Il y a comme ça des jours où l’on se dit que le rapport qualité prix de ce que vous faites ne mérite plus l’investissement qu’il exige de vous. Il n’y a rien de plus que d’ordinaire : oui mais voilà c’est devenu intolérable, comme on dit c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase tant l’injustice devient grotesque… Je n’ai jamais rien revendiqué ni la gloire, ni un poste, mon combat fut celui de mes idées. C’est peu de dire qu’il a été payé depuis trente ans par le mépris, les diffamations totalement injustes et l’absence totale de solidarité de tous. Quand je regarde autour de moi, je me dis à quel point j’ai été seule, combien vous avez accepté que je sois la proie de l’injustice, des ragots, certains ont même contribué avec une ignominie écœurante à cette noire légende… Et moi j’ai continué en serrant les dents en vous donnant sans compter ce que je pouvais apporter… En espérant que tout cela allait changer…
Partout je n’ai rencontré que divisions, combats internes et médiocrité… parfois il m’arrive de me dire que vous étiez même incapables de comprendre ce à quoi j’aspirais et je me demande bien ce que vous comprenez de ce que je vous raconte…
En général je me résigne, mais là trop c’est trop : le fond cela a été ce rassemblement pour la paix, un comble de désorganisation sur fond d’horreur de la guerre partout… cette interdiction de protester, le cri lui aussi censuré, quand je vois la manière dont ceux qui vous dirigent en particulier les pitres de la fédération des Bouches du Rhône sabotent tous les combats qu’ils prétendent mener, qu’il s’agisse de Cuba, de la paix et de tous ce qu’ils feignent d’entreprendre… Face à cette incurie alors tout remonte, les mesquines jalousies de ceux qui ont été jusqu’à me priver de mes années de compagnonnage avec Pascal et de sa mémoire à Aix, en interdisant de prononcer mon nom associé au sien… quand mon enfant est mort ils en ont encore profité pour le salir pour me détruire. Mais quel crime avais-je donc commis pour que vous osiez me traiter ainsi ? Qui autorisait les Foulquier et autres d’oser me traiter comme ils n’auraient jamais osé face à Pascal Fieschi, la lâcheté était-elle devenue l’accès aux “responsabilités” ? Je cite des individus parce qu’ils ont agi ainsi envers moi pour espérer leur faire ressentir à leur tour ce qu’ils ont osé, j’imagine qu’ils sont capables de repentir alors que comme Alain Hayot et d’autres multipliant les trahisons, ils me devaient le poste qu’il occupait à l’école d’architecture? Oui ! cela vous choque n’est-ce pas de voir ces noms “exhibés” et bien sachez qu’ils en ont usé du mien de la même manière (le livre d’Alain Hayot est encore consultable) pour m’attribuer ce que je n’avais pas commis, pour enrainer derrière leur délation des proches avec qui j’ai du rompre devant une telle trahison… tout cela sans la moindre protestation de votre part? Alors je ne fais que tenter de leur montrer ce que cela fait et encore moi je ne mens pas… J’ai des illusions sur le “repentir” de ces gens là et d’autres peut-être parce qu’ils se sont un jour engagés dans le parti et qu’ils y sont encore…
Et surtoit parce que je sais qu’ils n’ont pu comme les autres agir ainsi que parce que l’époque était au droit de tuer pour paraitre digne de l’eurocommunisme, d’un parti atlantisé jusqu’à la moelle… Ils sont plus victimes que moi… le gâchis a été sans limite…
Le pire était justement de s’enfoncer dans l’individualisme, dans ce puits sans fin des eaux glacées du calcul égoïste et de prétendre à une quelconque vengeance se fixant sur tel ou tel… Nous étions pris dans un système qui a pris le soin de nous détruire comme collectif avant de nous dissoudre dans ce bain immonde de la concurrence et de la guerre de tous contre tous. Il fallait échapper à cet esprit de vengeance parce que je découvrais que quand déjà on feignait de partager mon chagrin c’était pour retourner sans cesse aux rancunes individuelles contre tel ou tel.. Mais moi ce dont je souffrais n’était pas ce que je subissais mais bien cette asphyxie collective à laquelle vous condamniez la France, les couches populaires… Chacun avait comme moi sa petite saloperie qui lui brûlait le cœur, et au lieu de tenter de la dépasser pour voir ce qui se jouait, il fermentait sa rancune et se “groupusculait” à qui mieux mieux…
Comment vous faire comprendre que l’on nous avait tous privés de l’outil des conquêtes et de la résistance mais aussi de l’indispensable pour nous intellectuels en cassant l’instrument des conquêtes ouvrières : un lieu de réflexion, de débats contradictoires sur lequel aiguiser notre pensée, participer à une expérience collective… Ils nous ont privé de théories et de vie, d’actions… et nous léchions nos plaies individuelles, celles que pouvaient infliger des minables et qui nous marquaient l’âme… en vain…
Il est vrai que je ne suis pas la seule à avoir subi ce sabotage collectif de ceux qui sont toujours là pour poursuivre la destruction, pour vendre les biens du parti, et le pire n’est même pas cette bande mais quelle protestation avez-vous osé vous les communistes devant les Robert Hue, les MGB, les Pierre Laurent, devant les dérives de l’Humanité, tous les coups vous les avez réservés aux gens comme nous… Quelle protestation devant ceux qui ont trahi tous les combats des communistes, l’URSS et tous les communistes qui ont résisté… Mieux ou pire certaines protestations se sont contenté d’aller soutenir Mélenchon dans sa poursuite de l’œuvre de Mitterrand la destruction du PCF. La grande majorité a laissé faire soit en acceptant, soit en s’acharnant sur le peu qui restait parfois dans le sillage plus ou moins revendiqué des pires de tous, les antisémites forcenés qui s’économisent la preuve en faisant du capital la marionnette des juifs, le retour à Proudhon, à During… mais pour la plupart point n’était besoin d’aller aussi loin, il suffisait d’entretenir l’ignorance sur ce qu’était l’accumulation capitaliste, d’une simple régression au syndicalisme révolutionnaire… et ça continue…ç a va continuer puisque le PCF entretient le refus de la formation, du débat puisque vous acceptez une telle désorganisation, voulue et dont le symbole est bien de prétendre clôturer l’université d’été du PCF sur une telle indignité d’appui à l’OTAN d’une pauvre fille qui fait carrière dans les coulisses d’un système qui la dépasse…
Résultat sous vos coups conjugués, vous n’êtes plus rien que l’ombre de tous ceux que vous avez trahis et dont vous revendiquez le parrainage comme Ambroise Croizat, Manouchian, mais ces “staliniens” vous auraient vomis tels que vous êtes, les dirigeants du secteur international par exemple, les lâches menteurs que vous entretenez…
Moi j’ai été votre jouet mais vous avez conservé les Kamenka, les flics, vous avez accepté qu’Alain Hayot dans des livres racontent sur moi des ordures imméritées… je n’en finirai pas de décrire ce que vous avez toléré me concernant, vos complicités, les crachats incompréhensibles d’un José Fort par exemple mais il n’est pas le seul ils ont tous chassé en meute … et il n’y a pas eu une seule voix pour protester… ce que je subissais était légitime, certains en rajoutaient… L’interdiction dans la presse communiste… tout ce qui m’a été infligé était légitime…
Et cela ne s’est pas arrêté au 38e congrès, au contraire, ils étaient restés en poste et l’interdiction a perduré théoriquement sous une nouvelle direction… Avec ceux qui jouaient “les flics gentils” comme Roubaud Qashie… de quel droit ? De quel crime étais-je convaincue ? Personne n’a osé me le dire… C’était dans les mœurs… et comme j’étais censurée il était facile de m’inventer des crimes imaginaires ou il suffisait du silence…
Et s’il n’y avait que moi…mais ce que vous ne voyez pas c’est que l’accueil invraisemblable d’une Clémentine Fauconnier à l’université d’été, la commission culture aux mains de gens comme Alain Hayot, de tous ceux qui se vantent de n’avoir pas voté pour le candidat du PCF cela correspond à un déclin de la France et de la recherche, la pensée française : maintenant des “chercheurs” osent dans le Monde dénoncer leurs collègues des musées Guimet et Branly-Jacques Chirac coupables de “faiblesse à l’égard de la Chine”. Cette lâcheté collective, celle qui fait accepter l’intervention grotesque d’une clémentine Fauconnier, l’interdiction d’un temps pour lui répondre à l’université d’été… Vous avez cautionné de fait Roubaud Qashie quand il m’a interdit une citation de Lukacs mais autorisé cette indécente prestation, indécente pour ce qu’est devenue l’Université française…
Abattre le PCF, en tant que mur face à la délation, la censure bourgeoise a été l’œuvre de gens comme ceux que vous acceptez à la tête de la formation, de la culture… ces gens-là comme Hayot ne se sont pas contentés de publier des mensonges sur moi, ils ont créé les conditions de l’asphyxie, d’une délation de masse de tous ceux qui n’acceptent pas de plier… Et vous prétendez renaitre dans une telle gangue ? je vous conseille de lire le texte de Brecht sur le fait qu’il n’y a plus de poésie, parce que le capital n’a même plus à payer les poètes tandis que ceux-ci se plaignent parce qu’un poète ça doit manger et que vu l’abrutissement du peuple, le capital n’en a plus besoin !
Nous avons beaucoup fait pour vous! Et jamais nous nous sommes refusés
Sans cesse nous nous soumettions! Et disions tout au plus : payez!
Que d’injustices ainsi nous avons commises ! Pour vous ! Que d’injustices !
Et nous nous suffisions des restes du repas
Hélas, à vos charrettes embourbées dans la merde et le sang
Nous avons toujours attelé nos mots magnifiques
La basse-cour de vos batailles nous l’avons nommée champ d’honneur
Vos canons frères à gueule d’airain. (1)
extrait de Aragon journaliste 1935 les annales…
Quand les intellectuels deviennent des Alain Hayot et des Foulquier, les cinéastes des Guediguian c’est que le travail du mitterrandisme transformant les intellectuels de “gauche” en chantre du pétainisme avec de fausses indignations contre le stalinisme et l’enrôlement immonde d’Aragon dans ce convoi de la délation… a créé un désert… Alors il n’est plus besoin de payer les poètes, les intellectuels deviennent les acteurs de série B et les têtes d’affiche d’un quelconque faits divers… la lecture se résume à trois lignes (plus c’est trop dur) de citation apocryphe…
La médiocrité n’est jamais là par hasard… Quand l’on voit l’horreur acceptée au Liban aujourd’hui par les intellectuels rémuérés dans les plateformes type LCI , on se dit que les communistes ne peuvent pas, non ne peuvent pas décemment croire en l’OTAN ses bonnes oeuvres, au point de cautionner partout cette “chose” et pourtant … Il a fallu que vous vous mestimez vous mêmes pour accepter de suivre ceux qui votent la résolution 390, ceux qui avec zelensky vous parlent de paix avec des armes de longue portée… Comment avez-vous pu croire depuis tant d’années… il n’y avait pas un seul communiste jadis pour suivre ces genslà…
Après le 38e congrès non seulement ça a continué mais du moins dans ma fédération c’est devenu encore plus envahissant, personne n’y a échappé à gauche et en particulier la “dissidence”… l’inertie, la division, pas la moindre organisation, formation, au contrraire tout ce qui était tenté se heurtait au “on va faire mieux” pour ne rien faire du tout comme cette manifestation en faveur de la paix, cette interdiction à accéder à une formation, à des textes du marxisme, à ce que disent les communistes partout…
Survivre à cela et continuer à espérer dans une porte qui s’entrouvrait était difficile mais l’enjeu n’était pas moi et le savoir m’aidait à avoir un langage commun avec Marianne et tous ceux qui peu à peu se ralliaient autour de ce blog Histoireetsociete.
Facce à l’insupportable censure qui existait à l’Humanité mais aussi dans toute la presse dite communiste et qui relayait les positions en faveur de l’OTAN du secteur international du PCF, mais aussi de la CGT, de tout ce qui avait prise sur l’information, la culture, nous avons tenté de chercher des lieux de diffusion pour faire connaitre les positions réelles des communistes au niveau international. Et pendant un temps le lieu de dévoiement, de contrôle de fait par le désordre, les injures que constituaient les réseaux sociaux ont offert un espace minimal de diffusion. C’était la seule manière d’informer face à la propagande de la télévision, la presse aux mains des marchands d’armes et ceux qui achetaient la presse pour nous vendre leurs intérêts.. mais le pire a été que sur le plan international la censure contre les voix de partis communistes a été totale et la position de l’OTAN relayée…
Oui mais il y a quelques semaines la censure du libéral libertaire Facebook et autres, là où survivait un marigot de pseudo contestataires qui échangeaient insultes et autres, où l’on tentait de diffuser ce que nous publions ici. s’est acharné contre les partis communistes en particulier le KPRF. leurs texte ont été supprimés d’office… C’est dans ce contexte comme celui de l’impossibilité de manifester contre la guerre qu’intervient cette lettre et les raisons de ne plus tenter d’aller porter une parole dont chacun accepte la censure.
Hier j’ai craqué, pour rien, une vétille, le style habituel de ceux qui depuis trente ans prétendent me faire la leçon et que quelle que soit l’étendue de leur désastre n’y renoncent pas. Peut-être suis-je malgré moi influencée par l’événementiel, cet invraisemblable procès de Gisèle Pelicot avec ces hommes qui ont si peur de leur “égale” qu’ils préfèrent jouir d’un cadavre, mais je me suis dit : “dans le fond ces cons veulent que tu leur apporte une réflexion, un niveau intellectuel qu’ils sont incapables de chercher tout seuls mais ils ne renonceront jamais à t’engueuler parce que tu ne leur sert pas le café assez chaud avec!!! “
Est-ce que vous pouvez mesurer ce qu’a été la découverte de ce texte immonde d’Alain Hayot, l’impossibilité de porter plainte puisque que je le découvrais deux ou trois ans avant son écriture et quand j’ai fait appel à ceux qui étaient mes proches Alain Chenu, Claude Prelorenzo, Arlette que j’avais jusqu’ici considérée comme ma soeur, ils ont bien voulu reconnaitre qu’Hayot mentait mais ils m’ont accusée d’être coupable de stalinisme alors qu’Hayot lui avait sauvé le parti en dénonçant les gens comme moi… Je ne leur ai plus jamais adressé la parole… Ce n’était pas un viol mais ça y ressemblait beaucoup, un viol de classe qui cherchait à eradiquer toute résistance … A chaque mise au pilori je devais renoncer à une affection qui pourtant reconnaissait que je n’avais jamais accompli ce dont on m’accusait et il fut un moment où j’ai pris l’habitude de renoncer à une relation avant même que le pire soit accompli je savais ce qui m’attendait de la part de celui ou celle qui niait mon combat…
J’ai avancé de plus en plus seule en me répétant que nous étions tous les victimes de ce que subissait le peuple cubain et qu’il trouvait encore la force de rire, de danser… Mais même là, il leur a fallu me contraindre à partir…
Tout cela était d’abord l’histoire d’une contre révolution dans laquelle le fait d’être une femme n’arrangeait rien… Une femme aurait-elle toujours ce statut qui veut que depuis trente ans certains prétendent non pas assumer la contradiction intellectuelle dont ils sont incapables mais me faire la leçon qu’ils n’oseraient jamais si mes compagnons étaient là…
Au nom de quoi de surcroit ce type qui oscille entre l’enthousiasme face aux publications d’histoireetsociete et les remarques sentencieuses sur ma mauvaise conduite, mon manque de respect prétendu, etc… Au nom de quoi a-t-il prétendu me faire la leçon ? Comme tous ceux que désormais je censure dans ce blog parce qu’ils mêlent l’injure, la faùiliarité, l’intime à une absence de démonstration politique ?
Le fait était politique, quand nous avons été confrontés depuis quelques jours collectivement à une nouvelle censure dans les réseaux sociaux, quand le KPRF a été interdit dans Facebook comme il l’est déjà avec la bénédiction de la quasi totalité des militants dans l’Humanité j’ai seulement demandé aux lecteurs de Facebook quelques petits efforts pour vaincre la censure, non seulement ils en ont été incapables comme d’habitude mais comme je protestais j’ai eu droit aux habituelles leçons que ces fiers héros se croient en droit de m’infliger … C’était aussi simple que ça ils voulaient notre travail à Marianne et moi mais aussi que nous leur servions le café chaud et ils se plaignaient du service incomplet sans faire le moindre effort.
Alors là j’ai eu une de ces rebellions que vous connaissez…
Au nom de quoi me traitez-vous ainsi ? vous n’avez pas besoin de ce que je représente… Il s’avère que j’ai la chance d’avoir le goût du bonheur et de trouver mon épanouissement personnel tant moral, physique, intellectuel dans une manière d’être qui est étrangère à tout cela et j’ai le droit de ne plus subir vos crachats, votre bonne conscience… Cette lâcheté collective qui vous a fait brader tout ce que d’autres avaient donné leur vie pour construire… cette incapacité à lire plus de trois lignes qui est en train de vous gagner collectivement… cette confusion dans laquelle on vous entraîne… vous et le peuple français… cette exigence que l’on vous serve tout sur un plateau et vous croire obligé de noter à quel point vous avez été gentil envers moi même si vous ne partagez pas toutes mes idées… précaution oratoire inévitable n’est-ce pas…
De temps en temps comme à l’université d’été il y a une palpitation collective, on se dit qu’il y a peut-être la possibilité de recréer la force et l’unité d’un combat… Et puis c’est à nouveau l’inertie, les insultes le cul derrière l’ordinateur, les habitudes reprennent le dessus… Et l’on découvre à quel point tout est détruit… L’inefficacité dans laquelle chacun se complait, exigeant de vous, vous faisant des remarques mais on découvre avec stupéfaction non seulement l’incapacité du moindre effort collectif entre ceux qui ne sont que haine et colère, et ceux qui tolèrent tout il n’y a aucun espace où reconstruire la moindre solidarité de combat.
Je vais donc avec Marianne et d’autres fous de notre espèce continuer histoireetsociete, mais il n’y aura plus la moindre publication dans Facebook et les listes… si j’agis ainsi c’est avec l’accord de Marianne, c’est sur un mouvement d’humeur, mais aussi parce qu”il ne serait pas digne de vous entretenir dans l’idée que sur les réseaux sociaux vous avez une quelconque efficacité autre que de donner bonne conscience à vos démissions, c’est une illusion : on croit faire alors que sur le terrain il n’y a plus personne comme pour cette journée pour la paix à Marseille qui n’a pas été organisée ou chacun envoyant des invitations contradictoires et des rendez-vous qui n’en étaient pas ont une fois de plus abouti à une démobilisation de masse… Ma colère était aussi le fruit de cette inefficacité collective à laquelle nous avons abouti alors qu’il faut avoir le courage de former, organiser…
Il m’arrive d’éprouver de la pitié pour ces gens-là mais c’est encore trop quand on mesure les conséquences d’un tel gâchis. Tant que vous n’aurez pas accepté de vous respecter en respectant ceux qui ne vous ont jamais trahi mais qui ont essayé de vaincre la censure et la propagande que vous ne cessez d’entretenir vivez dans le marigot des réseaux sociaux, des fausses citations et d’une fausse culture de plus en plus trafiquée vous n’avancerez pas. Il ne reste plus que l’espace réduit d’un blog avec quelques-uns, les derniers mohicans d’une épopée… que vous effacez tous les jours…
Danielle Bleitrach
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savalli
soutien madame
GEB.
Tout mon soutiens mais tu te prends la tête pour des gens qui ne le méritent pas.
Et toi, comme moi-même, et d’autres camarades qui ont été victimes de ce système et de ces trahisons, on n’a plus l’âge ni le temps pour changer l’heure à l’horloge nous mêmes.
Juste le temps de refiler les instructions utiles pour que d’autres plus jeunes le fassent le jour venu..
Alors tu peux publier les noms en long et en large des traîtres et des cons, ça changera rien sur le fait qu’ils continuerons à nous tacler si on bouge en les prenant à témoin. J’aurais pu le faire moi même en y ajoutant au moins une bonne cinquantaine d’autres enfoirés mais j’ai jugé que le moment n’était pas venu car ceux pour l’intérêt de qui ça aurait été fait n’auraient pas compris le message et auraient mis ça sur un coup d’humeur.
Et puis une bonne partie des vrais responsables de la situation sont déjà partis “ad Patre” et je fais des croix devant leurs noms en espérant les y voir tous avant de partir moi-même..
Quand on est pris dans des sables mouvants vouloir rester droit comme un piquet c’est la disparition assurée à court terme. Pour survivre faut s’allonger dans la vase et élargir sa base pour ensuite pouvoir raconter, et donner à réfléchir.
Après tout le but c’est pas de mourir droit comme une statue mais plutôt de vivre longtemps pour transmettre son expérience révolutionnaire aux plus jeunes qui ont pas eu le temps de se pourrir..
Et c’est ce que tu fais très bien avec Marianne sur ton Blog. Ca serait bête d’arrêter.
Très fraternellement.
Gabriel.
P.S. Tu as mon E-mail tu m’écris quand tu veux si tu as un coup de blues.
admin5319
merci, tes recommandations je les ai déjà entendues… y compris des deux hommes que j’aimais, l’un Pascal me disait : heureusement que tu as l’air impériale parce que s’ils savaient ils feraient de la charpie de toi… L’autre, le cubain me proposait “dis-moi qui sont tes ennemis, je les abats!” je protestais “mais ce n’est pas possible, je peux me tromper, qu’est-ce que ces moeurs ?” Et il riait: ne t’inquiète pas je saurais à qui j’ai affaire… toi tu manques de “picaresque” … mais avec mon système quoique ces deux machos pensaient je ne m’en suis pas mal sortie, j’ai pris pas mal de coup mais je reste avec l’envie de vivre, le désir de connaitre, c’est le principal… enfin pour des gens comme moi… Avoir cet appetit de connaitre, de comprendre si cela meurt c’est la fin… Ils m’ont débarrassé de l’inutile, de ce qu’ils recherchaient: être vus sur la photo, avoir l’air de savoir ce qu’ils ignorent, ils sont grotesques… mais en même temps ce que tu dis c’est ce qui faisait le richesse du parti, j’avais confiance en vous et c’était l’essentiel… C’est ce que nous nous sommes devcouvert avec marianne alors que nous nous ressemblons si peu: nous savons elle et moi que nous ne cherchons rien de ce qui les encombre… Alors oui nous allons continuer mais pas dans facebook, ceux qui auront envie de partager avec nous et de transmettre comme tu le dis ils viendront dans ce blog dans lequel je peux interdire ces gens là et leurs pareils et eux comme Franck Marsal, Xuan et d’autres ils diffuseront…
merci et amitiés à vous tous, on les aura…
danielle
admin5319
un mot encore ce qu’ils m’ont fait à moi ce n’est rien, mais il y a des choses plus graves, j’ai vu Aragon pleurer d’épuisement et de douleur, il avait l’âge que j’ai aujourd’hui: “que leur ai-je fait? disait-il… Il s’est laissé mourir… en protestant “mon dieu comme c’est long!” Cétait une article de Libération…
Martine Garcin
Cette colère de Danielle, plus que justifiée, je la ressens également au retour du récent rassemblement départemental « Pour la Paix ».
D’abord, il y eut ce texte signé par pratiquement toutes les organisations et partis de Gôche, non contestable sur la dénonciation des dépenses militaires, mais sur l’absence de l’essentiel. Cet essentiel, seule l’ARAC, non signataire, l’apporte dans sa déclaration, avec la dénonciation du rôle des USA et de l’UE et l’exigence du retrait de la France de l’OTAN.
Puis il y eut la photo de groupe sur le grand escalier de la mairie socialiste (sous le drapeau de l’Ukraine, contesté par quelques-uns des 80 participants au rassemblements), chacun tenant un panneau de l’un des pays en guerre, conformément au texte du consensus : « nous devons également faire mieux connaître la cinquantaine de conflits qui meurtrissent la planète… » (la cinquantaine de conflits évoqués par l’Institut de Recherche sur la Paix d’Oslo).
Et là, on a vu le panneau « CHINE » parmi les panneaux des pays en guerre.
Car c’est bien connu, la CHINE est un pays à feu et à sang, l’empire du mal. La preuve, c’est l’Humanité qui le dit. Dans ses très rares références à la Chine, on peut lire l’égalité entre « les visées impérialistes états-unienne et chinoise » (article sur le Japon 11 septembre 2024), on ressort récemment les Ouïghours, sur 2 pages, etc.
Ce n’est pourtant pas le point de vue de la presse patronale, le Nouvel Économiste, qui tentait il y a quelques mois d’expliquer le déclin de l’Occident et le développement de la Chine :
« Les USA font la guerre… la CHINE ne fait pas la guerre… ».
Revenons à l’institut d’Oslo. Sur les 59 conflits en cours, la CHINE ne figure pas, bien sûr. Sur les 24 pages du rapport 2024, pas une référence à la Chine, bien sûr.
Et enfin, il y eut après la fin du rassemblement une agression verbale d’un responsable syndical alors que je tentais de lui expliquer la censure des médias, « les dérives de l’Humanité », comme nous dit Danielle.
Nos responsables syndicaux nous répétaient souvent, il y a bien longtemps, « le consensus, c’est des cons sans sous ».
Merci à Danielle, notre boussole.
Etoilerouge
Chère madame, je me trouvais devant la mairie de Marseille où siègent les crocodiles de droite de gauche d’extrême droite. Devant une poignée de fous atlantistes et le drapeau rouge et noir de bandera frappé d’un ds Russie. Le monde à l’envers. Bandera a tenu son congrès constitutif à Berlin en mars 1933. A Berlin avec l’aimable autorisation de Hitler.
Mon sang n’a fait qu’un tour et seul j’ai hurlé sous les fenêtres de la mairie Ukraine nazie , Ukraine salope nazie. Devant les salopards assemblés et la flicaille. J’ai eu l’impression d’un immense silence et croyez moi j’ai de la voix.
L’arac est ds le vrai et la collaboration de classe n’est pas une erreur mais une trahison et une lâcheté
Cette mairie n’est pas plus de gauche que BHL.
Ce sont des perdus, des perdus pas même de la merde.
Colomban
J’ai comme toi remarqué le nom de La Chine dans les belligérants . J’ai pensé aux Ouïghours. Ce conflit ? Je ne sais pas! A part les indignations du responsable de Place Publique qui donne dans l’émotionnel. Heureusement aucun texte individuel n’a démoli La Chine. La prise de parole de la CGT m’a convenue
Marxou
https://youtu.be/ljLR_wfMOaU?si=pDWgkPw3FybRxWoO écoutez ça, ça a un certain rapport avec vos écrits