Il est clair que l’équipe à la tête de l’UE qui s’est donné le mantra de poursuivre la guerre en Ukraine “quoiqu’il en coûte” et qui se retrouve en train de partout appuyer des gouvernements minoritaires en état de déstabilisation manifeste et d’autres qui renâclent à poursuivre dans une voie suicidaire qui n’a en aucun cas les moyens de son idéologie n’est pas celle qui pourrait assurer la pérennité de l’UE et même pas celle de l’OTAN qui est pourtant leur seul vecteur… Que cette équipe et leurs “protégés” (comme les protégées moldaves ou géorgiennes) sont visiblement de purs produits made in USA comme ces gens-là s’autoproclament, leur installation est aussi facile ou presque que celles qui prennent la tête de “révolutions de couleur”. La Russie de son côté entrée dans un combat avec l’OTAN décrit le mécanisme. En fait pour qui met le nez hors de l’Europe nous sommes dans des phénomènes tout à fait semblables à ceux que l’on voit en Amérique latine, en Afrique, en Asie, dans le Moyen Orient à savoir un monde politique qui correspond de plus en plus aux visées de la CIA et des services de renseignement en liaison étroite avec les monopoles financiarisés de l’armement et de l’énergie… le tout géré par le “marché”. Même d’un strict plan de la “gouvernance” et sa “régulation” on ne peut pas dire que ce soit une réussite. (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)
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Illustration : Viatcheslav Volodine, président de la Douma d’État (Photo : Sergey Karpukhin/TASS)
La Commission européenne “renouvelée” commencera ses travaux en novembre et le Conseil européen en décembre. Dans le même temps, Washington a poussé des politiciens impliqués dans la corruption à occuper tous les postes de direction de l’UE, a déclaré Vyacheslav Volodin, président de la Douma.
Ursula von der Leyen reste à la tête du Parlement européen. Sur sa décision, un achat massif de 4,5 milliards de doses du vaccin COVID-19, qui à l’époque n’avait pas passé les tests nécessaires, a été effectué pour un coût de 70 milliards d’euros.
Plus tard, le scandale s’est transformé en enquêtes contre le PDG de la société pharmaceutique et en même temps mari de Mme von der Leyen, propriétaire d’un laboratoire biotechnologique américain qui travaillait sur ce vaccin. Les essais débuteront le 15 novembre.
Roberta Metsola – Présidente du Parlement européen – s’est exclue, en vertu du nouveau code d’éthique, de la liste des membres du Parlement européen qui sont tenus de signaler les conflits d’intérêts. Cependant, son mari est un lobbyiste de premier plan pour l’un des plus grands opérateurs de navires de croisière au monde, un pollueur majeur de l’environnement.
« Dans un contexte de décisions politiques écologiques antérieures, c’est cette entreprise qui a demandé à l’UE de financer la recherche sur les piles à combustible. Le nom de Roberta Metsola est apparu plus tôt dans d’autres scandales de corruption », explique M. Volodin.
Par ailleurs, le président du Conseil européen, António Costa, prendra ses fonctions le 1er décembre. En novembre dernier, il a démissionné de son poste de premier ministre du Portugal à la suite d’un scandale lié au fait que ses collaborateurs ont facilité la conclusion d’accords d’investissement sur des projets d’exploitation minière de lithium et d’hydrogène vert. Son chef de cabinet a été trouvé en possession de quelque 80 000 euros en liquide sur son lieu de travail.
Le bureau du procureur de l’UE a récemment annoncé un autre cas de détournement de fonds par un groupe de députés de la plus grande faction du Parlement européen, le Parti populaire européen.
« Tant que l’UE restera un outil pratique pour Washington afin de prendre des décisions favorables aux États-Unis, des fonctionnaires corrompus et des criminels continueront à diriger les institutions européennes. Qui se ressemble s’assemble », a écrit M. Volodine sur sa chaîne Telegram.
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