Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Afonine sur « Russie-1 » : les Russes ne doivent pas leurs victoires aux conditions météorologiques, mais à l’héroïsme des guerriers et à l’unité du peuple

En prenant connaissance de cette intervention du vice-président des communistes russes on ne peut s’empêcher de penser à la conviction de Staline alors que les armées d’Hitler sont à quarante kilomètres de Moscou et qui refuse de quitter la ville en affirmant que Napoléon a pu venir jusqu’à Moscou parce que malgré tout il représentait les forces progressistes, la bourgeoisie révolutionnaire, de l’époque, mais Hitler c’étaient les forces de la réaction qui ne vaincront jamais le peuple uni et il ne rentrera pas dans Moscou. On pense aussi à Tolstoï, guerre et paix, autant qu’à “et l’acier fut trempé”… Qu’est-ce que cette alliance de l’OTAN derrière Zelensky et que peut-elle face à la volonté des peuples de lui résister? (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop pour histoireetsociete)

https://kprf.ru/party-live/regnews/229526.html

Le premier vice-président du comité central du KPRF, Youri Afonine, a participé à l’émission « 60 minutes » sur la chaîne de télévision Rossiya-1.

L’un des principaux sujets de discussion a été l’avancement de l’opération militaire spéciale. La presse occidentale a tenté de justifier les échecs des forces armées ukrainiennes dans la région de Koursk par la pluie et la boue : selon elle, le dégel saisonnier a donné l’avantage aux troupes russes, qui utilisent davantage d’équipements à chenilles, tandis que les troupes ukrainiennes utilisent davantage d’équipements à roues. Cette opinion a notamment été publiée par le journal britannique The Telegraph.

Youri Afonine a noté que, bien sûr, les conditions météorologiques sont importantes pour la tactique militaire, et le commandement les prend certainement en compte. Cependant, il ne faut pas exagérer leur importance, en prétendant qu’elles sont le facteur décisif. Or, c’est un travers de l’Occident depuis des siècles, a-t-il dit : on attribue régulièrement les victoires militaires de notre pays à l’action de facteurs naturels et climatiques. Au XIXe siècle, l’Occident a inventé une belle image du « général Hiver ». On prétend que c’est le terrible froid hivernal qui a aidé les Russes à vaincre Napoléon. En réalité, Napoléon s’est sauvé de Moscou, reconnaissant sa défaite dans la guerre, avant même le début des grands froids. Et les gelées vraiment sévères n’ont commencé que lorsque l’armée française s’était déjà enfuie jusqu’à la Berezina en Biélorussie.

En Occident, on essaie depuis longtemps d’attribuer notre victoire dans la Grande Guerre patriotique à la boue ou au gel. Ils ne veulent pas admettre que les principales raisons de la victoire sont l’héroïsme de nos soldats, le travail désintéressé de toute la nation et les avantages décisifs du socialisme sur le capitalisme. L’économie socialiste de l’URSS, malgré la perte de nombreuses zones industrielles importantes au début de la guerre, a été en mesure de surpasser de manière significative l’économie de toute l’Europe continentale, subordonnée aux nazis, dans la production d’armements. Le commandement soviétique est parvenu, dans les plus brefs délais, à déployer les capacités de l’industrie de défense dans les régions orientales du pays et à inciter la population à accomplir des exploits dans le domaine du travail.

Il en va de même aujourd’hui – il ne s’agit pas de pluie et de boue, mais du courage de nos combattants au front et de l’unité de notre peuple, est convaincu Youri Viatcheslavovitch. Le fait que notre économie dans son ensemble ait résisté avec succès aux 20 000 sanctions occidentales, que l’industrie de la défense se développe et augmente la production d’armes. Du fait que le pays tout entier aide le front. Le KPRF a récemment envoyé son 130e convoi humanitaire. Et que les propagandistes occidentaux inventent n’importe quelle explication à l’échec des forces armées ukrainiennes, nous vaincrons grâce à la résilience de l’esprit de notre peuple, à sa haine du nazisme et à sa foi en la justice.

Le premier vice-président du comité central du KPRF a également commenté la nouvelle selon laquelle Zelensky présentera enfin son fameux « plan de victoire », d’abord à la Verkhovna Rada, puis au Conseil européen, où il a été invité à s’exprimer. Plus vite il présentera ce plan, plus vite il deviendra évident pour tout le monde que « le roi est nu », comme dans le célèbre conte. Naturellement, ce plan ne comporte aucun moyen réaliste de vaincre la Russie. Mais il y a le même ensemble avarié : faire entrer l’Ukraine dans l’OTAN, l’armer jusqu’aux dents avec des armes occidentales, permettre aux missiles occidentaux de frapper des cibles à longue portée en Russie. Il s’agit essentiellement d’un appel à l’Occident pour déclencher la Troisième Guerre mondiale. Voilà tout le plan.

Et le fait que Zelensky garde une partie du plan secrète est également compréhensible, a déclaré Youri Afonine. Il ne peut pas dire publiquement : « Oui, nous enverrons des étudiants au front », même si l’Occident le presse de plus en plus d’abaisser l’âge de la mobilisation. Il n’aura alors pas trois mille personnes sur Maïdan, mais 100 à 150 mille. Il ne dira pas qu’à l’instar d’Hitler en 1945, les femmes et les enfants doivent être enrôlés dans le Volkssturm. Ses propres soldats l’élimineraient. Il ne lui reste donc plus qu’à tenter de plonger le monde dans la catastrophe.

Comme l’a déclaré le premier vice-président du Comité central : Les médias ont annoncé la mort du général Jackson, qui commandait les troupes britanniques au Kosovo en 1999. Il s’est fait connaître pour avoir refusé de bloquer l’occupation de l’aéroport de Pristina par les parachutistes russes chargés du maintien de la paix. Le général Jackson avait alors déclaré au général américain Clark, commandant des forces de l’OTAN en Europe : « Je ne vais pas déclencher la troisième guerre mondiale à cause de vous ».

« Quel que soit le vainqueur de l’élection présidentielle américaine, il continuera à combattre notre pays », a déclaré Iouri Viatcheslavovitch. – Cependant, malgré toute la russophobie et l’attitude hostile des autorités américaines à l’égard de la Russie, j’espère que le bon sens et l’instinct de conservation l’emporteront et que le nouveau président américain pourra dire à Zelensky : « Je ne veux pas déclencher la troisième guerre mondiale à cause de vous ».

Mais nous nous préparerons à toute évolution des événements. C’est pourquoi le changement de notre doctrine nucléaire, le renforcement de l’armée et la croissance de l’industrie de la défense sont les conditions essentielles pour établir la paix dans le monde d’aujourd’hui ».

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