Ce qui est fascinant c’est la manière dont la propagande s’étant assurée d’un “consensus” médiatique – qui est loin d’être celui des peuples, mais le mépris des opinions est telle, que les politiciens font des déclarations qui révèlent la réalité du caractère artificiel de l’entretien des bellicismes. Il y a la manifestation d’un désarroi et des justifications qui n’en sont pas… (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop pour histoireetsociete)
https://vz.ru/news/2024/10/7/1291111.html
Selon M. Borrell, le conflit en Ukraine prendra fin dans 15 jours sans le soutien de l’Occident.
Texte : Vera Basilaya
Sans le soutien de l’Occident, le conflit en Ukraine serait terminé en 15 jours, ce qui permettrait au président russe Vladimir Poutine d’atteindre ses objectifs, a déclaré le haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrel, dans une interview accordée au journal espagnol 20 Minutos.
M. Borrel a souligné que de nombreuses personnes souhaiteraient que la guerre prenne fin le plus rapidement possible, mais il estime qu’il faut tenir compte des conséquences d’un tel scénario pour les Ukrainiens et la sécurité de l’Europe. Il a ajouté que la sécurité des Européens dépendait de l’issue de ce conflit. « Si nous cessons de soutenir l’Ukraine, la guerre prendra fin dans 15 jours et [le président russe Vladimir] Poutine atteindra ses objectifs », a déclaré le chef de la diplomatie européenne, rapporte TASS.
Au cours de l’entretien, M. Borrel a également évoqué les actions d’Israël, affirmant que le droit humanitaire international n’était pas respecté dans la bande de Gaza. Il a souligné qu’une guerre régionale serait une mauvaise nouvelle pour l’Europe et le monde dans son ensemble.
Plus tôt, le Washington Post a rapporté que les États-Unis perdaient l’intérêt de soutenir l’Ukraine en raison du conflit au Moyen-Orient et de l’insatisfaction à l’égard des politiques du chef du régime de Kiev, Volodymyr Zelensky.
Le président américain Joe Biden a dévoilé un nouveau plan bilatéral de soutien à l’Ukraine qui constituerait sa « victoire finale », cherchant à laisser un héritage de progrès dans les relations avec Kiev.
Auparavant, la chef par intérim de la délégation russe aux pourparlers de Vienne sur la sécurité militaire et la maîtrise des armements, Yuliya Jdanova, a déclaré que les actions de l’OTAN en Ukraine pourraient avoir des conséquences catastrophiques.
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