Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Un habitant a décrit le massacre de la population de Soudja en disant « comme des cafards »

Que s’est-il réellement passé lors de l’opération de Koursk. Le récit ci-dessous nous présente une autre réalité que celle de l’habituelle jouissance des plateaux de télévision de LCI à l’idée que les morts y compris civiles sont des “cafards”, à savoir des Russes, des Libanais, des Africains, des latinos dans le mauvais camp… Ce qui rend crédible cette description c’est justement le système de propagande de nos médias et la manière dont ils jubilent devant le massacre de populations civiles, les blocus, les sanctions… Que les mercenaires d’un tel système d’enfumage soient dignes de la propagande des maîtres occidentaux n’a alors rien d’étonnant. Notez le fait que les Ukrainiens aient prévenu leur voisins russes de l’arrivée des “mercenaires” y compris français et de ce dont ils sont capables rappelle certains militaires de la Wehrmacht prévenant les autochtones de l’arrivée des SS et de leurs mercenaires pires dans les basses besognes… Ce que le politico-médiatique français bien rodé définit comme l’enfumage russe est malheureusement rendu crédible par l’horreur de ce que peut cautionner partout le système de propagande qui nous tient lieu d’information. (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)

https://ria.ru/20240920/sudzha-1973743796.html

Koursk, 20 septembre – RIA Novosti. Dans les premiers jours de l’invasion de la région de Koursk, les soldats ukrainiens ont tué de nombreux civils, les mercenaires ont été particulièrement diligents, a déclaré à RIA Novosti Vladimir Maltsev, un habitant de Suzhi.
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« Beaucoup de gens ont été tués en essayant de fuir. Des personnes que je connais ont été tuées », a-t-il ajouté.

Selon l’interlocuteur de l’agence, les personnes qui se sont rendues au centre d’hébergement temporaire de Koursk ont déclaré que « beaucoup de femmes aussi ont été tuées, violées et maltraitées ». Selon des témoins oculaires, les Ukrainiens eux-mêmes ont averti les habitants que s’ils ne partaient pas, « les mercenaires viendraient, ils n’épargneraient personne ».

« Les Géorgiens, les Polonais, les Français, tous ces mercenaires ont exterminé les gens comme des cafards », ajoute M. Maltsev.

Lui-même et sa famille ont quitté Soudja le 6 août. Lorsque les bombardements ont commencé, sa femme et lui se sont « couchés sur leur enfant dans le couloir » pour le sauver. Ils ont ensuite pris l’aîné chez sa grand-mère et sont partis. L’homme a avoué que ce n’est que plus tard qu’il s’est rendu compte de la chance qu’ils avaient eue, car « les routes étaient la cible de tirs de chars et de tireurs d’élite ».

Une famille d’un village frontalier comptant neuf enfants a été contrainte de traverser la rivière, tandis que d’autres ont quitté Soudja « à travers les forêts et les champs », a ajouté M. Maltsev.

« En d’autres termes, chacun s’est sauvé comme il a pu », conclut-il.

Des unités de l’AFU ont envahi la région de Koursk à l’aube du 6 août dans le but de s’emparer du territoire russe. Leur progression a été stoppée. Selon le chef de l’état-major général russe, Valeriy Gerassimov, l’opération se terminera par la défaite de l’ennemi et le retour à la frontière de l’État. Selon les données du ministère de la défense en date du 19 septembre, l’AFU a perdu près de 15 000 soldats, 122 chars et de nombreuses unités d’autres équipements au cours des combats dans la zone frontalière de Koursk.

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