Avant de rejoindre le front en Ukraine lorsqu’ils seront prêts, ces soldats sont formés et équipés par l’armée française, en simulation de combats. Alors qu’il s’agit d’un département traditionnellement de gauche, voir communiste il n’y a pas le moindre écho de la moindre protestation de ce qui est dépensé là comme oeuvre de mort? Combien de postes d’enseignants, de personnel hospitalier française supprimés avec comme seule finalité affirmée d’aller porter la mort dans le Donbass. Un combat que tout le monde sait perdu, et contre lequel on continue pourtant à développer une propagande imbécile en jouant l’escalade et la chair à canon.
C’est prendre le peuple français pour ce qu’il n’est pas et de négliger sa rationalité… Il y a un espace politique qui n’est pas occupé et qui ne demande qu’à l’être, celui qui n’est pas celui de la division clientéliste derrière les ambitions d’un politicien, l’oeil fixé sur les prochaines élections et sur la plus lointaine présidentielle, mais bien sur ce qui correspond à l’intérêt réel de tous les peuples.
Des soldats ukrainiens sont formés à Reims avant d’aller sur le terrain au sein d’une brigade de 4500 hommes (image d’illustration).© Andriy Andriyenko / Sopa Images
Une contribution à la guerre en Ukraine. Selon Ouest-France, la France est actuellement en train de former 2.300 soldats, la moitié d’une brigade. Annoncée par le président de la République Emmanuel Macron en juin, cette brigade d’infanterie de l’armée ukrainienne, équipée en matériel français, est formée près de Reims (Marne).
Une fois formés en France, ces 2.300 Ukrainiens armeront un poste de commandement et trois bataillons d’infanterie. Ils seront dotés de 128 blindés VAB, 18 canons de 155 mm Caesar, 18 blindés de reconnaissance AMX-10 RC, d’une cinquantaine de postes de tir pour les missiles antichars Milan, et plus encore. Des drones ont été fournis et des tranchées aménagées par l’Ukraine afin de simuler les opérations sur le terrain.
Les Ukrainiens possèdent également des armes de l’ère soviétique sur le front mais ces nouveaux matériels occidentaux arrivent à pic pour mener la guerre au Donbass notamment. Au total, 1.500 soldats français sont chargés de la formation, de la protection et de la logistique de la brigade 155.
Oui, un tel FAIT qui n’est même pas caché par Macron qui joue son futur rôle européeen avec une telle opération comme d’ailleurs avec le choix d’une contribution à la poursuite de la guerre n’est soulevé par personne. Chacun s’en accommode.
Oui il existe un espace qui peut être reconquis si l’on a le courage d’aller jusqu’au bout d’un langage de vérité qui corresponde à ce que veulent les Français. Il faut tirer les leçons de la situation réelle et non celle que l’on rêve. Quand on voit périodiquement passer dans les réseaux sociaux le constat que Roussel est la personnalité de gauche la plus apprécié des Français, ce genre de proclamation ne peut que susciter l’ironique remarque : alors pourquoi ils ne votent pas pour lui? Cette boutade a plus de sens qu’il n’y parait. Parce que le fait le plus important est qu’il y a désormais des liens distendus entre le vote et l’offre politique et que reconquérir assez de confiance pour que l’adéquation soit meilleure sera un long travail. Plus on le repousse plus la situation se dégrade.
tous les sondages décrivent pour Macron, la descente aux enfers. Depuis le mois de mai, l’inquiétude quant à l’état de l’économie du pays est passée de 72 % à 86 %, traduisant une crainte croissante. Ce bond dans le pessimisme souligne l’inquiétude croissante des Français face à l’avenir économique du pays et à leur propre bien-être financier. Et c’est logiquement Macron qui porte la majeure partie de la responsabilité de la situation. La chute de popularité d’Emmanuel Macron se poursuit inexorablement. Seuls 25 % des Français sondés lui accordent encore leur soutien, un chiffre qui frôle le seuil le plus bas de son mandat, atteint lors de la crise des Gilets jaunes. Mais le signal le plus préoccupant pour le chef de l’État vient de son propre camp. Parmi les sympathisants de Renaissance, du MoDem et d’Horizons, le soutien s’effrite de façon marquée. Pour beaucoup d’entre eux, l’ère post-Macron est déjà en marche.
Oui mais le véritable problème de la situation française, celle de la plupart des démocraties occidentales est qu’il n’y a rien en face de ce rejet de Macron.
« Globalement, les Français estiment que leurs représentants ont failli, sans pour autant préserver les divers opposants, a développé Brice Teinturier. Ce qui se passe autour du budget sonne, dans l’opinion, comme un désaveu massif de la politique menée par Emmanuel Macron. » Mais paradoxalement aucun leader n’en profite même pas le rassemblement national ni la gauche, tous apparaissent comme des gens incapables de s’intéresser aux Français, tous pris dans des manœuvres politiciennes.
Ainsi les Français sont largement favorables aux hausses d’impôts pour les foyers les plus aisés et les plus grosses entreprises ce qui devrait offrir un boulevard à la gauche, comme ils sont plus que réticents à la guerre, là aussi jadis ça aurait été une évidence. Mais il faut bien mesurer que les Français sont des gens rationnels et qu’ il est clair qu’il n’y a ce titre personne qui leur paraisse crédible. Oui Roussel est souvent proche de ce qui pourrait être crédible mais il est clair que le vote communiste ne l’est pas. C’est ce FAIT qui est incontournable et qui doit être discuté, tout le reste relève des soins palliatifs d’un parti communiste pris dans la tourmente d’un désaveu.
Les sondages disent la chute abyssale non seulement de Macron, mais également celle de Michel Barnier qui suit la même trajectoire que l’ensemble du personnel politique. « C’est la douche glacée pour tout le monde et les Français broient du noir, résume Brice Teinturier, directeur général délégué d’Ipsos. Toutes les personnalités testées paient leur incapacité à trouver des solutions pour la population ou à travailler ensemble. » Le phénomène touche aussi bien François Ruffin que Marine Le Pen,Édouard Philippe ou Raphaël Glucksmann. La palme de la baisse revient à Gabriel Attal et Bernard Cazeneuve. Le premier est passé de 31 à 23% de satisfaits, le second de 19 à 11%
Si ce désaveu général de la classe politique n’a rien d’étonnant tant effectivement celle-ci parait être enfermée dans des logiques médiatico-électoralistes dans lesquelles les échéances politiciennes ont plus de part que la démocratie y compris dans leur propre parti, ces obssessions manifestent de plus en plus un véritable amateurisme en ce qui concerne les conditions des choix et des programmes politiques. Même s’il ne se trouve personne pour souligner un FAIT comme celui que nous décrivons ici à savoir ce qui se passe concrètement en matière de guerre et de choix de dépenses sans issue à un coût humain et financier intolérable dans une région de vote traditionnel communiste, il ne s’agit pas de l’unique cause mais bien d’un contexte plus général sur lequel doit être axé le débat politique.
danielle Bleitrach
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Martine Garcin
Tout arrive ! Mais il y a un problème.
Danielle pose la question de la contestation des dépenses consacrées à la guerre. Depuis des mois nous constatons l’absence de lien fait entre les budgets militaires, en croissance, et la pénurie des ressources consacrées aux besoins de la population, aux services publics. Aucune réflexion, tant de la part des partis « de gauche » que dans les médias.
Et puis hier, enfin, une petite phrase au sujet du « grand flou des priorités sur les bancs de l’Assemblée » à propos du budget : « Qui tranche par exemple à haute voix en faveur du strict respect de la loi de programmation militaire au détriment des 14 % de PIB consacrés à la retraite ? ». L’expansion des dépenses militaires ou le paiement des retraites ? la question n’est pas posée par « l’Humanité », mais par la presse patronale, « Le Nouvel Économiste » (11 octobre 2024).
Boyer
Oui, cette préparation dans le silence général est un scandale absolu et on y voit la place de leadership que Macron fait jouer à notre pays dans la stratégie de guerre de l’OTAN. J’écoutais un débat sur la télévision russes “LIGNE ROUGE “, proche du PC russe. Les intervenants sont tous des gradés de l’armée. J’y reviendrai sans doute dans mon blog, car c’est un contenu tout sauf lenifiant. Ils soulignaient que les pays occidentaux n’ont pas d’infanterie. La seule à leur disposition est l’ukrainienne. Soit la chair à canon dans la guerre voulue contre la Russie doit être fournie par l’Ukraine. On sait aussi que le recrutement dans les villes ukrainiennes se fait très violemment. On sait désertions se comptent par milliers. Pour information dans ce débat il était analysé que le pays avait besoin “d’un socialisme de guerre”. Et les élites “globalistes” y étaient dénoncées : près de 25 milliards de dollars quittent la Russie chaque année. C’est depuis le début le problème politique numéro 1 de la Russie : pas d’unanimité dans les élites au pouvo
ir, ou près du pouvoir.
Marxou
l’argent pour les salaires, pas pour la guerre
et pour l’éducation, pas pour des canons.
C’est un des slogans le plus repris dans les manifs où participe le PRCF
CHARTREUX
Petite info. militaire du jour.
” Anne de Kiev “, il fallait oser !
Ethnorégionalisme et nationalisme, les mamelles du fascisme, font bon ménage :
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/lignes-de-d%C3%A9fense/20241013-la-brigade-n%C2%B0155-anne-de-kiev-de-l-arm%C3%A9e-ukrainienne-est-n%C3%A9e-en-france