voire un capital cosmopolite.
L’Union ” des français” c’est l’Union sacrée du RN et Jean Claude raison de s’inquiéter.
L’essor national a nécessairement un caractère de classe sinon il n’y aura jamais de socialisme à la française.
Lafleur
Dans la notion de “peuple”, la collaboration de classe est aussi présente tout comme l’expression allemande avec une vision essentialiste donc xénophobe (Ein Volke).
Roussel, sauf à être gauchiste et par conséquent en réalité un opportuniste de droite, ne prétend pas que les étrangers sont nos ennemis. Il s’oppose effectivement au capital financier, des trusts.
Le terme devrait être “prolétaires” et “prolétariat”.
Mais, il doit être audible et avec son collectif essaie de sortir son parti de la mutation/liquidation, y compris par la voie de la pseudo radicalité social-démocrate. Ce qui est complexe vu la confusion du “peuple de gauche” à “l’unité” pour “l’unité”. Pour son parti, il incarne le début d’une rupture, avec Khrouchtchevo-gorbatchevisme. La révision de l’eurocommunisme demeure évidemment à faire, notamment sur le volet européen (UE) et bien sûr international (OTAN).
Les dissidences de gauche PRCF de Gastaud ou PRC de Pélicand n’ont pas eu le succès qu’ils escomptaient
A travers le terme “français”, il fait référence à la nation.
La nation de la Résistance, notamment son fer de lance communiste, et non celle de la Révolution Nationale (RN). L’Union Sacrée existe partiellement à travers l’analyse erronée du vote rassemblement national, “diable de confort du système” capitaliste (dixit Mélenchon) qui pourra être éventuellement sa roue de secours, au même titre que le Bloc National de 1919 etc.
Pour la vision de Roussel, un papier a été publié sur ces concepts (peuple, nation etc.)
https://www.pcf.fr/jaur_s_la_nation_le_peuple_par_fabien_roussel
Xuan
On dit que notre pays est vassalisé, que Macron est un jouet des USA, qu’il est le fer de lance de l’OTAN en Europe, et la cérémonie à Notre Dame l’a illustré on ne peut mieux.
On dit aussi que l’UE nous impose sa loi et que la première chose à faire est d’en sortir, avant même que la France soit un pays socialiste.
J’ai vu souvent des appels à l’unité nationale lancé par le PRCF et ce n’est pas un bon plan.
Il faut utiliser la loi des contradictions.
Le monde est en pleine tempête, des pays comme la Syrie sont traversés de contradictions multiples, internes et externes et bien malin qui saurait en prédire l’évolution.
Dans un sens, les divisions internes et les intérêts concurrents dans ce pays pourraient affaiblir un pouvoir central et aider la révolution. Mais seuls les communistes syriens sont capables de démêler cet écheveau et de définir les objectifs qui peuvent unir le peuple syrien.
En ce qui concerne notre pays, il est exact que l’économie a été investie par des capitaux étrangers, notamment US. Cela dit il n’est pas occupé. L’Etat, les institutions, l’armée et la police ne sont pas aux mains d’un pays étranger. Il existe des contradictions des monopoles français avec ceux des autres pays européens, où la finance française n’est pas un Calimero, il en existe également avec l’hégémonisme US qui a déjà sanctionné la BNP par exemple.
L’unité du camp occidental repose sur la division.
L’hégémonisme est une domination mondiale et la domination n’est pas l’unité.
La domination est l’oppression, c’est-à- dire la division.
La destruction du nord stream n’est-elle pas un facteur de division en Europe et dans chacun de ses états ? Et l’argent dépensé en pure perte en Ukraine ?
L’unité avec l’hégémonisme accroit davantage les contradictions internes à notre pays, et ces contradictions sont essentiellement celles entre le grand capital et le peuple.
C’est la raison pour laquelle il faut nécessairement distinguer les contradictions externes et celles internes à notre pays.
A l’échelle internationale nous avons clairement identifié les grandes contradictions fondamentales, nous pouvons agir dans le sens de la révolution prolétarienne mondiale en réalisant l’unité contre l’OTAN dans notre pays. Cela va dans le sens de notre révolution prolétarienne.
Mais dans le cadre de notre pays la contradiction fondamentale oppose le peuple et la grande bourgeoisie. L’unité avec des souverainistes bourgeois non monopolistes n’est pas à l’ordre du jour, à moins qu’ils acceptent la perspective du socialisme et la direction du parti communiste, sans lesquelles aucune indépendance nationale n’est possible.
Je dis bien le peuple et non le prolétariat.
La révolution de 1789 était une révolution du tiers état opposé au féodalisme, mais la classe dirigeante était la bourgeoisie.
Le prolétariat est la classe dirigeante de la révolution prolétarienne. Mais cette révolution doit unir l’ensemble du peuple contre le grand capital, y compris artisans, commerçants, petits paysans voire petits industriels s’ils ne s’y opposent pas.
On ne va pas nationaliser les boutiques ni envoyer au trou tous les patrons de PME.
Gérard Barembaum
Dans un communiqué publié après la recontre avec Macron, le PCF se déclare prêt au dialogue avec les forces politiques de “l’arc républicain”. Ainsi on croit comprendre que les macronistes (Attal, Philippe) le modem (Bayrou), la droite républicaine (Wauquiez, Retailleau) font partie de cet “arc”. Toutes forces politiques entièrement dévouées aux intérêts du grand capital financiarisé et mondialisé. Sans parler du PS et des écolos, ultra bellicistes et fidèles soutiens de la junte fasciste de Kiev. Le compromis avec ce très singulier “arc” est il un moyen d’avancer dans la voie du “socialisme à la française”?
Difficile à croire, même avec beaucoup d’imagination créatrice. Ou n’est-ce pas plutôt une excellente idée pour faciliter la propagande du RN ?
Fraternellement.
admin5319
ne te fais pas de souci ou plupot ne te réjouis pas trop vite : non Roussel ne participera à aucun gouvernement de ceux que tu décris, toi et ton PRCF vous devenez franchelet ignobles…
Etoilerouge
J’ai écouté Roussel. D’abord il veut éviter des élections anticipées qui , comme il l’affirme à juste raison, porteront le RN au pouvoir et je pense s’ensuivra une unification des droites et le fascisme à la française dt la guerre sera l’objectif. Donc gagner du temps en neutralisant le 49.3 et sa conséquence la censure. Alors l’assemblée nationale devra enfin prendre ses responsabilités. Il sera plus difficile de bousculer lois et constitution , il sera plus facile d’intervenir avec les masses.
J’ajoute que la collusion lfi RN est pour moi évidente et qu’elle sera lourde de conséquences. Ces points doivent être développés ou défendus par les cellules. Mais les cellules n’ont pas d’argent pour éditer du matériel. Je propose de réduire l’argent aux fedes dt l’activité est globalement nulle.
Les propos de Roussel nous amène me semble t il à une économie dirigée. Ce st ses mots. Je trouve cela juste. Cela doit ns faire réfléchir à l’état qu’il nous faut. Et ds le cadre de l’histoire républicaine. La défense de l’assemblée nationale devant légiférer sans 49.3 ni censure me semble le début d’un juste chemin.
Gérard Barembaum
Chère Danielle, je précise que je ne suis absolument pas membre du PRCF, pas plus que d’aucune autre organisation. J’ai adhéré au PCF en 2021 et l’ai quitté en raison du soutien de sa direction à la junte bandériste. Vu mon grand âge j’ai un (petit) CV, mais ce n’est pas le sujet. A vrai dire je ne pense pas que le PCF participe à un gouvernement Macron. Mes remarques visent un problème plus grave qui dépasse la conjoncture. C’est la reprise par Fabien Roussel du “concept” d’arc républicain. Ce qui me paraît très dangereux pour aujourd’hui et pour demain.
Fraternellement
admin5319
c’est déjà plus clair, je dois dire que je suis effrayée par la faiblesse de certains proches ou que je croyais proches qui face à une tension prévisible au moment de la passation de pouvoir de trump, dans une crise comme celle qui s’abat sur la France, avec une menace économique de cette ampleur est incapable de tenir sa langue et ses nerfs. J’ai vécu bien des crises de ce type avec le lancement de campagne depuis la CIA, je reconnais les thèmes et les résistances sont faibles.. entre nous venir avec un gadget de ce type aors que chacun a compris ou devrait avoir compris ce sur quoi tout cela va atterrir me parait de l’art de mettre du poil à gratter sur des blessures au moment où il faut ramer… je me demande ce qu’on aurait fait en 1938…
Xuan
Sur l’abrogation de la réforme des retraites Roussel dit que c’est mathématiquement exclu, au parlement comme au sénat.
D’accord mais une conférence sociale avec les syndicats ne fera pas mieux que les mobilisations précédentes.
Le problème est que la foi dans une solution parlementaire ou présidentielle persiste, entretenue par un courant radical.
La seule solution est la lutte de classe. Peut-être une grève politique de masse comme disait Thorez sur quelques objectifs précis.
admin5319
tous les marxistes ont jugé la “grève générale ” comme la solution de l’anarcho-syndicalisme à la française, la lutte contre soi-même et la seule solution est dans le que fair, la construction d’un pati révolutionnaire, il est étonnant enfin pas trop de voir que la sousestimation permanente de l’avancée du PCF s’accompagne d’un retour à l’analrcho syndicalisme comme seule issxue.
Sous estimer l”importance du parti et de sa reconsruction au nom des “dogmes” et s’engouffer dans l’illusion de la grève générale est le propre non seulement de l’anarchosyndicalisme mais du gauchisme social démocrate. Avec les illusions sur l’état réel du rapport des forces qui faute de perspective politique et d’une force active révolutionnaire est depuis des années en échec et de plus en plus limité dans ses buts et moyens.
je conseille à tous les communistes français de lire les mémoires de Duclos les 7 volumes qui montrent la manière dont le PCF a déjà été confronté à tous ces “moments”.
danielle Bleitrach
Franck Marsal
Je suis tout a fait d’accord avec toi, Danielle. Précisément, le développement des tendances gauchistes et anarchosyndicalistes dans les syndicats est le corollaire de l’affaiblissement, voire de l’autocensure du parti dans les syndicats.
Nous avons décidé d’accentuer la réimplantation des cellules d’entreprise et de jnombreux travailleurs communistes font un excellent travail. Mais la question de l’articulation entre le travail politique et le travail syndical reste largement tabou dans le parti. Et c’est d’abord sur ce point me semble-t-il que nous sommes très éloigné de Duclos ou de Frachon.
Cela laisse un boulevard aux autres et les militants syndicaux sincères, que le parti pourrait et devrait rassembler autour de lui , restent encore trop souvent sur le pas de la porte.
Etoilerouge
Je suis d’accord le parti et les masses c’est le seul mouvement qui compte. Duclos oui un GD dirigeant plein d’humour. Et question lutte contre le fascisme il a donné
Michel BEYER
Normal, chacun réfléchit à la situation et se demande comment s’en sortir. Comment mobiliser la CO et la rendre à nouveau combative. Xuan, excuses-moi pour mon propos, mais la grève générale, c’est la tarte à la crème qui nous est servi souvent pour envoyer la CO au casse-pipes et dont le résultat est approprié par d’autres. Ceux qui ont connu Mai 68 ont aussi connu Charlety avec Rocard et les gauchistes.
Nos regrettés camarades, Aimé Halbeuer et Georges Seguy, ont été, non seulement les témoins, mais aussi les protagonistes d’une lutte sans merci contre les ertzaz “pseudo-révolutionnaires”.
Avant Mai 68, la CO n’avait pas attendu le declanchement des évènements du 13 mai, je crois. A l’époque, nous avions une “HUMA” qui était l’organe du PCF. Il serait bon de consulter les numéros datant de plusieurs mois avant Mai 68. On y verra que de nombreux débrayages avaient eu lieu dans de nombreuses entreprises avec de nombreux résultats positifs. Mais 68 arrive à point nommé pour le capitalisme. Je n’oublie pas quand même que les travailleurs ont eu des revendications abouties. Personnellement mes revenus ont augmenté de 30%. Mais tout cela a été souvent vite repris.
Je l’avoue, je suis comme beaucoup, je ne vois pas de perspectives. Mais je suis persuadé que le PCF fera le ménage indispensable. Comme le dit le dicton “on ne peut pas aller plus vite que la musique.
Xuan
J’ai cité la “grève politique de masse” et non la grève générale.
Thorez l’avait proposée, mais dans une situation évidemment très différente de la notre.
C’est pourquoi il ne s’agit que d’une interrogation de ma part.
Sur le fond j’ai le sentiment que tout nos espoirs doivent passer par les trous de souris parlementaires, lesquels peuvent être obturés à tout moment par un 49.3 ou une combinaison politique.
Je ne parle même pas du projet LFI espérant encore une victoire électorale, et une nième république bourgeoise qui n’a rien à voir avec le socialisme
Tandis que tout nous montre que les institutions sont au bout du rouleau.
Dans cette affaire les masses n’ont rien à dire, alors que la seule issue est leur propre mobilisation pour un objectif réalisable et qui fasse consensus comme par exemple les revendications du NFP.
Lors des premières manifs contre la réforme des retraites, la candidature d’Hollande a servi en quelque sorte de pare-feu et le mouvement s’est éteint…pour pleurer ensuite “hou hou…trahison”
Nous ne sortons pas du cercle vicieux électoraliste.
Etoilerouge
On ne peut espérer reprendre du poil de la bête sans cellules d’entreprise et de quartiers. La cellule c’est la base de la politique pour les communistes et le peuple. Quant à l’huma nous devons la remettre sous le contrôle du parti et des militants. C’est une nécessité pour le combat avec une chaîne de télé. Du parti pas de 4 couillons journalistes dt on se demande s’ils st communistes ou fangoulistes.
Sinon j’apprécie beaucoup la publication sans censure,régnant en maître en France, de la déclaration de Bachar el-Assad Assad. Il est et resté le président légal de la Syrie. Je dirais la Syrie aux syriens pas aux usa ni Israël ni Turquie ni à des islamistes venant d’Arabie Saoudite en guise de rebelles syriens.
admin5319
voici une courte analyse que je trouve pertinente :
International Reporters, [16/12/2024 08:16]
Renvoyé de ODC TV – Rachid Achachi
Q1 : Est-ce que Bachar al Assad était un dictateur ?
La configuration politique dont il a hérité fait que oui
Q2 : Était-il un monstre?
Non, mais son système politique oui.
Q3 : voulait-il régner?
Non, il voulait continuer à faire de la médecine.
Q4 : A-il-il essayé de réformer le système ?
Oui, entre 2000 et 2011, avant l’Occident ne tente de déstabiliser le pays en y semant le chaos.
Parmi les premières mesure prise par lui dès les deux premières années de son règne, figure la libération de tous les prisonniers politiques (Printemps de Damas) et la neutralisation d’une partie du Parti Baas.
Rappelons qu’entre 2000 et 2011, le PIB de la Syrie est passé de 19 milliards à 67 milliards de dollars, soit une multiplication par 3,5.
L’économie commençait à se libéraliser, une classe moyenne majoritairement sunnite a émergée et l’ouverture politique du système se faisait dans le sillage des réformes économiques.
Tout cela est factuellement vérifiable
Xuan
Mai 68 a eu des conséquences contradictoires. Il y avait une volonté révolutionnaire et des dérives libertaires, et des revendications comme le salaire à 1000 francs aussi.
Le fait est que jusqu’au tournant de la rigueur les salaires ont augmenté, tandis que le temps de travail et les profits ont diminué : ça n’est pas tombé du ciel.
Les manifs contre la réforme de Sarkozy ont été très mobilisatrices.
J’y avais même vu mon chef d’atelier, qui n’avait pas dû se mettre en grève mais pomper plutôt sur ses rtt. Et la syndicalisation a augmenté dans la foulée.
Ceci s’est produit au lendemain de la crise de 2008 où le libéralisme avait pris un vieux coup au point qu’on trouvait des textes de Marx même sur les rayons de la fnac.
J’en reviens à mon idée que,seule la mobilisation des masses peut nous en sortir par le haut, non pas pour un ric, pour des strapontins ou une éviction de Macron, mais pour quelques revendications essentielles comme une hausse des salaires et des pensions.
Quant à la forme de cette mobilisation, je n’ai pas de recette, mais la colére existe bien sauf qu’elle n’a aucun but jusqu’ici.
Xuan
Je n’ai pas donné la signification de “la grève politique de masse”, c’aurait été mieux en le disant dès le départ. Je faisais référence à un texte de Maurice Thorez, repris en 2016 sur le site “faire vivre” :
https://lepcf.fr/Le-Havre-1922-La-grande-greve-de-la-metallurgie
Encore une fois ce n’est pas une préconisation, mais un sujet que je propose à la réflexion.
Dans tous les cas je suis convaincu que, quelle que soit l’action entreprise, on n’arriverait à rien avec un objectif gazeux, mais qu’un but accessible et largement partagé serait cent fois plus efficace.
Franck signale le lien entre travail syndical et politique. Il n’est pas seulement tabou dans le PCF mais dans les syndicats eux-mêmes, et en lien avec la Charte d’Amiens. De sorte qu’il y a maintenant huit syndicats.
Le principe de la Charte d’Amiens est d’ailleurs nié puisque cette multiplication, née à l’époque du plan Marshall et de la création de FO-CIA, reflète des noyautages politiques, comme celui de la CFDT par le PS. Sinon il s’agit de regroupements catégoriels, mais dans tous les cas en contradiction avec l’action unie du prolétariat et des salariés en général.
Evidemment l’idée d’un syndicat unique n’a pas bonne presse, le socialisme non plus, mais les idées sont une chose et les intérêts de classe peuvent être différents du reflet qu’on s’en fait.
Qui a intérêt à quoi ?