Toujours au titre d’une autre réalité que celle à laquelle on nous a habitués pour mieux comprendre le BRICS, comme il faut reprendre pied sur la réalité de ce que vivent les peuples et pas sur les leurres médiatiques de part et d’autre, les BRICS ne doivent pas seulement être analysés à partir des membres à part entière ou partenaires mais bien d’un projet émancipateur qui peut être porté dans leur sillage et dans des choix fondamentaux commun. Le cas du Venezuela, âme des BRICS et qui va poursuivre aux côtés de Cuba son combat illustre cette dynamique autant que le pas à pas frontalier entre l’Inde et la Chine. Surmonter la colonisation et ses marques profondes à petits ou à grand pas tel est le vecteur. Tandis que des femmes marionnettes comme la présidente moldave, madame Von der Leyen et la présidente géorgienne, des êtres vides de leur combat comme Harris, des chantres de l’extrême droite comme Meloni, Le Pen, donnent au féminisme un masque contrerévolutionnaire, la présidente mexicaine avec un courage exemplaire, entourée d’autres femmes poursuit ses défis, cette fille de juifs lituaniens communistes fuyant le nazisme est comme Maduro, juif séfarade, le visage du refus de ce qui se passe à Gaza comme ce communiste argentin devenu un des dirigeants du parti communiste israélien qui mène le même combat et saluons aussi ce délégué argentin à l’ONU qui a refusé d’obéir aux consignes de son président haineux, qui voulait rejoindre les USA et Israël dans leur vote honteux contre Cuba. Les BRICS sont plus qu’un groupe ils sont un mouvement de libération qui grossit y compris de toutes les aspirations des peuples, leurs victoires et leurs drames, c’est ce que nous tentons de faire comprendre dans histoireetsociete. C’est une telle aventure qu’elle dépasse toutes les mesquineries, les bassesses de ceux qui confondent cela avec leur avidité et leur gloriole personnelle. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
La nature de la Commission fédérale de l’électricité et de Petróleos Mexicanos est modifiée et ils se voient accorder le statut d’entreprises publiques de l’État. Crédit photo : PEMEX
Le président mexicain signe un décret transformant Petróleos Mexicanos en entreprises publiques
30 octobre 2024
La présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, a signé le décret qui transforme Petróleos Mexicanos (Pemex) et la Commission fédérale de l’électricité (CFE) en entreprises publiques, privatisées en 2013.
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« C’est une réforme qui, dans une partie très importante, rend au peuple, d’abord, elle rend au peuple les entreprises qui ont toujours appartenu au peuple mexicain et qui en 2013 ont été privatisées parce que, en transformant Pemex et CFE en entreprises productives de l’État, en réalité ils les ont fait cesser d’être publiques et devenir des entreprises privées », a déclaré la présidente.
En ce sens, le chef de l’Etat a souligné que « hier cette réforme a été déclarée constitutionnelle, elle est passée à la majorité qualifiée de la Chambre des députés, de la Chambre des sénateurs, de la majorité des Congrès, et hier elle nous a été renvoyée par le Congrès, une fois qu’il l’a déclarée constitutionnelle, afin qu’elle puisse être publiée au Journal officiel de la Fédération ».
Pour sa part, la secrétaire à l’Énergie, Luz Elena González Escobar, a déclaré que la réforme, appelée à tort « réforme énergétique » a réellement provoqué le démembrement des entreprises publiques de l’État, des entreprises de tous les Mexicains.
Elles sont passées du statut d’« entreprises productives », a déclaré la responsable, et a insisté sur le fait qu’elles sont devenues des entreprises privées en concurrence les unes avec les autres et régies par le droit commercial, et non par le droit public, pour fournir des services publics.
« Une chose qui était une ressource stratégique du pays et qui était la base de la souveraineté nationale et de la souveraineté énergétique est devenu une marchandise commune et ordinaire, cessant d’être une ressource stratégique », a-t-elle déclaré.
En ce sens, la nature de la Commission fédérale de l’électricité et de Petróleos Mexicanos est modifiée et ils reçoivent le statut d’entreprises publiques de l’État.
Le 17 octobre, avec 86 voix pour, le Sénat mexicain a opté pour la souveraineté et ratifié le caractère public de Petróleos Mexicanos, tout en modifiant la Constitution politique en matière d’énergie.
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