Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

De la paranoïa du régime ukrainien à la censure occidentale ….

Le ministère ukrainien de la Culture a placé Anastasia Trofimova sur liste noire pour son documentaire « Russians at War ». Kiev y voit une menace pour la sécurité nationale du pays. Il y a une logique effrayante dans la manière dont la paranoïa occidentale engendre au nom de la “démocratie” des fascismes chez leurs “guerriers par procuration” qu’il s’agisse de Netanyahou ou de Zelensky, et que ces malades ne défendant que leurs propres intérêts en sacrifiant leur peuple impose à la “culture” occidentale, aux médias, aux “élites” une aggravation de leur cécité qui enrôle y compris la gauche dans ses interdits et dans sa volonté de diaboliser l’adversaire, en faire le mal absolu qui exige non pas la négociation mais l’anéantissement qu’il s’agisse de la Russie ou de la population de Gaza… Encore un exemple de la manière dont l’industrie cinématographique (qui dit industrie dit nécessité de capitaux et appareils organisés autour de la rentabilité y compris la critique) transforme les festivals en caricature conforme à la culture de guerre. C’est pour cela que la fête de l’humanité apparait comme une telle exception non pas qu’elle échappe totalement à cette pression mais elle est aussi le témoignage d’un extraordinaire possible à partir de rencontres, dialogues, qui doit tout à l’improvisation militante autant qu’à la tradition du PCF… (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

La réalistrice Anastasia Trofimova a présenté son documentaire « Russians at War » à La Mostra de Venise.

La réalistrice Anastasia Trofimova a présenté son documentaire « Russians at War » à La Mostra de Venise.© AFP

CONTROVERSE – Le ministère ukrainien de la Culture a placé Anastasia Trofimova sur liste noire pour son documentaire « Russians at War ». Kiev y voit une menace pour la sécurité nationale du pays

Le ministre ukrainien de la Culture, Mykola Tochytskyi, a annoncé lundi l’ajout de la réalisatrice Russo-Canadienne Anastasia Trofimova à la liste des « personnes représentant une menace pour la sécurité nationale » de l’Ukraine, principalement en raison de son documentaire controversé intitulé Russians at War.

Ce film, qui traite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie du point de vue des soldats russes, a suscité de vives critiques à Kiev. Présenté pour la première fois lors de la Mostra de Venise en septembre, le documentaire est perçu par les autorités ukrainiennes comme de la « propagande russe ».

« Un documentaire antiguerre »

La réalisatrice Anastasia Trofimova, qui a passé plusieurs mois en immersion au sein d’un bataillon russe engagé dans les combats en Ukraine, défend son film en affirmant qu’il s’agit d’un « documentaire antiguerre » et qu’il présente des « gens ordinaires ». Cependant, le ministère ukrainien de la Culture voit le film d’un tout autre œil

Vidéo associée: Guerre en Ukraine : Kyiv présente aux États-Unis une liste de cibles russes (Dailymotion)https://geo2.dailymotion.com/player/xffdq.html?video=x95i5ee&mute=true&loop=false

Dans son communiqué, le ministère a affirmé que Russians at War ne prend pas en compte les atrocités commises par les forces russes depuis le début de l’invasion de l’Ukraine en février 2022. Le documentaire est accusé de « promouvoir l’idée » selon laquelle les soldats russes sont autant des victimes que les Ukrainiens, une notion jugée « inacceptable » par Kiev.

La 233e personne sur la liste

Anastasia Trofimova devient ainsi la 233e personne à être inscrite sur la liste des individus perçus comme une menace pour la sécurité nationale ukrainienne. Le ministre Mykola Tochytskyi, cité dans un communiqué, a souligné que le cas de Trofimova est emblématique de la « guerre d’information plus large lancée par la Russie, qui tente de justifier son agression via la culture et les médias ». Ce film est considéré comme un élément d’une stratégie plus large visant à légitimer l’invasion russe par des moyens culturels et médiatiques.

L’impact de cette controverse a également été ressenti ailleurs qu’en Ukraine. L’avant-première nord-américaine de Russians at War, qui devait avoir lieu au Festival international du film de Toronto, a été déprogrammée à la dernière minute, les organisateurs invoquant des « menaces ». Le producteur du film, Philippe Levasseur, a également pris la parole pour défendre le projet, affirmant à l’AFP que le documentaire est « le récit d’une machine à broyer les hommes ».

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3 Commentaires

  • Bosteph
    Bosteph

    “Le film ne prend pas en compte les atrocités commises par les forces (R)usses” . Et le jour où un film parlera des crimes et atrocités des bandéristes (voire otaniens aussi), les pro-Kiev trembleront de hontes : Marioupol (mai 2014), Odessa (2 mai 2014), Boutcha (avril 2022), Yzioum (septembre 2022) . Sans oublier la cerise sur le gâteau : le faux drapeau du MH-17.

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    • Serge Bellemain
      Serge Bellemain

      “les pro-Kiev trembleront de hontes”…un jour nous devrons cesser d’être des bisounours! Vous croyez qu’ils ont une conscience…? Avez vous vu les applaudissements des élus canadiens, tous levés, pour un tortionnaire bandériste de plus de 90 ans? et le refus de son extradition demandée par la Russie…Allendé a été assassiné, fait enfin reconnu par son assassin ayant reçu l’ordre de la CIA de le tuer au cours de l’assaut de la Monéda en 1973, et ce jour là j’ai compris que la “démocratie” est une marionnette dont les fils sont tenus par la CIA agissant au nom du suprémacisme étatsunien…depuis ce jour je juge les “régimes” qui dirigent les pays du Monde à la satisfaction des besoins élémentaires de leurs Peuples…il n’y a pas de Liberté le ventre vide!

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