Alors que le président français témoigne de ses égarements derrière un président américain lui-même proche de la détresse en train d’envoyer capricieusement au moins l’Europe dans une guerre mondiale, tombe d’une manière anecdotique cette nouvelle concernant l’impossibilité pour Dassault de livrer les Rafales promis à l’Ukraine, ce qui en dit long sur ce dont Macron est capable, lui et les dirigeants européens sous toutes les formes de coalition possible, incapable de faire face à l’effondrement de leur monde… Et sans moyens de leurs politiques erratiques… Ce qui favorise dans toute l’Europe la montée de l’extrême-droits et de ces chauvinismes protectionnistes, paraissant au moins dotés d’un solide bon sens. Avec Fabien Roussel nous avons un leader comparable, Sahra Wagenknecht, doté du même solide bon sens et ancré dans les besoins populaires et progressiste malheureusement ce qu’il peut représenter est noyé dans un salmigondis dont le cas de confusion est représenté par le secteur international qui même s’il n’était pas atlantiste, persuadé que Biden est mieux que Trump, s’avère incapable de dégager comme le fait l’Allemande une ligne claire et favorisant l’intervention populaire. Mais il y a dans ce domaine une avancée considérable symbolisée non seulement par les interventions de Roussel mais par ce texte par lequel le groupe communiste demande un débat avec vote… Celui-ci dans l’état de chauvinisme irresponsable dans lequel est plongé le parlement risque d’être décevant mais il sera l’amorce d’une bataille à condition d’avoir un groupe communiste lui-même sorti de ses errances avec un parti apte de la base au sommet à mener une telle bataille. La conférence nationale n’a pas été conçue pour donner au PCF l’unité d’action et de vision nécessaire mais ce qui se passe aujourd’hui crée les conditions d’un congrès plus mature, plus exigeant.
Quelques remarques ! 1) qui paye pour cette livraison à l’Ukraine, un État en faillite ? 2) Macron compte-t-il faire la guerre à la Russie avec une telle difficulté à assortir ses stocks ou cherche-il à liquider ses invendus aux frais du contribuable français ? 3) Dassault est un patron de presse qui possède entre autres le Figaro, la quasi totalité de la presse française est possédée par des capitalistes qui ont intérêt à la guerre. 4) Face aux “égarements” du sieur Macron nous devons populariser non seulement la position du PCF et de son secrétaire Fabien Roussel mais également celle ci-dessous du groupe communiste qui exige un débat suivi d’un vote sur les initiatives diplomatiques de la France et de l’Europe pour une solution politique à la guerre en Ukraine, et pour les communistes entamer un processus démocratique en vue d’un congrès qui mettra ce parti sur la voie des BRICS avec le but du socialisme et du parti qui correspond à cette exigence.
illustration : Urgence pour l’armée française : Dassault sommé d’accélérer les livraisons de Rafale© Armees.com
Le 20 novembre 2024, lors d’une rencontre organisée par l’Association des journalistes de défense (AJD), le chef d’état-major de l’armée de l’air et de l’espace, Jérôme Bellanger, a exprimé une inquiétude croissante quant au retard potentiel des livraisons des avions Rafale par Dassault Aviation. Cette situation critique découle de l’engagement de la France à fournir à l’Ukraine une partie de sa flotte de Mirage 2000-5 dès le premier semestre 2025. La question se pose alors : comment compenser ce déficit et maintenir une aviation de chasse opérationnelle et efficace ?
Contexte et enjeux stratégiques
En juin dernier, le président Emmanuel Macron a annoncé la cession d’un nombre non précisé de Mirage 2000-5 à l’Ukraine, une décision motivée par le soutien militaire dans le cadre de la guerre en cours contre la Russie. Cette annonce a des répercussions directes sur le format et la disponibilité de l’aviation de chasse française. L’armée de l’air et de l’espace se trouve donc dans l’urgence de renouveler ses effectifs pour préserver ses capacités opérationnelles.
Selon les propos de Jérôme Bellanger, cette reconfiguration forcée « percute un peu le format de l’aviation de chasse ». Pour pallier ce manque, le ministère des Armées envisage une accélération des livraisons des Rafale, une solution ambitieuse mais complexe à mettre en œuvre.
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