Se faire une opinion sur le rapport des forces réelles en France est rendu difficile dans la mesure où s’accroît le divorce entre le mécontentement, les potentialités de résistance du peuple français, de la classe ouvrière, des “cols bleus” mais aussi les agents des services publics et une part grandissante de la jeunesse diplômée, tous dans leurs “ressenti” propre, et l’offre médiatico-politico- électorale. Ce qui est évident est la destabilisation du “pouvoir” qui obéit de plus en plus aux “financiers”, ce qui est vrai pour la France l’est encore plus pour l’Europe et pour les institutions internationales. Macron est la caricature de ces dirigeants hors sol, traversés néanmoins (sur un mode mégalomane et avaricieux) par la préoccupation du rejet des peuples. Le verbe macronner dire tout et n’importe quoi, et finir par s’aligner après avoir dynamité les institutions, sa propre majorité avec une poignée de “fidèles”… face à la “crise” financière et l’épée suspendue de la part de l’UE. Macron hésite devant son miroir, entre être le premier sur la ligne de front de la croisade impérialiste et adopter des pudibonderies “gaulliennes” avec des effets d’annonce… Après avoir pris la tête en faveur de l’engagement militaire, l’envoi d’armes, les conseillers, les mercenaires officiels de “la légion étrangère”en Crimée et jusqu’à Koursk, après le soutien inconditionnel au gouvernement d’extrême-droite isralien, le silence sur le Liban attaqué, l’Iran jugé “responsable”, le voici dans sa phase de doute : est-il bien raisonnable d’envoyer des armes pour détruire les femmes et les enfants, en Ukraine est ce qu’on sait où passe l’argent?… Un “réveil”?il ne peut ignorer totalement le refus de la guerre du peuple français. Un refus qui n’a pas encore trouvé face aux divisions politiciennes et au “consensus” atlantiste le moyen de s’exprimer mais en toile de fond l’ingouvernabilité d’ un pays qui est à deux doigts de refuser d’être plumé pour ce qui est déversé sans compter sur les marchands d’armes et l’entretien de nos guerriers par procuration. (note et traduction de danielle Bleitrach par histoireetsociete)
03.02.2024
La France a proposé de renforcer le contrôle de l’UE sur le prêt de 35 milliards d’euros accordé à Kiev.
«La France a proposé lors de la dernière réunion des diplomates de l’UE de limiter les pouvoirs de la Commission européenne dans la distribution des fonds pour l’Ukraine, plaidant pour un contrôle plus fort de la part des capitales nationales et du Parlement européen», fait savoir Politico.
«La France a suggéré de limiter la liberté de la Commission européenne de distribuer de l’argent à l’Ukraine sans un contrôle plus large de la part des capitales nationales et du Parlement européen. Lors d’une réunion de diplomates européens cette semaine, Paris a soutenu un contrôle national accru sur la distribution du prêt de 35 milliards d’euros de Bruxelles au pays frappé par la guerre qui devrait être finalisé dans les semaines à venir», précise le média anglophone.
En juin, les dirigeants du G7 ont convenu d’accorder à l’Ukraine un prêt de 50 milliards de dollars qui devrait être remboursé grâce aux revenus provenant des avoirs russes gelés.
Plus tôt, le Financial Times avait rapporté que l’UE se préparait à débloquer un nouveau plan de financement d’ici la fin de l’année, quelle que soit la participation américaine. Ces mesures sont prises alors que Bruxelles craint que la Hongrie ne fasse obstacle aux garanties nécessaires à la participation des États-Unis au programme de gel des avoirs.
Puis le quotidien financier anglophone a annoncé que l’UE envisageait d’accorder à l’Ukraine un prêt de 35 milliards d’euros. Ces fonds proviendront des revenus futurs générés par les avoirs gelés détenus par la Banque centrale de Russie.
Cette information a ensuite été confirmée par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
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