Tandis que The Economist nous berce avec le fait qu’il y a effectivement Un Palestinien qui pourrait aider à mettre fin au conflit. Il est dans une prison israélienne... ce qui devrait relever d’un consensus la réalité de ce que favorise le “consensus” meditico-politique atlantique français est bien différente puisque nous apprenons que dans sa prison Barghouti subit les brutalités de ses gardiens… et que de surcroit les Etats-Unis ont encore déployé des armes pour protéger Israël. Oui il faut libérer Barghouti mais j’y croirai quand je le verrai et je ne compte pas pour cela sur la grandeur d’âme de ceux qui tentent de me convaincre que les Etats-Unis et Israël sont des démocraties, leur vote contre Cuba et pour le maintien de son blocus dit que partout et toujours ils ne feront que ce qu’on les obligera à faire… maintenir l’illusion c’est renoncer à rassembler… et favoriser partout et toujours la montée du terrorisme et du fascisme comme fausse solution… (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Magazine 184327 juillet 2024
22 juil. 2024Partager
Par Nicolas Pelham
Ce printemps, je me suis promené dans le village agricole de Kobar en Cisjordanie. Ses bâtiments de faible hauteur s’enroulaient autour d’arbustes et de buissons. La fleur rose pâle commençait tout juste à fleurir sur les amandiers. Sur les collines environnantes, vous pouviez voir des colonies juives – des rangées soigneusement ordonnées de villas identiques avec des toits de tuiles rouges. Au cours des mois qui ont précédé ma visite, des colons armés venus de ces endroits avaient attaqué des villageois palestiniens, en grande partie en toute impunité. Les bâtiments de Kobar étaient couverts de graffitis, dont certains disaient « Mort à Israël ».
Pourtant, le jour où j’y étais, l’ambiance dans le village était joyeuse. Le fils de Marwan Barghouti, le prisonnier le plus célèbre de Palestine, me faisait visiter les lieux. Arab Barghouti, un coach de vie d’une trentaine d’années élégamment vêtu, fait une figure différente de celle de son père débraillé au visage lunaire, dont l’image est peinte au pochoir sur tous les murs de Kobar. Les conducteurs palestiniens qui nous ont repérés ont fait des signes de victoire en passant par là. « Encore une semaine ! » ont-ils crié. La libération du père d’Arab, tout le monde le sentait, était imminente.
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