Donald Trump a indiqué mardi 12 novembre qu’il comptait nommer l’homme le plus riche de la planète, Elon Musk la tête d’un ministère nouvellement créé de l’«efficacité gouvernementale», conjointement avec l’homme d’affaires républicain un multimillionnaire indo-américain ancien cadre dans le domaine de la biotechnologie, connu pour ses opinions anti-woke et anti-establishment, Vivek Ramaswamy qui a gagné des centaines de millions de dollars à l’intersection des fonds spéculatifs et de la recherche pharmaceutique. « Ensemble, ces deux Américains formidables traceront le chemin pour mon administration afin de démanteler la bureaucratie gouvernementale, sabrer les régulations excessives, couper dans les dépenses inutiles, et restructurer les agences fédérales », a déclaré le président élu dans un communiqué, assurant que ces deux alliés de sa campagne allaient « envoyer des ondes de choc dans le système ». Il est clair que ces deux multimilliardaires ne craignent pas le conflit d’intérêt puisqu’ils pompent allégrement le budget de l’Etat et se substituent à la recherche publique. On songe devant ce trio à Citizen Kane, mais Hearst le modèle d’Orson Wells était encore à un stade embryonnaire par rapport à ces gens-là et en bout de chaîne c’est L’histoire de Souleymane, ce beau film de Boris Lojkine. Musk intervient en effet aussitôt dans le débat avec les juges italiens qui refusent la déportation en Albanie voulue par Meloni. Le problème de ces juges est que les démocrates, la social démocratie, la droite tous ceux qui se sont partagés le pouvoir ont crée l’horreur, ce qui pousse à l’immigration, les routes de celle-ci y compris la traversée de la Libye, de la méditerranée… Boris Lojkine, l’Histoire de Souleymane qui décrit ce migrant en proie à toutes les horreurs de ce que le capitalisme (dans son mode démocrate, les guerres à la Biden, type Soros, et les belles âmes de la social démocratie type mairie de Paris) peuvent produire d’invivable et d’atroce… Les parcours… et c’est là-dessus dans ce désordre entretenu avec “charité” que prolifèrent les monstres joyeux et libertaires du fascisme à la Trump, tous ces “contents d’eux” forment une chaîne de prédateurs, un système de débrouille dans lequel on trouve toujours plus pauvre, plus seul que soi à pressurer en laissant les fantassins du social, enseignant, personnel médical, fonctionnaires de l’administration être chargés de cette violence de l’inhumanité dont ils jouissent en bambins pervers, la liberté du capitalisme c’est le libre renard dans le libre poulailler et les plumes qui volent comme dans “zéro de conduite” de Vigo. Alors oui le socialisme devra faire des choix fondamentaux ceux de la Chine par exemple, qui reviennent à proposer de ne pas être en concurrence pour les actions de développement mais s’unir en ce sens. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Elon Musk avait qualifié la semaine dernière Olaf Scholz de « fou » sur X après l’éclatement de la coalition du chancelier allemand. Reuters/David Swanson© David Swanson
Des propos qui font réagir jusque dans les hautes sphères du gouvernement. Le milliardaire américain Elon Musk, qui a récemment traité le chancelier allemand de « fou », s’est immiscé mardi dans un débat tendu sur la politique migratoire du gouvernement italien d’extrême droite en critiquant des juges de la péninsule.
Les juges de Rome mis en cause ont rejeté lundi la rétention d’un deuxième groupe de migrants transférés vers des centres gérés par Rome en Albanie, renvoyant l’affaire devant la Cour européenne de justice (CJUE). La rétention d’un premier groupe transféré le mois dernier avait également été rejetée par des juges italiens, qui ont cité une récente décision de la CJUE remettant en question la façon dont l’Italie désigne les pays comme « sûrs » pour les rapatriements de migrants.
« Ces juges doivent partir », a commenté Musk, l’homme le plus riche du monde qui a joué un rôle majeur dans la réélection du républicain Donald Trump à la présidence des États-Unis, sur le réseau social X qu’il possède. Le vice-Premier ministre italien Matteo Salvini, chef de la Ligue d’extrême droite et anti-immigration, a répondu en anglais qu’« Elon Musk a raison ».
Le Parti démocrate (PD) de centre gauche, principal parti d’opposition, a en revanche dénoncé ce commentaire comme une « ingérence inacceptable » dans les affaires italiennes.
Les tentatives de la Première ministre Giorgia Meloni de réduire le nombre de migrants qui arrivent chaque année sur les côtes italiennes ont été contestées à plusieurs reprises en justice, souvent avec succès, y compris l’accord signé avec Tirana l’année dernière. Cet accord prévoit de traiter en Albanie les demandes des migrants pris en charge par les autorités italiennes dans la Méditerranée et considérés provenant de pays « sûrs »
Mais des juges avaient déjà statué le mois dernier dans le cas du premier groupe de migrants transférés en Albanie, ordonnant que les 12 hommes du Bangladesh et d’Égypte soient conduits en Italie. Les juges avaient cité une décision de la CJUE stipulant que les États de l’UE ne peuvent désigner comme sûrs que des pays entiers, et non pas des parties de pays, alors que la liste de l’Italie incluait certains pays avec des zones dangereuses. En réponse, le gouvernement a adopté une loi limitant sa liste à 19 pays, contre 22 auparavant.
Mais dans un jugement rendu lundi sur le deuxième groupe de migrants transférés, sept hommes d’Égypte et du Bangladesh, les juges de Rome ont déclaré qu’ils voulaient des éclaircissements de la CJUE pour s’assurer que la législation italienne soit conforme aux textes européens. Elon Musk avait qualifié la semaine dernière Olaf Scholz de « fou » sur X après l’éclatement de la coalition du chancelier allemand, minée par les désaccords.
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